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Baryum

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Baryum
Image illustrative de l’article Baryum
Échantillon de baryum.
CésiumBaryumLanthane
Sr
  Structure cristalline cubique centrée
 
56
Ba
 
               
               
                                   
                                   
                                                               
                                                               
   
                                           
Ba
Ra
Tableau completTableau étendu
Position dans le tableau périodique
Symbole Ba
Nom Baryum
Numéro atomique 56
Groupe 2 (IIA)
Période 6e période
Bloc Bloc s
Configuration électronique [Xe] 6s2
Électrons par niveau d’énergie 2, 8, 18, 18, 8, 2
Propriétés atomiques de l'élément
Masse atomique 137,327 ± 0,007 u
Rayon atomique (calc) 215 pm (253 pm)
Rayon de covalence 215 ± 11 pm[1]
État d’oxydation 2
Électronégativité (Pauling) 0,89
Oxyde Base forte
Énergies d’ionisation[2]
1re : 5,211 664 eV 2e : 10,003 83 eV
Isotopes les plus stables
Iso AN Période MD Ed PD
MeV
130Ba0,106 %(0,5-2,7)×1021 a2,620130Xe
132Ba0,101 %stable avec 76 neutrons
133Ba{syn.}10,53 aε0,517133Cs
134Ba2,417 %stable avec 78 neutrons
135Ba6,592 %stable avec 79 neutrons
136Ba7,854 %stable avec 80 neutrons
137Ba11,23 %stable avec 81 neutrons
138Ba71,7 %stable avec 82 neutrons
Propriétés physiques du corps simple
État ordinaire Solide (paramagnétique)
Masse volumique 3,62 g·cm-3 (20 °C)[3]
Système cristallin Cubique centré
Dureté (Mohs) 1,25
Couleur Blanc-argenté
Point de fusion 727 °C[3]
Point d’ébullition 1 897 °C[3]

1 637 °C[4]

Énergie de fusion 7,75 kJ·mol-1
Énergie de vaporisation 140 kJ·mol-1 (1 atm, 1 897 °C)[3]
Volume molaire 38,16×10-6 m3·mol-1
Pression de vapeur 0,001 3 mbar (547 °C)[4]
Vitesse du son 1 620 m·s-1 à 20 °C
Chaleur massique 204 J·kg-1·K-1
Conductivité électrique 10×106 S·m-1
Conductivité thermique 18,4 W·m-1·K-1
Divers
No CAS 7440-39-3[5]
No ECHA 100.028.317
No CE 231-149-1
Précautions
SGH[6]
SGH02 : InflammableSGH07 : Toxique, irritant, sensibilisant, narcotique
Danger
H261, H315, H319, H335, P231, P232, P261, P305, P338, P351 et P422
SIMDUT[7]
B6 : Matière réactive inflammableD2B : Matière toxique ayant d'autres effets toxiques
B6, D2B,
Transport[4]
   1400   

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Le baryum est l'élément chimique de numéro atomique 56, de symbole Ba. Le mot baryum — en anglais : barium — a été forgé à partir du grec βαρύς (« lourd »).

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Élément chimique

Élément chimique

Un élément chimique est la classe des atomes dont le noyau compte un même nombre de protons. Ce nombre, noté Z, est le numéro atomique de l'élément, qui détermine la configuration électronique des atomes correspondants, et donc leurs propriétés physicochimiques. Ces atomes peuvent en revanche compter un nombre variable de neutrons dans leur noyau, ce qu'on appelle des isotopes. L'hydrogène, le carbone, l'azote, l'oxygène, le fer, le cuivre, l'argent, l'or, etc., sont des éléments chimiques, dont le numéro atomique est respectivement 1, 6, 7, 8, 26, 29, 47, 79, etc. Chacun est conventionnellement désigné par un symbole chimique : H, C, N, O, Fe, Cu, Ag, Au, etc. Au total, 118 éléments chimiques ont été observés à ce jour, de numéro atomique 1 à 118. Parmi eux, 94 éléments ont été identifiés sur Terre dans le milieu naturel, et 80 ont au moins un isotope stable : tous ceux de numéro atomique inférieur ou égal à 82 hormis les éléments 43 et 61. Les 24 autres sont des éléments synthétiques.

Numéro atomique

Numéro atomique

Le numéro atomique (Z) représente, en chimie et en physique, le nombre de protons d'un atome. Ce dernier peut être schématisé, en première approche, par une agglomération compacte de protons (p+) et de neutrons (n), autour de laquelle circulent des électrons (e−).

Liste des éléments chimiques

Liste des éléments chimiques

Cet article contient une liste des éléments chimiques du tableau périodique.

Grec

Grec

Le grec est une langue hellénique, seule survivante de cette famille. Sous sa forme moderne et démotique, il a aujourd'hui 15 à 22 millions de locuteurs, principalement en Grèce et à Chypre mais aussi dans les communautés de la diaspora ou minoritaires d'autres pays. Il existe également une langue grecque liturgique, uniquement employée dans certaines grandes cérémonies religieuses commémoratives, notamment par le patriarcat œcuménique de Constantinople. Cette langue utilise généralement, et depuis l'antiquité, l'alphabet grec pour son écriture.

Historique

L'oxyde de baryum avait été découvert en 1774 dans des minerais de dioxyde de manganèse par Carl Wilhelm Scheele, qui reconnut que cette poudre avait des propriétés analogues à celles de la chaux, notamment une affinité pour l'eau. L'Anglais Sir Humphry Davy a le premier isolé le baryum métallique par électrolyse (1808) : ayant confectionné une capsule de carbonate de baryum par déshydratation, il y ficha une électrode en platine et la remplit de mercure pour former l'anode. Sous l'action d'une pile électrique, il se forma un amalgame qui, par entraînement au naphtalène, laissa au fond du tube un dépôt métallique de baryum.

