Adieu les cons
Réalisation | Albert Dupontel |
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Scénario | Albert Dupontel |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Manchester Films |
Pays de production |
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Genre | Comédie dramatique |
Durée | 87 minutes |
Sortie | 2020 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Adieu les cons est un film français réalisé par Albert Dupontel, sorti en 2020.
Albert Dupontel commence à travailler sur le film en 2013, après 9 mois ferme[1]. Il met cependant le projet de côté pour s'atteler à l'adaptation du roman de Pierre Lemaitre, Au revoir là-haut. Le tournage d'Adieu les cons a lieu durant l'été 2019 en région parisienne (Gonesse, Paris, Meaux, Conflans-Sainte-Honorine...). Une majorité des scènes est filmée dans les studios de Bry-sur-Marne. Le film contient de nombreux effets spéciaux et nécessite huit mois de travail en postproduction.
Malgré la pandémie de Covid-19, la sortie du film est maintenue au [2]. En neuf jours d'exploitation, avec un couvre-feu, le film dépasse les 700 000 entrées. L'exploitation en est arrêtée avec la fermeture des salles de cinéma mais reprend le [3]. C'est le troisième film d'Albert Dupontel à dépasser les 2 millions d'entrées au cinéma.
Nommé aux César, le film remporte sept récompenses, dont celles du meilleur film, de la meilleure réalisation et du meilleur scénario[4].
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Synopsis
Suze Trappet est coiffeuse. Elle apprend à 43 ans qu'il ne lui reste que peu de temps à vivre, quelques mois tout au plus : les produits cosmétiques qu'elle a utilisé des années dans son salon lui ont donné une maladie auto-immune, dégénérative et incurable.
Un souvenir la submerge alors. A l'adolescence, elle devint amoureuse d'un garçon et tomba enceinte de lui à 15 ans. Mineure et sous la pression de ses parents, via leur autorité parentale, il lui fut imposé d'accoucher sous X. Elle eut à peine le temps de tenir son enfant dans ses bras avant qu'il lui fut arraché. Les parents de Suze la forcèrent aussi à signer un document d'abandon. Elle veut se mettre à la recherche de son fils avant de mourir.
Aux services d'administration, elle apprend que son dossier très ancien n'est pas numérisé et que le retrouver peut prendre plusieurs mois. Dans le bureau d'à côté, Jean-Baptiste Cuchas (dit JB), un informaticien de génie, s'apprête à se suicider en laissant un message d'adieu filmé. La décision de ses supérieurs hiérarchiques de confier la sécurisation du système informatique à des personnes plus jeunes que lui, moins chers et plus incapables, lui font perdre pied. Il veut tirer sur lui-même avec un fil relié à la détente d'un fusil de chasse. Puisqu'il a utilisé une chaise pivotante, le fusil se retourne pendant qu'il tire. Les dégâts de la déflagration font exploser la paroi adjacente en placoplâtre en blessant grièvement l'agent administratif qui était à côté et s'occupait du cas de Suze.
Réalisant ce qu'il a fait, JB panique et tombe sur sa chaise. Il a conservé sa corde. Le choc le fait aussi tirer au plafond et l'informaticien est assommé par les débris. Suze n'a plus rien à perdre. Se retrouvant seule puisque le public s'est enfuit paniqué, voyant que cet inconnu s'occupe des services informatiques, elle embarque l'ordinateur portable ayant servi à enregistrer la vidéo du suicide et emmène JB encore inconscient avec elle. Il se réveille sur un rond-point. C'est l'endroit où se situait l'hôpital où Suze accoucha. Désormais recherché par la police et le ministère de l'Intérieur, JB se voit proposer un marché par Suze : elle lui rendra son ordinateur, qui contient la preuve de l'accident (il n'a pas attenté volontairement à la vie de l'agent administratif gravement blessé), s'il l'aide à retrouver son dossier. Il lui explique que le dossier est conservé aux archives départementales. Il refuse de l'aider davantage.
