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Belgique

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Royaume de Belgique

(nl) Koninkrijk België

(de) Königreich Belgien

Drapeau
Drapeau de la Belgique
Blason
Armoiries de la Belgique
Devise

en français : L'union fait la force
en néerlandais : Eendracht maakt macht

en allemand : Einigkeit macht stark
Hymne La Brabançonne
Fête nationale 21 juillet
· Événement commémoré
Description de cette image, également commentée ci-après
Situation de la Belgique dans :
- l'Union européenne (vert clair) ;
- l'Europe (gris foncé).
Description de l'image Be-map-fr.png.
Administration
Forme de l'État Monarchie constitutionnelle parlementaire fédérale
Roi Philippe
Premier ministre Alexander De Croo
Présidente de la Chambre des représentants Éliane Tillieux
Présidente du Sénat Stephanie D'Hose
Parlement Parlement fédéral
Chambre haute
Chambre basse
Sénat
Chambre des représentants
Langues officielles Néerlandais
Français
Allemand
Capitale Bruxelles

50° 51′ N, 4° 21′ E

Géographie
Plus grandes villes
(> 100 000 habitants)
Anvers, Gand, Charleroi, Liège, Bruxelles, Bruges, Namur, Louvain
Superficie totale 30 688 km2
(classé 139e)
Superficie en eau 0,82 %
Fuseau horaire UTC + 1 (heure d'été + 2)
Histoire
Entité précédente
Gaule belgique 27 av. J.-C.-Ve siècle
Royaumes francs 431-843
Basse-Lotharingie 959-1190
Pays-Bas bourguignons 1384-1556
Pays-Bas espagnols 1556-1714
Guerre de Quatre-Vingts Ans 1568-1648
Pays-Bas autrichiens 1714-1789/1790-1792/1793-1795
Révolution brabançonne -
États-Belgiques-Unis 11 janvier-
Départements réunis 1792-1793/1795-1814
Royaume uni des Pays-Bas 1815-1839
Campagne de Belgique 15 juin 1815-20 juin 1815
Révolution belge 25 août 1830-21 juillet 1831
Déclaration d'indépendance
Traité des XXIV articles
Gouvernement général impérial allemand de Belgique 1914-1918
Administration militaire de la Belgique et du Nord de la France 1940-1945
Question royale 1945-1951
Affaire de Louvain 1967-1968
État Fédéral 1970-
Démographie
Gentilé Belge
Population totale (1er janvier 2021[1]) 11 507 163 hab.
(classé 82e)
Densité 375 hab./km2
Économie
PIB nominal (2022) en augmentation 609,887 milliards de $
+ 1,64 % (21e)
PIB (PPA) (2022) en augmentation 715,658 milliards de $
+ 8,48 % (38e)
PIB nominal par hab. (2022) en augmentation 52 484,570 dollars
+ 1,17 % (17e)
PIB (PPA) par hab. (2022) en augmentation 61 586,771 dollars
+ 7,97 % (20e)
Taux de chômage (2022) Decrease Positive.svg 5,9 % de la pop. active
- 4,58 %
Dette publique brute (2022) Nominale :
Increase Negative.svg 581,379 milliards d’euros
+ 5,93 %
Relative :
Decrease Positive.svg 107,473 % du PIB
- 0,72 %
IDH (2021) en augmentation 0,937[2] (très élevé ; 13e)
Monnaie Euro (EUR​)
Divers
Code ISO 3166-1 BEL, BE​
Domaine Internet .be
Indicatif téléphonique +32
Organisations internationales Drapeau des Nations unies ONU
Drapeau de l'OTAN OTAN
Logo du Conseil de l'Europe (version révisée 2013).svg COE
Drapeau de l’Union européenne UE
Drapeau de l'OMC OMC
Drapeau de l'Organisation internationale de la francophonie OIF
OCDE logo.svg OCDE

La Belgique (/bɛlʒik/[a] Écouter ; en néerlandais : België /ˈbɛlɣiǝ/[b] Écouter ; en allemand : Belgien /ˈbɛlgiən/[c] Écouter), en forme longue le royaume de Belgique[d], est un pays d’Europe de l'Ouest, bordé par la France, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Luxembourg et la mer du Nord. Politiquement, il s'agit d’une monarchie constitutionnelle fédérale à régime parlementaire. Elle est l’un des six pays fondateurs de l’Union européenne et accueille, dans sa capitale Bruxelles, le Conseil de l'Union européenne, la Commission européenne, les Commissions parlementaires et six sessions plénières additionnelles du Parlement européen, ainsi que d’autres organisations internationales comme l’OTAN. Le pays accueille également, à Mons, le Grand Quartier général des puissances alliées en Europe (SHAPE). La Belgique couvre une superficie de 30 688 km2[3] avec une population de 11 507 163 habitants au [1], soit une densité de 373,97 habitants/km2.

Située à mi-chemin entre l’Europe germanique et l’Europe romane, la Belgique abrite principalement deux groupes linguistiques : les francophones, membres de la Communauté française et les néerlandophones, membres de la Communauté flamande. Elle comprend également une minorité germanophone représentant environ 1 % de la population et constituant la Communauté germanophone de Belgique.

Les régions administratives de Belgique sont des entités fédérées comprenant : la Région de Bruxelles-Capitale au centre, une zone officiellement bilingue mais très majoritairement francophone, la Région flamande néerlandophone, au nord, et la Région wallonne francophone, au sud[4]. C'est dans l'est de la région wallonne que réside la Communauté germanophone, dans les cantons d'Eupen et Malmedy, frontaliers avec l'Allemagne[5].

La diversité linguistique de la Belgique et ses conflits politiques connexes sont reflétés dans son histoire politique et dans son système de gouvernement complexe[6],[7].