Robert Hare (1841) et Robert Bunsen ont obtenu le baryum métallique en plus grande quantité que Davy par électrolyse du chlorure de baryum : Hare à basse température[8], avec une pile galvanique de forte puissance (qu'il appelait « déflagrateur ») ; Bunsen avec une solution saturée de chlorure de baryum maintenue à 100 °C dans laquelle plongeait une cathode de platine amalgamée.

Antoine Guntz (1901) a purifié les amalgames de baryum obtenus jusque-là en les chauffant dans l'hydrogène et en éliminant l'hydrogène grâce à une pompe à vide[9].

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Oxyde de baryum

Oxyde de baryum

L’oxyde de baryum, anciennement dénommé baryte, est l'oxyde de l'élément baryum, de formule BaO. Il se présente à température ambiante sous la forme d'une poudre blanche fortement hydrophile, et doit pour cette raison être conservé à l'abri de l'air ambiant.

1774

1774

L'année 1774 est une année commune qui commence un samedi.

Dioxyde de manganèse

Dioxyde de manganèse

Le dioxyde de manganèse, ou oxyde de manganèse(IV), est le composé chimique de formule MnO2. C'est le composé oxydé de manganèse le plus important sur le plan économique.

Carl Wilhelm Scheele

Carl Wilhelm Scheele

Carl Wilhelm Scheele est un chimiste suédois-allemand. Il est particulièrement connu pour avoir découvert nombre d'éléments et composés chimiques, comme l'oxygène et le chlore.

Chaux (matière)

Chaux (matière)

La chaux est un corps chimique minéral, l'oxyde de calcium de formule brute CaO. Référencée officiellement en 1935 dans le champ de la minéralogie, c'est un cristal à maille cubique et fait partie du groupe isostructurel Fm3m du périclase MgO. On l'observe dans la nature mais seulement dans des conditions rares et très particulières, car elle est très réactive. Il est possible d'en observer en petites masses blanches avec les éjectas transformés à haute température parmi les laves communes sur les flancs des formations volcaniques, par exemple sur le Vésuve en Italie.

Humphry Davy

Humphry Davy

Humphry Davy, 1er baronnet, est un physicien et chimiste britannique.

Mercure (chimie)

Mercure (chimie)

Le mercure est l'élément chimique de numéro atomique 80, de symbole Hg.

Anode

Anode

L'anode d'un appareil passif parcouru par un courant continu est l'électrode où, en sens conventionnel, entre le courant. Par exemple, pour une diode, c'est l'électrode reliée au pôle positif du générateur ; pour une pile électrique faisant office de générateur, c'est l'électrode négative.

Amalgame (métallurgie)

Amalgame (métallurgie)

Un amalgame est un alliage métallique qui se forme facilement, sans chauffage. Cela désigne uniquement des alliages composés de mercure et d'un autre métal le plus souvent de l'or de l'argent, et d'autres métaux tels l'étain et le cuivre. Ils peuvent être naturels ou artificiels. Le mercure ne forme pas d'amalgame avec le fer, le platine, le tantale et le tungstène.

Naphtalène

Naphtalène

Le naphtalène ou naphtaline ou camphre de goudron est un hydrocarbure aromatique polycyclique, plus précisément un alcène à deux cycles, de formule brute C10H8. Son odeur caractéristique est perceptible par l'odorat humain à partir de 0,04 ppm. Il a été couramment utilisé comme antimites. On a constaté par le suivi des maladies des travailleurs de l'industrie chimique qu'il était possiblement cancérigène.

Chlorure de baryum

Chlorure de baryum

Le chlorure de baryum, de formule chimique BaCl2 est un sel de chlore et de baryum de couleur blanche. C'est un composé ionique soluble dans l'eau. Comme la plupart des sels de baryum, c'est un composé relativement toxique. Lorsqu'il est enflammé, il produit une flamme de couleur jaune-vert. Sa forme hydratée la plus fréquente est BaCl2.2H2O.

1901

1901

L'année 1901 est une année commune qui commence un mardi. C’est la première année du XXe siècle.

Isotopes

Le baryum possède 40 isotopes connus de nombre de masse variant entre 114 et 153, et 10 isomères nucléaires. Parmi eux, six isotopes sont stables, 132Ba, 134Ba, 135Ba, 136Ba, 137Ba et 138Ba. Un septième isotope, 130Ba, est théoriquement instable mais si peu radioactif que moins d'un noyau sur cent milliards a disparu depuis leur synthèse dans les supernovas (c'est donc un radioisotope primordial de très très longue[évasif] demi-vie). L'instabilité du baryum 130 a été découverte en 2009 par des méthodes géochimiques, en détectant la présence dans les roches de son isotope-fils, le xénon 130[10] ; il se désintègre par double capture électronique (absorbant deux électrons et émettant deux neutrinos), avec une demi-vie comprise entre 0,5 et 2,7 × 1021 années (environ 100 milliards de fois l'âge de l'univers).

Ces sept isotopes représentent la totalité du baryum naturel, le plus abondant étant 138Ba (71,70 %), suivi de 137Ba (11,23 %), 136Ba (7,85 %), 135Ba (6,59 %) et 134Ba (2,42 %), 132Ba et 130Ba représentant chacun 0,1 %. La masse atomique standard attribuée au baryum est donc de 137,327(7) u.

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Isotopes du baryum

Isotopes du baryum

Le baryum (Ba) possède 40 isotopes connus de nombre de masse variant entre 114 et 153, et dix isomères nucléaires. Parmi eux, six isotopes sont stables, 132Ba, 134Ba, 135Ba, 136Ba, 137Ba et 138Ba, et un radioisotope primordial a une très longue période, 130Ba.