Une fois arrivée aux archives, Suze est finalement rejointe par JB, revenu sur sa décision. Mais ils doivent faire vite car les policiers sont à ses trousses. Ils parviennent à descendre aux sous-sols où ils apprennent qu'elles sont gérées par Serge Blin, un homme devenu aveugle et recasé là depuis que des policiers lui ont tiré dans les yeux au LBD. L'handicapé a depuis développé une peur panique de la police. Grâce à ses compétences d'informaticien, JB arrive à débloquer les casiers de toutes les personnes ayant accouché sous X et dont le nom commence par T. Mais les dossiers sont nombreux et c'est après plusieurs heures de recherche que Suze, M. Blin et JB tombent sur le bon, qui mène à l'adresse des parents ayant recueilli l'enfant. Le document date de 28 ans, JB pense qu'il y a un fort risque que la famille n'habite plus à l'adresse indiquée.
Malheureusement, les policiers sont dans le bâtiment des archives et parviennent à arrêter l'informaticien, alors que Suze et M. Blin s'enfuient par un escalier de service. L'adresse indiquée sur le dossier n'est plus répertoriée sur les GPS, mais M. Blin parvient à guider Suze grâce à ses souvenirs de la ville. En arrivant sur les lieux, Suze aperçoit un homme de l'âge de son enfant. Mais après un bref échange, elle se rend compte qu'il n'est pas le sien. Plus loin, le camion d'un fleuriste distrait entre en collision avec la voiture de Suze. Le fleuriste croit que M. Blin, le passager, conduisait malgré sa cécité et décide d'appeler la police. Horrifié à l'idée d'aller en prison, M. Blin démarre la voiture et a un autre accident quelques mètres plus loin avec la voiture de police qui transportait JB. Ce dernier s'extirpe de la voiture et promet à son supérieur de revenir avec un témoin pour l'innocenter.
L’informaticien retrouve Suze et lui suggère de contacter le médecin qui a pris en charge son accouchement 28 ans plus tôt, le Dr Lint. Une fois arrivés à l'hôpital où il est interné, ils se rendent compte que le docteur a développé la maladie d'Alzheimer et ne se souvient plus de rien. Désespérée, Suze tombe sur une chaise et renverse la bibliothèque. Elle tombe ainsi par accident sur un des journaux intimes appartenant au docteur : l'écriture en est illisible mais il pourrait contenir des informations sur la naissance de son enfant. Le trio se rend alors chez la femme du docteur qui arrive à déchiffrer une partie du carnet. Ils découvrent ainsi que l'enfant a été confié à une certaine « Sans-Fallope ». Alors que l'ex-fleuriste est prise d'une violente crise d'asthme, sanglante, déchirante, JB réalise qu'elle n'a plus beaucoup de temps à vivre et que c'est la raison de passer outre les délais administratifs. Tandis qu'ils se rendent dans une pharmacie pour chercher un nouvel inhalateur, le Dr Lint, après avoir relu ses journaux intimes, retrouve la mémoire, s'échappe de l'hôpital et rejoint sa femme, permettant ainsi d'identifier Sans-Fallope.
Grâce aux informations contenues dans le journal, JB retrace tout grâce à son ordinateur, mais il doit pour cela le mettre à jour et est de nouveau repéré par les policiers. L'enfant de Suze s'appelle Adrien. Il a perdu ses parents adoptifs durant son adolescence, a mené de brillantes études et est chef du réseau informatique dans une grande société cotée en bourse. Suze, JB et M. Blin se rendent à l'adresse où habite Adrien. Submergée par l'émotion, Suze entrevoit enfin son fils, travaillant sur un ordinateur, mais refuse de lui parler. JB se rend compte que quelque chose ne va pas chez Adrien : vu son statut social, il ne devrait pas vivre dans un tel quartier. Il tombe en effet sur des poèmes jetés à la poubelle destinés à une certaine Clara, une collègue d'Adrien. Le trio décide donc de monter un plan pour amener Adrien à parler à Clara seul à seule.
Arrivés sur le lieu de travail d'Adrien, toujours accompagnés par M. Blin, JB accepte d'aider Suze. Le trio a peu de temps pour agir. L'informatitien sabote le système de sécurité de l'immeuble pour aligner les ascenseurs au treizième étage, éteindre les lumières et activer l'alarme incendie. Il contrôle ensuite l'ouverture des portes des ascenseurs pour forcer Adrien et Clara à se retrouver seuls dans le même ascenseur. Enfin JB confie l'ordinateur à Suze en lui demandant de se faire passer pour la technicienne de sécurité. Suze, émue, parvient à dire à Adrien qu'il ne faut pas avoir peur d'avouer son amour et que « je t'aime » sont les mots les plus importants à dire dans une vie.