Historiquement, la Belgique, le royaume des Pays-Bas et le grand-duché de Luxembourg étaient connus, aux XVe – XVIIe siècles, sous le nom de Pays-Bas, région qui correspondait à un territoire un peu plus vaste que l’actuel Benelux, puisque les régions de Lille, Arras, Douai, Valenciennes, Montmédy, ou encore Thionville en faisaient partie. La région qui couvrait donc une partie de la Belgique ainsi que du nord et de l'est de la France était qualifiée de « Belgica » dans les documents rédigés en latin, ce qui était le nom qui avait été repris pour désigner les deux provinces romaines entre lesquelles la Gallia Belgica, conquise par Jules César et créée province romaine par Auguste, fut divisée en 297 sous Dioclétien, l'une, la Belgica prima ayant pour capitale Trèves et l'autre, la Belgica secunda ayant pour capitale Reims. De la fin du Moyen Âge jusqu’au XVIIe siècle, le territoire correspondant à la Belgique est un centre commercial et culturel prospère et relativement cosmopolite dans ses principales villes. Du XVIe siècle jusqu’à la Révolution belge en 1830, quand la Belgique fait sécession des Pays-Bas, le territoire belge fut le théâtre de nombreuses batailles — essentiellement diplomatiques — entre différentes puissances européennes, ce qui l’amène à être qualifié de « champ de bataille de l’Europe »[8], une réputation qui fut renforcée par les Guerres mondiales. Depuis son indépendance, la Belgique participa à la révolution industrielle[9],[10] en ayant été notamment la deuxième puissance industrielle du monde pendant près d'un siècle[11],[12] et, durant le cours du XXe siècle, elle posséda plusieurs colonies en Afrique[13]. La deuxième moitié du XXe siècle a été marquée par des tensions entre les Flamands et les Wallons en raison des différences de langues et du développement économique inégal des deux régions. Ce conflit a mené à plusieurs réformes de grande envergure, dont une transition d’un État unitaire à un État fédéral.

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Belgique (homonymie)

Belgique (homonymie)

Belgique peut faire référence à :Belgique, un État européen ; Maison de Belgique, la maison royale de Belgique ; Gaule belgique, appellation géographique puis province de l'Empire romain ; Lion belgique, une figure héraldique naturelle masculine et représentation cartographique traditionnelle des Pays-Bas Belgiques dans la forme d'un lion ; États belgiques unis, un État éphémère en 1790, créé dans le contexte des révolutions liegoise et brabançonne ; Nouvelle-Belgique ou Nouvelle-Hollande, une autre appellation de la Nouvelle-Néerlande nord-américaine ; Belgique (Missouri), une localité du comté de Perry, dans le Missouri, aux États-Unis.

Allemand

Allemand

L'allemand est l'une des langues indo-européennes appartenant à la branche famille des langues germaniques. Du fait de ses nombreux dialectes, l'allemand constitue dans une certaine mesure une langue-toit.

Allemagne

Allemagne

L'Allemagne, en forme longue la République fédérale d'Allemagne, abrégée en RFA, est un État d'Europe centrale, et selon certaines définitions d'Europe de l'Ouest, entouré par la mer du Nord, le Danemark et la mer Baltique au nord, par la Pologne à l'est-nord-est, par la Tchéquie à l'est-sud-est, par l'Autriche au sud-sud-est, par la Suisse au sud-sud-ouest, par la France au sud-ouest, par la Belgique et le Luxembourg à l'ouest, enfin par les Pays-Bas à l'ouest-nord-ouest. Décentralisée et fédérale, l'Allemagne compte quatre métropoles de plus d'un million d'habitants : la capitale Berlin, ainsi que Hambourg, Munich et Cologne. Le siège du gouvernement est situé dans la ville de Berlin et dans la ville fédérale de Bonn. Francfort-sur-le-Main est considérée comme la capitale financière de l'Allemagne : dans cette ville se trouve le siège de la Banque centrale européenne. La langue officielle du pays est l'allemand.

Commission européenne

Commission européenne

La Commission européenne est l'une des principales institutions de l'Union européenne, avec le Conseil de l'Union européenne, le Parlement européen et le Conseil européen.

1er janvier

1er janvier

Le 1er janvier est dit Jour de l'an (nouveau) ou du Nouvel An parce que premier jour de l'année qualifiée aujourd'hui de civile du calendrier grégorien, et à ce titre férié dans de nombreux pays.

2021

2021

L'année 2021 est une année commune qui commence un vendredi. C'est la 2021e année de notre ère, la 21e année du IIIe millénaire et du XXIe siècle et la 2e année de la décennie 2020-2029.

Cantons de l'Est (Belgique)

Cantons de l'Est (Belgique)

Les cantons de l’Est sont une région frontalière détachée de l'Allemagne en 1919 en application du traité de Versailles afin de donner à la Belgique un accroissement de territoire dont le but était, à l'époque, de permettre une défense militaire belge avancée vers l'est. Ils furent souvent appelés jusqu'aux années 1970 les « cantons rédimés ». Ils se composent de l'ancienne circonscription (Kreis) prussienne d'Eupen-Malmedy et du Moresnet neutre (Kelmis), ainsi que de la ligne de chemin de fer dite Vennbahn. Une tentative de négociations secrètes lancée par le gouvernement allemand pour permettre à celui-ci de racheter les cantons de l’Est à la Belgique échouera en 1925 face au refus opposé par la France à toute remise en cause du traité de Versailles.

Benelux

Benelux

Le Benelux, acronyme formé par les syllabes initiales des noms des trois pays dans leur langue originale — Belgique ou België, Nederland et Luxembourg —, est une union à l’origine économique entre la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg.

Arras

Arras

Arras est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Auguste

Auguste

Auguste, en latin Augustus, est le premier empereur romain, du 16 janvier 27 av. J.-C. au 19 août 14 apr. J.-C.

Belgica prima et Belgica secunda

Belgica prima et Belgica secunda

La Belgica prima et la Belgica secunda sont deux anciennes provinces romaines créées par l'empereur Dioclétien et situées sur les territoires actuels de la France, de la Belgique, du Luxembourg et de l'Allemagne.

Augusta Treverorum

Augusta Treverorum

Augusta Treverorum ou Treveris — actuellement Trèves — était une ville créée par les Romains sur la Moselle dans le pays du peuple des Trévires en province de la Gaule belgique dont elle deviendra la capitale. Pendant l'Empire romain, ce sont plusieurs dizaines de milliers de personnes qui n'ont cessé d'y vivre. Avec environ 80 000 habitants en l'an 300, Augusta Treverorum était la plus grande ville au nord des Alpes et avait pour cette raison le statut de métropole. Trèves fut très tôt le point de contact entre les civilisations celtique, germanique et romaine. Après la soumission des Trévires, l'empereur Auguste fonda Augusta Treverorum. La cité romaine fut le lieu d'une intense activité économique, culturelle et intellectuelle, et se développa jusqu'à l'invasion des tribus germaniques en 274.