Isotope

Isotope

On appelle isotopes les nucléides partageant le même nombre de protons, mais ayant un nombre de neutrons différent. Autrement dit, si l'on considère deux nucléides dont les nombres de protons sont Z et Z', et les nombres de neutrons N et N', ces nucléides sont dits isotopes si Z = Z' et N ≠ N'.

Isomérie nucléaire

Isomérie nucléaire

L’isomérie nucléaire est le fait qu'un même noyau atomique puisse exister dans des états énergétiques distincts caractérisés chacun par un spin et une énergie d'excitation particuliers. L’état correspondant au niveau d'énergie le plus bas est appelé état fondamental : c'est celui dans lequel on trouve naturellement tous les nucléides. Les états d'énergie plus élevée, s'ils existent, sont appelés isomères nucléaires de l'isotope considéré ; ils sont généralement très instables et résultent la plupart du temps d'une désintégration radioactive.

Nucléosynthèse explosive

Nucléosynthèse explosive

La nucléosynthèse explosive est la création de nouveaux éléments chimiques par une supernova, un collapsar ou une fusion d'étoiles à neutrons au cours de la fusion explosive de l'oxygène et du silicium. Parmi les éléments synthétisés, on trouve par exemple, le soufre, le chlore, l'argon, le sodium, le potassium, le scandium ainsi que des éléments du pic du fer : chrome, manganèse, fer, cobalt et nickel. Leur abondance augmente dans le milieu interstellaire environnant après leur éjection.

Supernova

Supernova

Une supernova est l'ensemble des phénomènes qui résultent de l'implosion d'une étoile en fin de vie, notamment une gigantesque explosion qui s'accompagne d'une augmentation brève mais fantastiquement grande de sa luminosité. Vue depuis la Terre, une supernova apparaît donc souvent comme une étoile nouvelle, alors qu'elle correspond en réalité à la disparition d'une étoile.

Radioisotope

Radioisotope

Cette instabilité peut être due à un excès de protons ou de neutrons, voire des deux. Les radioisotopes existent naturellement mais peuvent aussi être produits artificiellement par une réaction nucléaire.

Nucléide primordial

Nucléide primordial

En géochimie et en physique nucléaire, un nucléide primordial, ou isotope primordial, est un nucléide présent sur Terre depuis sa formation. On en connaît 288. Parmi eux, 252 sont des nucléides stables, les 36 autres sont radioactifs avec une demi-vie suffisamment longue pour avoir survécu depuis la formation de la Terre.

Période radioactive

Période radioactive

La période radioactive d'un isotope radioactif est le temps nécessaire pour que la moitié des noyaux de cet isotope initialement présents se désintègrent naturellement. Du point de vue d'un atome isolé, la période radioactive est une propriété probabiliste : c'est la durée à l’issue de laquelle le noyau de l'atome a une chance sur deux de s'être désintégré. Cette propriété ne dépend pratiquement pas des conditions environnantes, mais uniquement de l'isotope considéré. Le nombre d’atomes d’un isotope radioactif qui se désintègrent naturellement pendant une certaine durée ne dépend donc que du nombre d’atomes initial. La décroissance de ce nombre d’atomes suit une décroissance exponentielle.

Isotopes du xénon

Isotopes du xénon

Le xénon, de symbole Xe, possède 41 isotopes connus, de nombre de masse variant de 108 à 148, et 12 isomères nucléaires. Le xénon naturel, dont la masse atomique standard est de 131,293(6) u, est constitué de sept isotopes stables et de deux radioisotopes primordiaux, faisant de lui le second élément avec le plus d'isotopes stables. On soupçonne deux d'entre eux de pouvoir subir une double désintégration bêta, mais elle n'a pas encore été observée.

Capture électronique

Capture électronique

La capture électronique (plus précisément capture électronique orbitale, cf. section « Notations »), ou désintégration ε, ou parfois désintégration bêta inverse, est un processus de physique nucléaire au cours duquel un noyau atomique déficient en neutrons absorbe un électron situé sur une couche électronique de l’atome. Variante de la désintégration β+, sa description théorique est formulée par la théorie publiée par Enrico Fermi en 1933. La conséquence de la capture, selon la loi de conservation de la charge électrique, est qu’il y a une transmutation de l’atome puisqu’un proton, en absorbant l’électron intrus devient un neutron, et émission d’un neutrino électronique pour conserver le nombre leptonique ; l’atome qui avait Z protons et N neutrons devient un atome avec (Z-1) protons et (N+1) neutrons :AZX + 0-1e– ⟶ A Z–1Y + 00νe,

Demi-vie

Demi-vie

La demi-vie est le temps mis par une substance pour perdre la moitié de son activité pharmacologique ou physiologique. Employée par extension dans le domaine de la radioactivité, la demi-vie, également appelée période radioactive, est le temps au bout duquel la moitié des noyaux radioactifs d'une source se sont désintégrés.

Argon

Argon

L'argon est l'élément chimique de numéro atomique 18 et de symbole Ar. Il appartient au groupe 18 du tableau périodique et fait partie de la famille des gaz nobles, également appelés « gaz rares », qui regroupe également l'hélium, le néon, le krypton, le xénon et le radon. L'argon est le troisième constituant le plus abondant de l'atmosphère terrestre, avec une fraction massique de 1,288 %, correspondant à une fraction volumique de 0,934 %, et est le gaz noble le plus abondant de l'écorce terrestre, dont il représente 1,5 ppm. L'argon de l'atmosphère terrestre est presque entièrement constitué d'argon 40, nucléide radiogénique provenant de la désintégration du potassium 40, tandis que l'argon observé dans l'univers est essentiellement constitué d'argon 36, produit par nucléosynthèse stellaire dans les supernovae.