M. Blin, motivé par les paroles de Suze, n'a désormais plus peur de la police et accepte de faire du zèle pour permettre à JB et Suze de s'échapper. Sur un parking, l'informaticien tente d'ouvrir une voiture avec son ordinateur, mais les policiers les retrouvent malgré tout. Suze, se sachant condamnée par sa maladie, ramasse une arme qu'un policier a fait tomber en essayant de maîtriser M. Blin. Elle s'interpose entre les policiers et JB pour le laisser partir. Mais finalement, celui-ci lui demande s'il peut venir avec elle en lui avouant ses sentiments. Sans tirer, calmement, acceptant leur sort, le duo braque l'arme vers les policiers, se suicidant par police interposée.
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Fiche technique
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- Titre : Adieu les cons
- Réalisation et scénario : Albert Dupontel
- Photographie : Alexis Kavyrchine
- Montage : Christophe Pinel
- Décors : Philippe Cord'homme
- Costumes : Mimi Lempicka
- Production : Catherine Bozorgan
- Sociétés de production : Manchester Films, Gaumont, France 2, Canal+
- Société de distribution : Gaumont
- Budget : 10,31 millions d'euros[réf. nécessaire]
- Pays de production :
France
- Langue originale : français
- Format : couleur — 2.39:1
- Genre : comédie dramatique
- Durée : 87 minutes
- Dates de sortie :
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Distribution
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Virginie Efira : Suze Trappet
- Albert Dupontel : Jean-Baptiste « JB » Cuchas
- Nicolas Marié : Serge Blin
- Jackie Berroyer : Dr Lint
- Philippe Uchan : M. Kurtzman
- Bastien Ughetto : Adrien
- Marilou Aussilloux : Clara
- Catherine Davenier : Mme Lint
- Michel Vuillermoz : le psy
- Laurent Stocker : M. Tuttle
- Johann Dionnet : M. Dupuis
- Kyan Khojandi : le médecin de Lint
- Grégoire Ludig : le préposé 1
- David Marsais : le préposé 2
- Bouli Lanners : le médecin de Suze
- Terry Gilliam : un chasseur d'une publicité
- Yves Pignot : le fleuriste
- Jackie Berroyer : le médecin de Suze adolescente
- François Girard : un policier
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Production
Le film est dédié à Terry Jones, ancien membre des Monty Python mort en et qui avait joué dans les précédents films d'Albert Dupontel Le Créateur et Enfermés dehors.
Plusieurs éléments sont inspirés de l'univers du film Brazil, notamment le personnage de Monsieur Blin et les noms Kurtzman, Tuttle et Docteur Lint. De plus le réalisateur du film, Terry Gilliam, y apparaît dans le personnage d'un chasseur[6] dans une publicité.
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Accueil
Accueil critique
En France, le site Allociné propose une note moyenne de 3,7⁄5 en s'appuyant sur 41 titres de presse[8].
Selon Christophe Caron du journal La Voix du Nord, « Dupontel joue à fond la corde de l’émotion (parfois à l’excès, petit bémol). Mais il garde intacte son appétence pour le rythme effréné et la trouvaille visuelle. Et quel plaisir de passer en revue toute sa famille artistique[9] ».
Pour Olivier De Bruyn du quotidien Les Échos, « Albert Dupontel se surpasse et signe un film à la fois délirant et émouvant, qui raconte avec un humour ravageur le monde d'aujourd'hui et ses aberrations[10] ».
D'autres critiques sont bien plus réservés lors de la sortie du film. Pour Marilou Duponchel, des Inrockuptibles, « la grandiloquence kitsch de la mise en scène de Dupontel (interminables mouvements de caméra, couleurs criardes, humour grimaçant et caméo de Terry Gilliam comme référence affichée) opère à plein régime pour sursignifier, en même temps qu’elle ensevelit, les faits et gestes des héros·oïnes de ce conte moderne gonflé d’effets numériques disgracieux[11] ». Didier Péron, dans Libération, estime qu'il s'agit d'« un genre d'After Hours rabougri », qui « se révèle même assez doux, et mièvre, quand sa course-poursuite se teinte d'un sentimentalisme à l'eau de rose sur fond d'amour filial ou d'amour tout court »[12].