Toponymie

La première mention de la Belgica est apparue dans les Commentaires sur la guerre des Gaules, relatant la conquête du territoire par Jules César. Ces termes disparaissent presque complètement après les grandes invasions, en ne subsistant que sous la plume de quelques ecclésiastiques. Ils ne réapparaissent qu'à la seconde moitié du IXe siècle après la scission de l'empire de Charlemagne avec la création de la Lotharingie. Les clercs de l'époque utilisent le terme Belgica pour désigner le royaume de Lothaire II situé entre la Gallia de Charles le Chauve et la Germania de Louis le Germanique. Les dénominations Belgae, Belgica, Gallia Belgica disparaissent de nouveau au XIIe siècle après la disparition de la Lotharingie. « Ses habitants sont appelés Belgae. Aux yeux des clercs se piquant de purisme antique, le mot Lotharingia n'est qu'un monstrueux barbarisme. Belgica est beaucoup plus noble : ce nom a une véritable sonorité antique. Après le morcellement de la Lotharingie, à la fin du XIIe siècle, l'emploi des termes Belgae, Belgica, Gallia Belgica dans leur acception « lotharingienne » disparaît complètement du vocabulaire politique. » Ils réapparaîtront sous les ducs de Bourgogne[14].

Aux XVe et XVIe siècles, les différents territoires se retrouvent peu à peu sous la même autorité. Le terme Belgica réapparaît avec les humanistes de la Renaissance, mais son utilisation reste limitée dans les cercles intellectuels et répond à un besoin car on cherche des dénominateurs communs pour ces principautés. Sous Philippe le Bon, duc de Bourgogne unificateur des provinces de ce que l'on appelle d'un nom très général les « Pays-Bas bourguignons », apparaît la dénomination Leo Belgicus, signifiant Lion belgique, ce qui se traduit sur les cartes par un lion dressé dont la silhouette recouvre plus ou moins la forme géographique des possessions bourguignonnes. Un autre terme apparaît : Belgium, Belgia. À cette époque, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg et le Nord de la France actuels étaient connus comme les Pays-Bas ou les Provinces belgiques (« belgique » étant alors un qualificatif), qui couvraient plus ou moins le territoire des Dix-sept Provinces, sans la principauté de Liège qui a toujours été une enclave.

Plus tard, après les soulèvements populaires contre la politique oppressive du successeur de Charles Quint, la division des dix-sept provinces des Pays-Bas bourguignons donne naissance à deux noms propres pour désigner les deux pays, Belgica Foederata pour les Pays-Bas du Nord, Belgica Regia pour ceux du Sud, ces derniers occupant, sur la carte de l'Europe occidentale, la place de ce qui sera plus tard celle de la Belgique moderne.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le mot Belgique redevient donc un terme administratif et également le nom d'une allégorie représentant la « nymphe des Pays-Bas ». Sa portée sémantique se réduit cependant après la division des Dix-sept provinces qui résulte de la guerre de Quatre-Vingts Ans : il est de plus en plus utilisé pour ne parler que des provinces méridionales et ses habitants mais reste un synonyme de néerlandais y compris en néerlandais. Les États belgiques unis est la dénomination officielle de la nation éphémère née de la Révolution brabançonne de 1789. Cela se dit Verenigde Nederlandse Staten en néerlandais lors de l'annexion par la France[15], ainsi que la réunion de la Principauté de Liège à la République française[16]. Le terme belge est alors courant pour désigner les habitants des régions de l'actuel royaume de Belgique. En 1830, le mot Belgique devient un substantif et le mot belge le remplace comme qualificatif.

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Commentaires sur la guerre des Gaules

Commentaires sur la guerre des Gaules

Les Commentaires sur la guerre des Gaules, ou simplement La Guerre des Gaules, sont un ouvrage d'histoire en sept livres où Jules César raconte sa victorieuse guerre des Gaules (58-52) ; ils sont complétés par un huitième livre, écrit plus tard par Aulus Hirtius. Les Commentaires sont constitués de notes rédigées au fil de la guerre, à la troisième personne du singulier, dans lesquelles César relate ses opérations militaires. Les dates et conditions de publication de l'œuvre font débat : une publication unique après la défaite de Vercingétorix, ou bien sous forme de lettres parues séparément, ou encore une publication en trois fois.

Invasions barbares

Invasions barbares

L'expression « invasions barbares » ou « grandes invasions » regroupe, pour la recherche historique ancienne, les mouvements migratoires des populations germaniques, hunniques et autres, à partir de l’arrivée des Huns dans l’Est de l’Europe centrale aux environs de 375 jusqu’à celles des Lombards en Italie en 568 et des Slaves dans l’Empire romain d’Orient en 577. Dans la recherche historique moderne, les différentes langues européennes ont renoncé au substantif « invasions » et à l’adjectif « barbares », préférant des expressions comme « migration des peuples » ou « période des migrations ». En français, on utilise encore, par conservatisme linguistique l’expression « invasions barbares », non avec une connotation péjorative mais en référence au barbaricum, mot par lequel les auteurs romains désignaient ce qui était hors de leur imperium (empire) ; quoi qu'il en soit, les découpages historiques sont avant tout des conceptions de l’esprit et reposent sur des conventions, avec plus ou moins de connotations idéologiques.

IXe siècle

IXe siècle

Voir aussi : Liste des siècles, Chiffres romains

Charlemagne

Charlemagne

Charlemagne, du latin Carolus Magnus, ou Charles Ier dit « le Grand », né à une date inconnue, mort le 28 janvier 814 à Aix-la-Chapelle, est un roi des Francs et empereur. Il appartient à la dynastie des Carolingiens. Fils de Pépin le Bref et de Bertrade de Laon, il est roi des Francs à partir de 768, devient par conquête roi des Lombards en 774 et est couronné empereur à Rome par le pape Léon III le 24 ou 25 décembre 800, relevant une dignité disparue en Occident depuis la déposition, trois siècles auparavant, de Romulus Augustule en 476.