Caractéristiques

C'est un métal alcalino-terreux mou argenté qui fond à 850 °C. Il se trouve dans la nature sous forme de barytine BaSO4, de benstonite (Ba,Sr)6(Ca,Mg,Mn)7(CO3)13, de norséthite BaMg(CO3)2, de sanbornite BaSi2O5 et de withérite BaCO3. On ne trouve pas le baryum sous la forme d'élément natif en raison de sa très grande réactivité avec l'oxygène.

Son protoxyde BaO est appelé baryta ou baryte anhydre.

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Métal alcalino-terreux

Métal alcalino-terreux

Les métaux alcalino-terreux sont les six éléments chimiques du 2e groupe du tableau périodique : béryllium 4Be, magnésium 12Mg, calcium 20Ca, strontium 38Sr, baryum 56Ba et radium 88Ra. Leurs propriétés sont très semblables : ils sont blanc argenté, brillants, et chimiquement assez réactifs à température et pression ambiantes. Leur configuration électronique contient une sous-couche s saturée avec deux électrons, qu'ils perdent facilement pour former un cation divalent.

Benstonite

Benstonite

La benstonite est un minéral de formule Ba6Ca6Mg(CO3)13. Découvert en 1954, le minéral a été décrit en 1961 et nommé d'après Orlando J. Benston (1901–1966).

Norséthite

Norséthite

La norséthite est un minéral de la famille des carbonates qui fait partie du groupe de la dolomite. Il a été nommé en 1959 par Mary Emma Mrose, E.C.T. Chao, Joseph James Fahey et Charles Milton en honneur de Keith Norseth, géologue à la mine Westvaco dans le Wyoming. Il est iso-structurel avec l'ankérite, la dolomite, la kutnohorite et la minrecordite.

Withérite

Withérite

La withérite est une espèce minérale de formule BaCO3. Ce minéral cristallise dans le système cristallin orthorhombique.

Élément natif

Élément natif

Un élément natif est un minéral, soit corps simple formé essentiellement d'un seul élément chimique, soit alliage caractérisé par quelques éléments chimiques associés, suffisamment pur(s), à l'état de corps simples, en théorie non combinés chimiquement, qui est naturellement présent dans la croûte terrestre ou dans d'autres environnements naturels tels que les météorites et les corps célestes.

Protoxyde

Protoxyde

Le protoxyde d'un élément chimique est le composé le moins oxygéné parmi tous ceux qu'il peut former en se combinant avec l'oxygène.

Oxyde de baryum

Oxyde de baryum

L’oxyde de baryum, anciennement dénommé baryte, est l'oxyde de l'élément baryum, de formule BaO. Il se présente à température ambiante sous la forme d'une poudre blanche fortement hydrophile, et doit pour cette raison être conservé à l'abri de l'air ambiant.

Utilisations

Le baryum métallique, de par sa grande oxydabilité, n'est utilisable que sous film protecteur et, comme réactif, il est inférieur au sodium dont la préparation est plus facile. Il est utilisé pur pour le piégeage des gaz résiduels dans les tubes cathodiques ou comme révélateur de présence d'air dans les capteurs solaires thermiques à tube sous vide.

  • De faibles quantités de sels de cet élément (acétate, carbonate, chlorate, chlorure, hydroxyde, nitrate, oxyde, perchlorate, peroxyde, polysulfure, sulfate ou sulfure) sont utilisées dans de nombreuses fabrications, notamment :
    • du papier photographique,
    • de lubrifiant résistant à haute température ;
  • dans les verres, céramiques, émaux et porcelaines et leurs vernis et glaçures, des silicates de baryum sont produits en ajoutant des composés de baryum, exemples :
BaSO4 + SiO2 → BaSiO3 + SO3 (très haute température)
BaCO3 + SiO2 → BaSiO3 + CO2
Ba(NO3)2 + SiO2 → BaSiO3 + N2O5
BaO + SiO2 → BaSiO3,

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Capteur solaire thermique

Capteur solaire thermique

Un capteur solaire thermique est un dispositif conçu pour recueillir l'énergie solaire transmise par rayonnement et la transférer à un fluide caloporteur sous forme de chaleur. Cette énergie thermique peut ensuite être utilisée pour le chauffage de bâtiments, pour la production d'eau chaude sanitaire ou encore dans divers procédés industriels.

Oxyde

Oxyde

Un oxyde est un composé de l'oxygène avec un élément moins électronégatif que lui, c'est-à-dire tous sauf le fluor et lui-même. Le terme « oxyde » désigne également l'ion oxyde O2−.

Glaçure

Glaçure

La glaçure, appelée aussi émail, est un enduit vitrifiable posé à la surface d'une céramique afin de la durcir, de la rendre imperméable ou de la décorer.

Rayon X

Rayon X

Les rayons X sont une forme de rayonnement électromagnétique à haute fréquence constitué de photons dont l'énergie varie d'une centaine d'eV (électron-volt), à plusieurs MeV.

Rayon gamma

Rayon gamma

Un rayon gamma est un rayonnement électromagnétique à haute fréquence émis lors de la désexcitation d'un noyau atomique résultant d'une bite de désintégration. Les photons émis sont caractérisés par des énergies allant de quelques keV à plusieurs centaines de GeV voire jusqu'à 450 TeV pour le plus énergétique jamais observé. La découverte des rayons gamma en 1900 est due à Paul Villard, chimiste français.