À la suite du succès du film qui remporte sept récompenses lors de la cérémonie des Césars, Philippe Ridet, du journal Le Monde, déclare : « C'est peut-être trop d'honneurs pour cette fable anarcho-poétique [...] sorte de porte claquée au nez de la bien-pensance, des institutions au premier rang desquelles figure la police, cible facile mais dans l'air du temps[4] ».
Accueil du public
Le public accueille très favorablement le film d'un point de vue critique, avec une moyenne de 4,1⁄5 sur le site Allociné et une moyenne de 7,1⁄10 sur SensCritique.
Au niveau du box-office, le film sort le dans plus de 620 salles en France. C'est une période particulière pour le cinéma : du fait de la pandémie de Covid-19, il est à cette période soumis à un régime de couvre-feu, obligeant les établissements à fermer leurs portes à 21 heures. Malgré ces conditions, Adieu les cons termine sa première semaine d'exploitation en première position du box-office avec plus de 600 000 spectateurs[13], avant-premières comprises, signant le meilleur démarrage pour un film réalisé par Albert Dupontel.
Du fait de la dégradation des conditions sanitaires, les cinémas doivent refermer leurs portes le à 21 heures pour une durée indéterminée. Après neuf jours d'exploitation, Adieu les cons totalise 719 000 entrées[14]. Le distributeur Gaumont assure que le film sera présent à la réouverture des salles. Le , après une longue période d'incertitudes liées à la pandémie, les cinémas sont autorisés à rouvrir.
À la réouverture, le film axe sa communication sur la réception critique et sur ses sept trophées remportés à la cérémonie des César. C'est dans plus de 800 salles qu'Adieu les cons reprend son exploitation. Après une semaine, le film se classe à nouveau en tête du box-office avec 513 000 entrées supplémentaires[15], lui permettant de franchir la barre du million d'entrées. Il atteint finalement les 2 millions d'entrées en France, c'est le troisième film à parvenir à ce score après la réouverture des cinémas avec Tenet et Kaamelott.
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
---|---|---|---|
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2 001 298 entrées[16] | [a] | 23 |
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15 843 504 $ | - | - |
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Distinctions
Récompenses
Nominations
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La source: "Adieu les cons", Wikipedia, Wikimedia Foundation, (2023, March 22nd), https://fr.wikipedia.org/wiki/Adieu_les_cons.
Notes et références
Notes
- En raison de l'épidémie de Covid-19 et des mesures de confinement, les salles de cinéma sont fermées du 30 octobre 2020 au 19 mai 2021. L'exploitation du film, interrompue durant cette période, a repris la semaine du 19 mai 2021.
Références
- « Albert Dupontel présente 9 mois ferme », sur ouest-france.fr, quotidien,
- « Interdit d'interdire / Culture : numéro 160, avec Albert Dupontel »
- « Où voir Adieu les cons », sur albertdupontel.com, (consulté le )
- « « Adieu les cons » triomphe aux Césars 2021 », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Adieu les cons : les avant-premières », sur albertdupontel.com, (consulté le )
- « Albert Dupontel : « Je comprends mieux la vie lorsque je la vois sur un écran » », émission Le cinéma, c’est la vie en mieux du , écoutable en ligne sur le site de LCI.
- « Adieu Les Cons : Critique presse », allocine.fr
- « Adieu les cons », sur Allociné (consulté le ).
- « « Adieu les cons » **** : Albert Dupontel, roi de la tragédie burlesque », sur LA VDN, (consulté le )
- « « Adieu les cons » : le retour gagnant d'Albert Dupontel », sur Les Echos, (consulté le )
- « “Adieu les cons”, un Dupontel bien édulcoré », sur Les Inrockuptibles,
- « « Adieu les cons », nanar laqué », sur Libération,
- « "Adieu les cons" d'Albert Dupontel fait mouche au box-office », sur Franceinfo, (consulté le )
- Par Catherine Balle Le 19 mai 2021 à 09h30, « Réouverture des cinémas : re-bonjour, «Adieu les cons» ! », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Box-office France : Adieu les cons reprend la tête pour la réouverture des cinémas », sur EcranLarge.com (consulté le )
- « Adieu les cons (2020) », sur CBO Box-Office
- « Autour des Nominations 2021 », sur Académie des César (consulté le )
Liens externes
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- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
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