Lotharingie

Lotharingie

La Lotharingie désigne la partie nord du royaume de Lothaire II, arrière-petit-fils de Charlemagne. Ce royaume fut constitué en 855. Après sa mort, les territoires le composant ont été l'enjeu de luttes entre les royaumes de Francie occidentale et de Francie orientale, avant d'être rattachés de façon définitive à la Germanie d'Henri Ier l'Oiseleur en 923/925. Érigé en duché au début du Xe siècle, le duché est scindé dans la deuxième moitié du Xe siècle en un duché de Basse-Lotharingie et un duché de Haute-Lotharingie, la future Lorraine.

Lothaire II (roi de Lotharingie)

Lothaire II (roi de Lotharingie)

Lothaire II ou Hlothar est un roi des Francs régnant sur un territoire compris entre l'Escaut et le Rhin et comprenant là plus grande partie de l'Austrasie et de la Frise. Il est le second fils de Lothaire Ier, empereur d'Occident et roi de Francie médiane, et d'Ermengarde de Tours.

Charles II le Chauve

Charles II le Chauve

Charles II dit « le Chauve », né le 13 juin 823 à Francfort-sur-le-Main et mort le 6 octobre 877 à Avrieux, est un des petits-fils de Charlemagne qui se partagent l'Empire carolingien en 843. Roi d'Aquitaine durant le règne de son père Louis le Pieux, il est roi de Francie occidentale de 843 à 877 et est couronné empereur d'Occident en 875.

Lion belgique

Lion belgique

Le Lion Belgique est une figure emblématique symbolisant les Dix-Sept Provinces des anciens Pays-Bas ainsi qu'une représentation cartographique traditionnelle des grands Pays-Bas, appelés aussi Pays-Bas belgiques, qui est représentée sur les cartes sous la forme d'un lion dont la silhouette correspond à la forme générale du pays. Mais il faut noter que le lion héraldique est un animal très répandu dès le XIIe siècle dans les fiefs des Pays-Bas.

Pays-Bas

Pays-Bas

Les Pays-Bas, en forme longue le Royaume des Pays-Bas, parfois appelé Hollande par métonymie, sont un pays transcontinental dont le territoire métropolitain est situé en Europe de l'Ouest. Frontaliers de la Belgique au sud et de l'Allemagne à l'est, les Pays-Bas possèdent également une frontière avec la France sur l'île de Saint-Martin (Caraïbes). Les Pays-Bas sont une monarchie constitutionnelle comptant 17,8 millions d'habitants en 2023. La ville d'Amsterdam est la capitale du royaume, bien que les institutions gouvernementales — exécutives, législatives et judiciaires — siègent à La Haye, sur la côte de la mer du Nord. Le roi Guillaume-Alexandre est chef de l'État depuis le 30 avril 2013. Les Pays-Bas sont administrés en quatre territoires autonomes : Aruba, Curaçao, Saint-Martin et le territoire européen, lui-même divisé en douze provinces, auxquels s'ajoutent trois autres communes à statut spécial, situées dans la partie outre-mer. Géographiquement, le pays dispose de caractéristiques uniques, possédant l'une des altitudes moyennes les plus faibles au monde : environ un quart du territoire en Europe est situé sous le niveau de la mer. 18,41 % de la superficie totale des Pays-Bas est couverte d'eau.

Luxembourg

Luxembourg

Le Luxembourg, en forme longue Grand-Duché de Luxembourg ou grand-duché de Luxembourg, est un pays d'Europe de l'Ouest sans accès à la mer. Il est bordé par la Belgique à l'ouest et au nord, l'Allemagne à l'est, et la France au sud. Il comprend deux régions principales : l'Oesling au nord, qui est une partie du massif de l'Ardenne, et le Gutland au sud, prolongement de la Lorraine au sens géologique du terme. Le Luxembourg compte 645 397 habitants au 1er janvier 2022, et s'étend sur 2 586 km2, faisant de lui l'une des plus petites nations souveraines d'Europe.

Pays-Bas méridionaux

Pays-Bas méridionaux

Les Pays-Bas méridionaux, aussi qualifiés de Pays-Bas du Sud, de Pays-Bas catholiques ou de Pays-Bas belgiques, sont les territoires qui forment aujourd'hui la Belgique, le Luxembourg et le Nord-Pas-de-Calais, initialement réunis au XVe siècle par les ducs de Bourgogne, formant avec les Pays-Bas septentrionaux les Pays-Bas bourguignons.

Charles Quint

Charles Quint

Charles de Habsbourg, né le 24 février 1500 à Gand et mort le 21 septembre 1558 au monastère de Yuste (Espagne), élu en 1520 empereur sous le nom de Charles V, couramment en français Charles Quint, fils de Philippe le Beau et de Jeanne la Folle, héritier par son père des possessions de la maison de Habsbourg ainsi que des dix-sept provinces des Pays-Bas et de la Franche-Comté, par sa mère des royaumes de Castille et d'Aragon et de l'empire colonial espagnol, ainsi que du royaume de Naples, est le monarque européen le plus puissant de la première moitié du XVIe siècle.

Symboles nationaux

Drapeau belge flottant au vent.
Drapeau belge flottant au vent.
Blason du Royaume de Belgique.
Blason du Royaume de Belgique.

Selon la constitution, la Belgique possède plusieurs emblèmes. L’hymne national est la Brabançonne ; avant celui-ci la Belgique a eu deux autres hymnes[17] : celui de Charles Rogier et celui de Hymans. La Brabançonne est tirée de la dernière strophe de l'hymne de Charles Rogier. La devise belge est « L’union fait la force » en français, « Eendracht maakt macht » en néerlandais et « Einigkeit macht stark » en allemand. Le drapeau belge se constitue de trois bandes verticales noire, jaune et rouge à partir de la hampe, symbolisant respectivement la Force, la Sagesse et le Courage. Le blason de la Belgique reprend celui du Brabant, qui se blasonne comme suit : de sable au lion d'or armé et lampassé de gueules.

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Drapeau de la Belgique

Drapeau de la Belgique

Le drapeau de la Belgique est composé de trois bandes verticales ; noire, jaune et rouge.

La Brabançonne

La Brabançonne

La Brabançonne est l'hymne national de la Belgique. Les paroles existent en français, en néerlandais et en allemand. Les paroles originales ont été créées en français ; les deux autres versions officielles sont donc des adaptations de la version française.