Indice de réfraction

Indice de réfraction

L'indice de réfraction est une grandeur sans dimension caractéristique d'un milieu, décrivant le comportement de la lumière dans celui-ci ; il dépend de la longueur d'onde de mesure mais aussi des caractéristiques de l'environnement. L'indice de réfraction est parfois appelé « constante optique » d'un matériau, ce qui est un abus de langage, puisqu'il est à la fois variable selon des grandeurs qui lui sont extérieures, et non unique pour un milieu donné, car lié aux propriétés optiques, cristallographiques ou encore diélectriques de la matière, qui ne sont pas nécessairement isotropes.

Aberration chromatique

Aberration chromatique

Une aberration chromatique est une aberration optique qui produit différentes mises au point en fonction de la longueur d'onde. On observe alors une image floue et aux contours irisés. Elle résulte de la décomposition de la lumière blanche en plusieurs bandes de couleurs.

Coefficient de dilatation

Coefficient de dilatation

Le coefficient de dilatation mesure l'augmentation relative de volume d'un système lorsque l'on ne fait varier qu'un seul paramètre, en général la pression ou la température, mais également la concentration.

Pyrotechnie

Pyrotechnie

La pyrotechnie est la science de la combustion des matériaux et de ses effets.

Barytine

Barytine

La barytine (ou baryte, voir les synonymes) est une espèce minérale composée de sulfate de baryum de formule BaSO4 avec des traces de Sr, Ca et Pb. Ce minéral, d'origine hydrothermale, présente de nombreuses variétés. Sa densité et le baryum qu'il contient sont les causes principales de ses utilisations industrielles et plusieurs millions de tonnes de barytine sont extraits et produits chaque année.

Estomac

Estomac

L'estomac est la portion du tube digestif en forme de poche, située entre l’œsophage et le duodénum. L'œsophage reçoit les aliments mâchés dans la bouche et déglutis dans l'estomac. Chez l’être humain, l’organe est en forme de J majuscule, à l’âge adulte il mesure 25 × 8 × 5 cm, contient 0,5 litre à vide, et peut contenir jusqu’à 4 l. L’estomac est en rapport anatomique avec le foie, la rate, le pancréas, le diaphragme et les intestins. Il est situé au-dessus du mésocôlon.

Boue de forage

Boue de forage

Dans le domaine de la géotechnique, les boues de forage font partie des "fluides de forage".

Dangerosité

Le baryum métallique s'enflamme facilement par friction, et l'eau ne l'éteindra pas : au contraire, le dihydrogène produit peut s'enflammer ou exploser.

Ba + 2 H2O → H2 + Ba(OH)2

Le baryum réagit violemment avec l'eau en donnant l'hydroxyde de baryum Ba(OH)2, ou baryta hydraté, qui est très toxique et dont les réactions avec les acides sont violentes. Le baryum réagit violemment avec les oxydants et certains solvants, particulièrement ceux qui sont oxydants (ex. : trioxyde de soufre, tétraoxyde de diazote, peroxyde d'hydrogène) ceux qui ont un atome d'halogène (ex. : tétrachlorométhane, hexafluorure de soufre), ou des liaisons oxygène-azote (ex. : isoxazolidine), ou encore ceux qui sont un peu acides comme ceux avec un atome d'hydrogène sur un azote (ex. : ammoniaque, amines, amides), un soufre (ex. : thiols), un oxygène (ex. : alcool, phénol, acide carboxylique), ou un halogène (ex. : bromure d'hydrogène), ou même seulement un hydrogène sur un atome lié à un groupe carbonyle (ex. : acétone, acétaldéhyde, acétate), nitrile (acétonitrile), nitro (nitrométhane), nitroso, nitroneetc.

Les composés insolubles comme le sulfate et les silicates ne sont généralement pas dangereux. Mais le baryum (Ba+2, rayon ionique 149 pm)[11] en solution bloque les canaux potassiques (K+1, 152 pm)[11] nécessaires aux cellules vivantes.

En cas de doute, consulter la fiche toxicologique de l'INRS[12].

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Dihydrogène

Dihydrogène

Le dihydrogène est la forme moléculaire de l'élément hydrogène qui existe à l'état gazeux aux conditions normales de température et de pression. La molécule comporte deux atomes d'hydrogène ; sa formule chimique est H2. Le dihydrogène est également appelé « hydrogène moléculaire » ou, à l'état gazeux, « gaz (d')hydrogène ». Dans le langage courant, lorsqu'il n'y a pas d'ambiguïté avec l'élément chimique du même nom, il est très fréquemment désigné simplement par « hydrogène », et l'on parle parfois simplement de « molécule d'hydrogène » pour la molécule de dihydrogène.

Hydroxyde de baryum

Hydroxyde de baryum

L'hydroxyde de baryum est un corps minéral ionique, composé de cations baryum et du double d'anions hydroxydes de formule chimique Ba(OH)2. C'est un solide blanc poudreux, anhydre, hygroscopique et alcalin.

Peroxyde d'azote

Peroxyde d'azote

Le peroxyde d'azote, ou tétraoxyde de diazote, est un composé chimique de formule N2O4. C'est un liquide incolore à jaune brun selon la concentration de dioxyde d'azote NO2 qu'il contient : N2O4 est en équilibre avec NO2, dont il constitue en fait un dimère. C'est un oxydant très puissant, corrosif et toxique. Appelé également NTO (de l'anglais Nitrogen TetrOxide) en astronautique, le peroxyde d'azote est un comburant très employé notamment avec l'hydrazine et ses dérivés pour former des propergols liquides stockables hypergoliques.