L'union fait la force

L'union fait la force

L'union fait la force est un proverbe et la devise nationale de la Belgique, de la Bulgarie, de l'Angola, de la Bolivie, de la Géorgie, de la Malaisie, d'Haïti et de l'Andorre. C'est aussi la devise de l'Acadie depuis la Convention de Miscouche en 1884. Elle est utilisée en anglais, néerlandais, allemand, italien, latin, bulgare et malaisien.

Armoiries de la Belgique

Armoiries de la Belgique

Les armoiries de la Belgique se composent d'un lion d'or, armé et lampassé de gueules, sur champ de sable. Elles sont issues des armes des ducs de Brabant. Elles sont déclinées en plusieurs niveaux :les grandes armoiries du royaume ; les petites armoiries du royaume ; les armes d'État.

Charles Rogier

Charles Rogier

Charles Rogier, né à Saint-Quentin le 17 août 1800 et mort à Saint-Josse-ten-Noode le 27 mai 1885, est un homme d'État belge de tendance libérale, membre du Congrès national, franc-maçon et révolutionnaire belge.

Duché de Brabant

Duché de Brabant

Le duché de Brabant est un État féodal issu du démembrement de la Basse-Lotharingie en 1106 et intégré au Saint-Empire romain germanique. Sa frontière occidentale est l'Escaut, qui le sépare du comté de Flandre, fief du royaume de France jusqu'en 1526.

Blasonnement

Blasonnement

En héraldique, le blasonnement, dans son sens le plus fréquent, est l'action de décrire, ou encore de lire ou déchiffrer des armoiries. Il s'agit d'un langage technique propre pour décrire d'abord le dessin précis d'un blason, que rien ne peut décrire autrement, hormis une variante syntaxique, puis les ornements qui lui sont ajoutés.

Sable (héraldique)

Sable (héraldique)

Le sable est, en héraldique, un émail de couleur noire. En représentation monochrome, il est symbolisé par un quadrillage de hachures horizontales et verticales.

Armorial au lion

Armorial au lion

Le lion est un animal très présent en héraldique, au point qu'un proverbe très répandu, attesté dès le XIIe siècle, affirmait : « qui n'a pas d'armes porte un lion ». Au Moyen Âge, le lion est considéré comme le roi des animaux terrestres, mais sans autorité sur les oiseaux. C'est cet antagonisme entre l'aigle, reine des cieux et symbole du pouvoir impérial, et le lion, qui va motiver le choix de faire figurer cet animal sur des armoiries. On en trouve de nombreux exemples notamment dans les terres d'Empire.

Griffe (anatomie)

Griffe (anatomie)

Une griffe est un élément pointu et courbé trouvé au bout des pattes ou doigts de certains mammifères, des oiseaux et de certains reptiles. Quelque part, une structure crochue similaire peut être trouvée chez les arthropodes tels que les scarabées ou les araignées. Les pinces des crabes et langoustes sont souvent nommées « griffes ».[réf. nécessaire]

Langue (anatomie animale)

Langue (anatomie animale)

La langue est un organe plus ou moins mobile présent chez de nombreux animaux.

Géographie physique

Situation

Le signal de Botrange, point culminant de la Belgique à 694 m.
Le signal de Botrange, point culminant de la Belgique à 694 m.
Image satellite de la Belgique.
Image satellite de la Belgique.

Le royaume de Belgique se situe dans l’hémisphère nord et à l’est du méridien de Greenwich (latitude nord et longitude est). Le territoire du pays s’étend en latitude sur deux degrés, de Meerle au nord (51° 30′) à Torgny au sud (49° 30′), et compte moins de quatre degrés en longitude, de La Panne comme point le plus à l’ouest (2° 33′) à Manderfeld à l’est (6° 24′). Son centre géographique se situe à Nil-Saint-Vincent, dans le Brabant wallon, à 50° 38′ de latitude nord et 04° 40′ de longitude est. Il s’étire sur une longueur maximale de 318,2 kilomètres entre La Panne et Arlon.

La Belgique partage ses frontières avec la France (645,6 km) au sud, les Pays-Bas (459,6 km)[18] au nord, l’Allemagne (153,4 km)[19] et le Luxembourg (150,4 km) à l’est et possède 73,1 km de frontières maritimes[20] le long de la mer du Nord. La superficie du pays est de 30 528 km2 et de 33 990 km2 en ajoutant les eaux territoriales[21].

Contrairement à ses voisins français et néerlandais, le royaume de Belgique n'a aucun territoire ultramarin.

Relief et climat

Relief de la Belgique.
Relief de la Belgique.

Son relief est peu élevé : il s’étage graduellement de la côte vers le sud-est du pays, pour culminer à 694 mètres au signal de Botrange. Trois zones géographiques peuvent être distinguées : la Basse Belgique (moins de 100 mètres d’altitude), la moyenne Belgique (de 100 à 200 mètres) et la Haute Belgique (de 200 à plus de 550 mètres). La Basse Belgique commence après le littoral, une bande de plages de sable et de dunes, par des polders (c’est uniquement cette partie du pays que l’on appelle le plat pays) pour s’enfoncer à l’intérieur des terres avec la plaine flamande et la Campine. La moyenne Belgique s’élève progressivement vers les vallées de la Sambre et de la Meuse, c’est une zone qui se compose de bas plateaux limoneux fertiles avec à l’ouest le plateau hennuyer-brabançon et à l’est la Hesbaye. Au sud du sillon Sambre-et-Meuse commence la Haute Belgique, la région la moins peuplée et la plus boisée du pays, avec le plateau du Condroz et les vallées de la Meuse et de l’Ourthe. Il y a aussi le pays de Herve qui s’étend à l’est entre la Meuse et la Vesdre, puis la région de la Fagne-Famenne au sud du Condroz, et ensuite encore plus au sud l’Ardenne et à l’est les Hautes Fagnes qui culminent à 694 mètres au signal de Botrange. Il y a également la Gaume, ou Lorraine belge, qui jouit d’un climat plus clément, surtout au flanc de la troisième cuesta où l’on cultive aussi la vigne.

Le climat est océanique tempéré avec des précipitations régulières, deux cents jours de pluie par an en moyenne[22], et fréquentes sur toute l’année (Cfb dans la classification de Köppen). Les vents dominants soufflent du secteur sud-ouest. Le risque sismique est localement significatif[23].

Mer et hydrographie

À cause de sa densité de population élevée, la Belgique fait face à de sérieux problèmes environnementaux. Un rapport de 2003 suggère que la qualité des eaux de surface de Belgique est la pire des 122 pays étudiés[24]. Dans l’étude de 2008 sur l’indice de performance écologique, la Belgique a obtenu un score total de 78,4 % et est classée antépénultième des pays de l’Union européenne, bien qu’elle soit 57e sur 149 pays[25].

Le littoral marin est long d’environ 65 km, ouvrant sur un « territoire marin » de 3 454 km2[26], (0,5 % de toute la mer du Nord[26]) avec une colonne d’eau de 20 à 45 m de profondeur[26]. Les terres de Flandre sont en partie gagnées sur la mer et menacées par l’érosion du littoral et la montée des océans. Le pays gère donc aussi un patrimoine maritime et portuaire. L’environnement marin est encore riche en biodiversité mais ses ressources halieutiques ont été dégradées par la surpêche, le chalutage, les rejets de boues de dragage ainsi que par des séquelles de guerre (munitions immergées du banc du Paardenmarkt et nombreuses épaves de guerre). S’ajoutent les effets chroniques ou accidentels de la pollution terrigène et celle libérée par le trafic maritime (particulièrement intense entre le pas de Calais, l’Angleterre et les grands ports belgo-néerlandais).

Dans le cadre de la stratégie marine européenne, le gouvernement belge a développé une planification spatialisée d’exploitation et de gestion plus durable des ressources de la mer du Nord[26], qui inclut des zones où l’extraction de sable et gravier sera autorisée, et deux zones dédiées à la construction de deux « atolls énergétiques » (l’un au large de Zeebruges sur le Wenduinebank, et l’autre, beaucoup plus grand à hauteur de Blankenberge-De Haan) et des couloirs dédiés aux câbles sous-marins qui transporteront notamment le courant produit par les énergies marines et l’atoll énergétique, sans toucher aux zones naturelles classées. La zone autorisée à la petite pêche artisanale passe de 3 milles à 4,5 milles, et les éoliennes pourraient être utilisées comme support à l’aquaculture durable[27] en mer (« monocultures » interdites[26]).

Du fait d'une mauvaise gestion climatique, le niveau de la mer risque d'augmenter et de recouvrir la majorité de la côte belge d'ici 2050[28]

En effet, selon le GIEC, la ville de Bruges, ainsi qu'une partie des provinces de Flandre-Orientale et d'Anvers sont menacées. Le nord du pays a déjà débloqué un budget de 300 millions d'euros en 2011 pour faire face à la montée des eaux[29].

Paysages et nature


Un certain nombre d'espèces animales et végétales ont reçu l'épithète spécifique belgicus, belgica ou belgicum en l'honneur de la Belgique, et un genre d'insectes diptères est nommé Belgica.

Préservation de l'environnement

Le jour du dépassement (date de l’année à partir de laquelle l’humanité est supposée avoir consommé l’ensemble des ressources que la planète est capable de régénérer en un an) de la Belgique est le 6 avril[30].

La Belgique est l'un des pays les plus fortement atteints par la pollution de l'air[31].

Réseau européen Natura 2000

Le réseau Natura 2000 rassemble des sites naturels ou semi-naturels de l'Union européenne ayant une grande valeur patrimoniale, par la faune et la flore exceptionnelles qu'ils contiennent.

En décembre 2018, la Belgique comptait 310 sites dont :

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Géographie de la Belgique

Géographie de la Belgique

Le Royaume de Belgique est un pays d'Europe occidentale composé de 10 provinces ainsi que de la Région de Bruxelles-Capitale ayant pour capitale la ville de Bruxelles. Elle est entourée de quatre pays : les Pays-Bas au Nord, l'Allemagne et le Grand-Duché de Luxembourg à l'Est, la France au sud. La Belgique est bordée au nord-ouest par la mer du Nord et dispose 65km de côtes.

Hémisphère nord

Hémisphère nord

L'hémisphère nord, boréal ou septentrional, est la moitié qui s'étend entre l'équateur et le pôle Nord d'une planète.

Méridien de Greenwich

Méridien de Greenwich

Le méridien de Greenwich est le méridien qui sert de référence internationale de longitude, d'où son nom de « méridien origine ». Néanmoins, c'est le méridien de référence de l'IERS situé à une centaine de mètres qui sert, par exemple, de référence pour le système de géolocalisation GPS, le système géodésique WGS 84, pour toutes les cartes marines de l'organisation hydrographique internationale depuis 1983 et, également, pour la navigation aérienne par l'organisation de l'aviation civile internationale depuis 1989.

Meerle

Meerle

Meerle est une section de la ville belge de Hoogstraten située en Région flamande dans la province d'Anvers. Portail d’Anvers et sa province

La Panne

La Panne

La Panne est une commune néerlandophone de Belgique située en Région flamande dans la province de Flandre-Occidentale.

Arlon

Arlon

Arlon est une ville francophone de Belgique située en Wallonie. Il s'agit du chef-lieu de la province belge de Luxembourg, elle est également chef-lieu de son arrondissement administratif.

France

France

La France, en forme longue depuis 1875 la République française, est un État souverain transcontinental dont le territoire métropolitain s'étend en Europe de l'Ouest et dont le territoire ultramarin s'étend dans les océans Indien, Atlantique, Pacifique, ainsi qu'en Antarctique et en Amérique du Sud. Le pays a des frontières terrestres avec la Belgique, le Luxembourg, l'Allemagne, la Suisse, l'Italie, l'Espagne, Monaco et l'Andorre en Europe, auxquelles s'ajoutent les frontières terrestres avec le Brésil, le Suriname et les Pays-Bas aux Amériques. La France dispose d'importantes façades maritimes sur l'Atlantique, la Méditerranée, le Pacifique et l'océan Indien, lui permettant de bénéficier de la deuxième plus vaste zone économique exclusive du monde.