Halogène

Halogène

Les halogènes sont les éléments chimiques du 17e groupe (colonne) du tableau périodique, anciennement appelé groupe VIIA : ce sont le fluor 9F, le chlore 17Cl, le brome 35Br, l’iode 53I, l’astate 85At et le tennesse 117Ts. Ces deux derniers éléments étant très radioactifs, le tennesse étant même synthétique, seuls les quatre premiers sont bien caractérisés, et forment une famille d'éléments chimiques homonyme aux propriétés très homogènes : particulièrement électronégatifs, ils sont chimiquement très réactifs, leur réactivité décroissant lorsque leur numéro atomique augmente ; le fluor est ainsi le plus réactif d'entre eux, formant des composés avec tous les autres éléments chimiques connus hormis l'hélium et le néon. L'astate appartient au groupe des halogènes, mais il peut être vu comme appartenant à la fois à la famille des halogènes et à celle des métalloïdes,compte tenu de ses propriétés physiques davantage métalliques. Quant au tennesse, il n'a été produit qu'à raison de quelques atomes à la durée de vie très brève — la période radioactive des isotopes 293Ts et 294Ts est de l'ordre de 22 ms et 51 ms respectivement — de sorte que ses propriétés physiques et chimiques macroscopiques sont inconnues : il n'est donc rangé dans aucune famille d'éléments.

Hexafluorure de soufre

Hexafluorure de soufre

L’hexafluorure de soufre est un composé chimique de soufre et de fluor, de formule chimique SF6. C’est un gaz inerte, sans odeur, incolore. Son potentiel de réchauffement global est très élevé, à 23500 fois celui du CO2 à cent ans.

Oxygène

Oxygène

L'oxygène est l'élément chimique de numéro atomique 8, de symbole O. C'est la tête de file du groupe des chalcogènes, souvent appelé groupe de l'oxygène. Découvert indépendamment en 1772 par le Suédois Carl Wilhelm Scheele à Uppsala, et en 1774 par Pierre Bayen à Châlons-en-Champagne ainsi que par le Britannique Joseph Priestley dans le Wiltshire, l'oxygène a été nommé ainsi en 1777 par le Français Antoine Lavoisier du grec ancien ὀξύς / oxús, et γενής / genḗs (« générateur »), car Lavoisier pensait à tort — oxydation et acidification étant reliées — que : « Nous avons donné à la base de la portion respirable de l'air le nom d'oxygène, en le dérivant de deux mots grecs ὀξύς, acide et γείνομαι, j'engendre, parce qu'en effet une des propriétés les plus générales de cette base [Lavoisier parle de l'oxygène] est de former des acides en se combinant avec la plupart des substances. Nous appellerons donc gaz oxygène la réunion de cette base avec le calorique. »

Azote

Azote

L'azote est l'élément chimique de numéro atomique 7, de symbole N (du latin nitrogenium). C'est la tête de file du groupe des pnictogènes. Dans le langage courant, l'azote désigne le corps simple N2 (diazote), constituant majoritaire de l'atmosphère terrestre, représentant presque les 4/5e de l'air (78,06 %, en volume). L'azote est le 34e élément constituant la croûte terrestre par ordre d'importance.

Oxazolidine

Oxazolidine

L'oxazolidine est l'hétérocycle à cinq atomes contenant trois atomes de carbone, un d'azote et un d'oxygène, ces deux derniers étant en position méta (1,3). C'est le composé parent de la famille des oxazolidines, dérivés qui contiennent donc cet hétérocycle avec les deux hétéroatomes en position 1,3. S'ils sont en position 1,2, le dérivé est alors un isoxazolidine.

Ammoniaque

Ammoniaque

L'ammoniaque est la solution aqueuse basique de l'ammoniac, c’est-à-dire le produit de la dissolution de l'ammoniac NH3 à l'état gazeux dans l'eau. Elle peut être notée NH3·H2O, NH4OH ou, mieux, NH3 (aq).

Amine (chimie)

Amine (chimie)

Une amine est un composé organique dérivé de l'ammoniac dont au moins un atome d'hydrogène a été remplacé par un groupe carboné. Si l'un des atomes de carbone lié à l'atome d'azote (N) fait partie d'un groupe carbonyle, la molécule appartient à la famille des amides. Découvertes en 1849 par Wurtz, les amines furent initialement appelées « alcaloïdes artificiels ».

Amide

Amide

Un amide est un composé organique dérivé d'un acide carboxylique. Un amide possède un atome d'azote lié à son groupe carbonyle. Les amides sont un groupe important en biochimie, parce qu'ils sont responsables de la liaison peptidique entre les différents acides aminés qui forment les protéines.

Alcool (chimie)

Alcool (chimie)

En chimie organique, un alcool est un composé organique dont l'un des atomes de carbone est lié à un groupe hydroxyle (-OH). L'éthanol entrant dans la composition des boissons alcoolisées est un cas particulier d'alcool. Le méthanol et l'éthanol sont toxiques et mortels à haute dose.

Écotoxicité

On retrouve le baryum sous plusieurs formes, entre autres sous forme de sel. Lorsque les sels de baryum sont absorbés, ils se dégradent et le baryum s’incruste dans divers tissus, en particulier les os. Comme la plupart des sels de baryum sont solubles dans l’eau, les animaux peuvent en ingérer via l’eau qu’ils boivent. L’étude réalisée par l’INRS sur les rats, les souris et les lapins démontre qu’une exposition régulière au baryum provoque une augmentation de la taille du foie et une augmentation du nombre de décès. La NOAEL (dose sans effet toxique observable) varie en fonction du type de chronicité[12]. L'IRSN a produit une fiche pédagogique sur le 133Ba (radioisotope synthétique) et l'environnement[13].