Allemagne

Allemagne

L'Allemagne, en forme longue la République fédérale d'Allemagne, abrégée en RFA, est un État d'Europe centrale, et selon certaines définitions d'Europe de l'Ouest, entouré par la mer du Nord, le Danemark et la mer Baltique au nord, par la Pologne à l'est-nord-est, par la Tchéquie à l'est-sud-est, par l'Autriche au sud-sud-est, par la Suisse au sud-sud-ouest, par la France au sud-ouest, par la Belgique et le Luxembourg à l'ouest, enfin par les Pays-Bas à l'ouest-nord-ouest. Décentralisée et fédérale, l'Allemagne compte quatre métropoles de plus d'un million d'habitants : la capitale Berlin, ainsi que Hambourg, Munich et Cologne. Le siège du gouvernement est situé dans la ville de Berlin et dans la ville fédérale de Bonn. Francfort-sur-le-Main est considérée comme la capitale financière de l'Allemagne : dans cette ville se trouve le siège de la Banque centrale européenne. La langue officielle du pays est l'allemand.

Luxembourg

Luxembourg

Le Luxembourg, en forme longue Grand-Duché de Luxembourg ou grand-duché de Luxembourg, est un pays d'Europe de l'Ouest sans accès à la mer. Il est bordé par la Belgique à l'ouest et au nord, l'Allemagne à l'est, et la France au sud. Il comprend deux régions principales : l'Oesling au nord, qui est une partie du massif de l'Ardenne, et le Gutland au sud, prolongement de la Lorraine au sens géologique du terme. Le Luxembourg compte 645 397 habitants au 1er janvier 2022, et s'étend sur 2 586 km2, faisant de lui l'une des plus petites nations souveraines d'Europe.

Mer du Nord

Mer du Nord

La mer du Nord est une mer épicontinentale de l'océan Atlantique, située au nord-ouest de l'Europe, et qui s'étend sur une superficie d'environ 575 000 km2.

France d'outre-mer

France d'outre-mer

La France d'outre-mer, la France ultramarine, les Outre-mer ou les outre-mers, ou bien encore les Ultramarins, comprend les territoires de la République française éloignés de la France métropolitaine, située elle sur le continent européen. On parle aujourd'hui de DROM-COM, anciennement dénommés DOM-TOM.

Antilles néerlandaises

Antilles néerlandaises

Les Antilles néerlandaises ou Antilles hollandaises sont un ensemble de six puis cinq îles principales situées dans la mer des Caraïbes existant de 1954 à 2010, officiellement nommé territoires insulaires : Bonaire, Curaçao, Saba, Saint-Eustache, la partie méridionale de l'île de Saint-Martin, ainsi qu'Aruba jusqu'en 1986. Leur capitale est Willemstad, sur l'île de Curaçao.

Géographie humaine

Langues

Langues officielles en Belgique.
Langues officielles en Belgique.

Le pays, lieu de rencontre des cultures germanique et romane, comprend différentes communautés linguistiques et culturelles. Les trois langues officielles sont le néerlandais, le français et l’allemand. Elles sont placées sur un pied d’égalité au niveau fédéral. Parmi les différentes régions, seule la Région de Bruxelles-Capitale (habitée par un peu plus de 10 % de la population) est officiellement bilingue (français et néerlandais). La Région flamande (habitée par près de 58 % de la population), située dans le Nord, est officiellement unilingue néerlandophone. La Région wallonne (habitée par près de 32 % de la population), située dans le Sud et le Sud-Est, est officiellement unilingue francophone, à l’exception de la région de la Communauté germanophone de Belgique, laquelle comprend environ 78 000 personnes, soit moins d'1 % de la population belge. Des minorités linguistiques sont présentes dans les régions unilingues, leurs importances respectives ne peuvent être qu’estimées, les recensements linguistiques étant interdits par la loi en Belgique. Les néerlandophones représenteraient 57 % à 60 % de la population belge, et les francophones 40 % à 43 %[33]. En même temps que les langues officielles, sont parlées des langues régionales endogènes ou des dialectes. Il s’agit du brabançon, du champenois, du flamand occidental, flamand oriental, du francique ripuaire, du limbourgeois, du lorrain, du luxembourgeois, du picard et du wallon. La diversité linguistique provoque souvent des conflits politiques, liés à d’autres enjeux (la position arithmétiquement minoritaire des francophones, celle, plus socioculturelle de la langue néerlandaise au départ, la francisation de Bruxelles, la politique étrangère de l’entre-deux-guerres, les problèmes économiques wallons, surtout à partir des années 1960etc.), qui ont engendré un système de gouvernance complexe.

Démographie

Évolution de la population en Belgique depuis 1948.
Évolution de la population en Belgique depuis 1948.

Au , la Belgique comptait 11 569 034 habitants[34]. En 2009, 1 419 905 étaient nés à l’étranger ce qui représentait 12,9 % de la population totale, dont 715 456 (6,5 %) nés dans un pays de l’Union européenne (UE) et 704 449 (6,4 %) nés hors de l’UE[35].

D’après une estimation publiée début 2012 par le sociologue Jan Hertogen, dont les méthodes de calculs sont contestées par certains de ses pairs[36], 2 700 000 habitants sont d’origine étrangère. Ceux-ci représentent 22 % de la population totale, 56 % (1 313 000) sont d’origine de l’UE 27 (Italie, Portugal, France, Pays-Bas), et 44 % (950 000) sont d’origine non UE 27[37] (Maroc, Turquie, Algérie, République démocratique du Congo et autres)[38].

Selon des chiffres publiés par le SPF Intérieur[39], au il y avait :

Le pays est 77e au classement mondial par population totale[40].

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Langues en Belgique

Langues en Belgique

Dans les années qui ont suivi l'indépendance de la Belgique en 1830, la seule langue officielle du pays était le français, alors parlé par une minorité aisée de la population ; la plupart des Belges parlaient alors des patois flamands, brabançons, wallons et picards. Si la Wallonie s'est peu à peu francisée, ainsi que Bruxelles, ce n'est pas le cas de la Flandre, où le mouvement flamand militait pour la reconnaissance du néerlandais comme langue nationale aux côtés du français ce qui est obtenu en 1932. En 1919, à la suite de l'annexion des Cantons de l'Est, une minorité germanophone est intégrée à la Belgique.

Français

Français

Le français est une langue indo-européenne de la famille des langues romanes dont les locuteurs sont appelés francophones. Elle est parfois surnommée la langue de Molière.

Allemand

Allemand

L'allemand est l'une des langues indo-européennes appartenant à la branche famille des langues germaniques. Du fait de ses nombreux dialectes, l'allemand constitue dans une certaine mesure une langue-toit.