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Sel (chimie)

Sel (chimie)

En chimie, un sel est un composé ionique de cations et d'anions formant un produit neutre et sans charge électrique nette. Ces ions peuvent être aussi bien minéraux (chlorure Cl−) qu'organiques (acétate CH3-COO−) et monoatomiques (fluorure F−) aussi bien que polyatomiques (sulfate SO42−).

Dose sans effet toxique observable

Dose sans effet toxique observable

La dose sans effet nocif observable (DSENO), appelée aussi « dose sans effet toxique », « dose maximale sans effet » ou « dose maximale sans effet néfaste observable », est la dose la plus élevée d’une substance chimique ne produisant aucun effet nocif observable au cours d'une étude de toxicité.

Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire

Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire

L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) fonctionnant sous un régime de droit privé via la tutelle conjointe des ministres chargés de la Défense, de l'Environnement, de l'Industrie, de la Recherche et de la Santé.

Radioisotope synthétique

Radioisotope synthétique

Un radioisotope synthétique est un radioisotope qui n'est pas présent dans la nature, aucun mécanisme naturel ne permettant de le produire, ou il est si instable qu'il se dégrade en une très courte période. L’on peut citer par exemple parmi ces isotopes le technétium 95 et le prométhium 146. Beaucoup de ces radioisotopes sont présents et recueillis à partir de combustible nucléaire usagé. Certains peuvent aussi être produits dans des accélérateurs de particules.

Toxicité chez l'humain

L’intoxication aiguë au baryum chez l’homme se manifeste par plusieurs signes et symptômes tels que des douleurs abdominales intenses, des diarrhées sanglantes, des troubles cardio-vasculaires. L’intoxication aiguë peut aussi se solder par la mort, soit à cause d’une insuffisance respiratoire, soit en provoquant un problème cardiaque[12].

Sources alimentaires

La noix du Brésil est relativement riche en baryum.

Dosage

La quantité de baryum dans différents milieux est quantifiable par différentes méthodes analytiques. Pour dissocier le baryum de la matrice de son milieu, il faut, la plupart du temps, effectuer une digestion à l’aide d’un acide (en général l’acide nitrique et/ou l’acide chlorhydrique). Le centre d’expertise en analyse environnementale du Québec utilise des techniques couplées : l’ICP-MS pour les analyses dans la chair de poissons et des petits invertébrés ; l’ICP-OES pour les analyses dans l’eau[14] qui doit préalablement être acidifiée.

Entartrage

Le tartre qui se forme avec les oxydes de baryum (sulfate de baryum) est l'un des plus difficiles à dissoudre. Il se forme notamment dans les conduits des forages pétroliers et gaziers profonds ou les pipelines qui les alimentent. Il peut boucher ces tuyaux ou se former dans certaines vannes qu'il peut endommager, ce qui est particulièrement problématique dans le cas de vannes de sécurité. On cherche donc à prévenir sa formation par l'adjonction d'additifs (polyacrylates par exemple) organiques ou inorganiques[15], dits « inhibiteurs de tartre » (scale inhibitors pour les anglophones).

La recherche (chimie verte) vise notamment à produire des inhibiteurs d'entartrage qui ne favorisent pas la corrosion des métaux, et qui soient biodégradables (polyaspartates par exemple), également efficaces pour les tartres à base de carbonate de calcium, sulfate de calcium et sulfate de baryum, sulfure de zinc ou de plomb qu'on peut aussi trouver dans certains forages profonds[15].

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Tartre (eau)

Tartre (eau)

Le tartre est un dépôt calcaire issu de la précipitation des minéraux contenus dans l’eau sous l’effet de la chaleur, fréquemment retrouvé dans les canalisations.

Additif

Additif

Additif est soit un nom commun, soit un adjectif:

Chimie verte

Chimie verte

La chimie verte, appelée aussi chimie durable ou chimie écologique ou chimie renouvelable, prévoit la mise en œuvre de principes pour réduire et éliminer l'usage ou la génération de substances néfastes pour l'environnement. Ceci doit se faire par de nouveaux produits, procédés chimiques et des voies de synthèses « propres », c'est-à-dire respectueuses de l'environnement. Désormais, le développement de la chimie industrielle, issu des dérivés hydrocarburés selon un paradigme hérité du XXe siècle, doit intégrer les objectifs que la gouvernance environnementale a identifié dans ses aspects économiques et de préservation de la santé humaine. Cela concerne notamment le nombre croissant de pathologies : maladie d'Alzheimer, cancer, diabètes.

Entartrage

Entartrage

L'entartrage est le dépôt de tartre sur un objet ou à l'intérieur d'une canalisation.

Biodégradation

Biodégradation

La biodégradation est la décomposition de matières organiques par des microorganismes comme les bactéries, les champignons ou les algues. La biodégradabilité est la qualité d'une substance biodégradable. Elle s'apprécie en tenant compte à la fois du degré de décomposition d'une substance et du temps nécessaire pour obtenir cette décomposition. Une substance est dite biodégradable si, sous l'action d'organismes vivants extérieurs à sa substance, elle peut se décomposer en éléments divers, « dépourvus d'effet dommageable sur le milieu naturel » (selon la législation française), dioxyde de carbone CO2, eau, méthane. La biodégradation crée des gaz à effet de serre ; une lente biodégradation est préférable à une biodégradation rapide.

Carbonate de calcium

Carbonate de calcium

Le carbonate de calcium (CaCO3) est composé d'ions carbonate (CO32−) et d'ions calcium (Ca2+). Cette substance blanche a une masse molaire de 100,1 g/mol.

Sulfate de calcium

Sulfate de calcium

Le sulfate de calcium est un corps composé chimique minéral anhydre, solide de structure ionique, formé simplement d'un anion sulfate et d'un cation de calcium, de formule chimique CaSO4 et de masse molaire 136,14 g/mol.

Sulfate de baryum

Sulfate de baryum

Le sulfate de baryum est un corps chimique minéral cristallin anhydre composé d'anions sulfates et de cations baryum, de formule chimique BaSO4. C'est également un minéral naturel, nommé barytine ou communément baryte par les minéralogistes.

Sulfure de zinc

Sulfure de zinc

Le sulfure de zinc désigne principalement deux corps ioniques inorganiques dimorphes, également composés de cations zinc et d'anions sulfures en proportion stoechiométrique, de formule ZnS. Le chimiste et le minéralogiste distinguent nettement le sulfure de zinc alpha ZnS α, de structure hexagonale, légèrement moins dense, correspondant à la wurtzite encore improprement dénommée blende hexagonale, et le sulfure de zinc bêta ZnS β, de structure cristalline cubique, correspondant à la sphalérite ou à l'ancienne blende minérale si commune dans la nature. Il existe également ZnS γ, de structure tétragonale très rare, de couleur noire à grise, nommée polhémusite, de formule S.

Sulfure de plomb

Sulfure de plomb

Dénomination de plusieurs composés de soufre et de plomb :le sulfure de plomb(II) ou galène, de formule PbS. le disulfure de plomb de formule PbS2.

Références

  1. (en) Beatriz Cordero, Verónica Gómez, Ana E. Platero-Prats, Marc Revés, Jorge Echeverría, Eduard Cremades, Flavia Barragán et Santiago Alvarez, « Covalent radii revisited », Dalton Transactions,‎ , p. 2832 - 2838 (DOI 10.1039/b801115j).
  2. (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC, , 89e éd., p. 10-203.
  3. a b c et d (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC Press Inc, , 90e éd., 2804 p., Relié (ISBN 978-1-420-09084-0).
  4. a b et c Entrée « Barium » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 13 février 2010 (JavaScript nécessaire).
  5. Base de données Chemical Abstracts interrogée via SciFinder Web le (résultats de la recherche).
  6. (en) SIGMA-ALDRICH.
  7. « Baryum » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 25 avril 2009.
  8. Robert Hare, « On the Extrication of the Alkalifiable Metals, Barium, Strontium, and Calcium », Transactions of the American Philosophical Society, vol. 7,‎ , p. 31-41.
  9. Marcel Guntz, « Antoine Nicolas Guntz (1859-1935) », Journal de la Société Chimique de France, no 307,‎ (lire en ligne)
  10. (en) « Xenon in Archean barite: Weak decay of Ba-130, mass-dependent isotopic fractionation and implication for barite formation | INSTITUT DE PHYSIQUE DU GLOBE DE PARIS », sur www.ipgp.fr (consulté le ).
  11. a et b (en) R. D. Shannon, « Revised effective ionic radii and systematic studies of interatomic distances in halides and chalcogenides », Acta Crystallogr., vol. A32,‎ , p. 751–767 (DOI 10.1107/S0567739476001551, Bibcode 1976AcCrA..32..751S).
  12. a b et c INRS, Baryum et composés, Fiche no 125, 2012.
  13. IRSN, Fiche radionucléide - Baryum 133 et environnement[PDF], .
  14. Centre d'expertise en analyse environnementale du Québec, Détermination des métaux dans l’eau : méthode par spectrométrie d’émission au plasma d’argon[PDF], MA. 203 - Mét. 3.2, .
  15. a et b (en) Robert J. Ross, Kim Low et James E. Shannon, « Polyaspartate Scale Inhibitors-Biodegradable Alternatives to Polyacrylates} », Materials Performance, vol. 36, no 4,‎ (lire en ligne). (article présenté à la conférence CORROSION 96, Denver, Colorado, mars 1996)

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Digital Object Identifier

Digital Object Identifier

Digital object identifier est un mécanisme d'identification de ressources stable, qui peuvent être des ressources numériques, comme un film, un rapport, des articles scientifiques, ainsi que des personnes ou tout autre type d'objet.

International Standard Book Number

International Standard Book Number

L'International Standard Book Number (ISBN) ou Numéro international normalisé du livre est un numéro internationalement reconnu, créé en 1970, identifiant de manière unique chaque édition de chaque livre publié postérieurement à l’introduction de l’ISBN, quel que soit son support. Cet identifiant pérenne est destiné à simplifier la gestion pour tous les intervenants de la chaîne du livre. En 2007, le numéro ISBN est passé de 10 à 13 chiffres pour compatibilité avec le code-produit GTIN-13, base du code-barres universellement utilisé dans la distribution.

Commission de la santé et de la sécurité du travail

Commission de la santé et de la sécurité du travail

La Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) est un ancien organisme gouvernemental québécois créé en 1979 pour administrer certains programmes d'indemnisation gouvernementaux. Son mandat principal était l'application de la Loi sur la santé et la sécurité au travail, mais elle se chargeait également de l'indemnisation des victimes d'actes criminels (LIVAC) ou de civisme.

Bibcode

Bibcode

Le bibcode est un identifiant surtout utilisé par plusieurs bases de données bibliographiques portant sur l'astronomie dans le but d'identifier des références scientifiques. Au départ, le bibcode est utilisé dans SIMBAD et dans NASA/IPAC Extragalactic Database (NED), mais est maintenant utilisé par exemple, dans l’Astrophysics Data System de la NASA. Un bibcode contient exactement 19 caractères qui respecte le formatYYYYJJJJJVVVVMPPPPA,

La source: "Baryum", Wikipedia, Wikimedia Foundation, (2023, March 8th), https://fr.wikipedia.org/wiki/Baryum.

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