Communauté germanophone de Belgique

Communauté germanophone de Belgique

La Communauté germanophone de Belgique, ou Belgique de l'Est depuis mars 2017, est une entité fédérée de la Belgique dont le territoire se trouve dans l'est de la Région wallonne et de la province de Liège. Avec une superficie de 853,64 km2 et une population de 78 566 habitants au 1er décembre 2019, 39 176 hommes et 40 398 femmes, dont 17 % d’étrangers, soit une densité de population de 92,04 habitants/km2, elle est la plus petite des trois communautés de Belgique, les deux autres étant la Communauté flamande et la Communauté française.

Brabançon (dialecte)

Brabançon (dialecte)

Le brabançon est un dialecte du néerlandais.

Champenois

Champenois

Le champenois est une langue d'oïl principalement parlée en Champagne.

Flamand occidental

Flamand occidental

Le flamand occidental, aussi appelé westflamand, est un groupe de dialectes du néerlandais, langue appartenant au groupe germanique des langues indo-européennes. Le flamand occidental est parlé dans diverses parties des Pays-Bas, de la Belgique et de la France.

Flamand oriental

Flamand oriental

Le flamand oriental est un dialecte du néerlandais. Quelque peu différent du flamand occidental, il n'en garde pas moins une grammaire et des expressions idiomatiques qui sont très proches. Il en diffère principalement par la prononciation. La prononciation des dialectes de Flandre orientale dépend largement de la situation géographique de ces parlers. On peut distinguer une zone centrale, où le parler est le plus caractéristique et qui suit un axe Eeklo, Deinze, la banlieue ouest de Gand, Audenarde. Pour le reste, les localités situées le long des deux principaux cours d'eau, la Lys et l'Escaut, ainsi que dans les terres situées dans l'angle en amont de leur confluent, s'apparentent plutôt aux localités de Flandre occidentale quant à la prononciation. Les localités situées dans le bassin versant de la Dendre et dans le Sud de cette province, notamment à Renaix, rejoignent, quant à la prononciation, les dialectes brabançons. Les dialectes parlés en aval du confluent de la Lys et de l'Escaut, tendent graduellement vers les dialectes d'Anvers, dont la lointaine parenté avec le brabançon est encore perceptible. Le chef-lieu de province, Gand, est quant à lui à la croisée des chemins et a conservé un dialecte aux accents brabançons, mais avec des caractéristiques sociales liées à la fonction des grandes villes. Aujourd'hui, l'influence brabançonne et anversoise parvient à sauter çà et là l'obstacle des rivière et fleuve que sont la Dendre et l'Escaut, et gagne du terrain sur le parler provenant encore de l'ouest des deux Flandres. L'influence de la périphérie anversoise et l'adoption, par les médias flamands, d'un langage familier empreint d'accents brabançons pour la diffusion de certains contenus de divertissement contribuent largement à ce qui est appelé communément l'anversisation (« verantwerpsing ») du langage familier dans l'est de la Flandre orientale tandis que l'ouest de la province, ainsi que la province de Flandre-Occidentale y résistent encore fortement.

Francique ripuaire

Francique ripuaire

Le francique ripuaire est un dialecte germanique. Il constitue l'aile la plus au nord-ouest du groupe des dialectes du moyen allemand occidental dont font aussi partie le francique luxembourgeois, le francique mosellan et le francique rhénan.

Limbourgeois

Limbourgeois

Le limbourgeois est une langue issue du groupe germano-néerlandais.

Lorrain

Lorrain

Le lorrain, ou plus précisément le lorrain roman, est une langue d'oïl. Ce terme désigne l'ensemble des dialectes romans de Lorraine qui sont par ailleurs devenus très peu usités au début du XXIe siècle puisqu'ils sont en sérieux déclin depuis les années 1930. Malgré cela, de plus en plus de personnes s'y intéressent au XXIe siècle dont des linguistes qui l'étudient.

Francisation de Bruxelles

Francisation de Bruxelles

La francisation de Bruxelles correspond à la transition qu'a effectuée Bruxelles au cours des deux derniers siècles d'une ville quasiment entièrement néerlandophone en une ville avec le français pour langue majoritaire et lingua franca. À côté d'une immigration française et wallonne, cette progression du français s'explique avant tout par la conversion linguistique de la population flamande au cours des générations.

Évolution de la population

Le graphique suivant reprend sa population résidente au 1er janvier de chaque année[41] (x 1.000)

Chiffres divers

  • Tranches d’âge : 0-14 ans : 17,17% ; 15-64 ans : 64,06 % ; + 65 ans : 18,76 % (2018)[42]
  • Espérance de vie des hommes : 79,58 ans (en 2019)
  • Espérance de vie des femmes : 84,00 ans (en 2019)
  • Taux de croissance de la population : 0,54 % (en 2019)
  • Taux de natalité : 11,4  (en 2016)
  • Taux de mortalité : 9,7  (en 2018)[43]
  • Taux de mortalité infantile : 3,4  (en 2016)
  • Taux de fécondité : 1,82 enfant/femme (en 2018)
  • Taux de migration : 1,22  (en 2007)
  • Taille moyenne des hommes : 1,817 m (en 2016)[40]

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Liste des pays par densité de population

Liste des pays par densité de population

Voici la liste des pays par densité de population, c'est-à-dire le nombre d'habitants par kilomètre carré de terres émergées. Les superficies considérées incluent les étendues d'eaux intérieures.

2019

2019

L'année 2019 est une année commune qui commence un mardi. C'est la 2019e année de notre ère, la 19e année du IIIe millénaire et du XXIe siècle et la 10e et dernière année de la décennie 2010-2019.

Malte

Malte

Malte, en forme longue la République de Malte, est un État insulaire d'Europe du Sud situé au milieu de la Méditerranée, à 93 kilomètres au sud de la Sicile. Il est constitué d'un archipel de huit îles, dont quatre sont habitées, et de plusieurs îlots et rochers. La capitale du pays, établie sur l'île de Malte, est La Valette et sa plus grande ville est Birkirkara.

Pays-Bas

Pays-Bas

Les Pays-Bas, en forme longue le Royaume des Pays-Bas, parfois appelé Hollande par métonymie, sont un pays transcontinental dont le territoire métropolitain est situé en Europe de l'Ouest. Frontaliers de la Belgique au sud et de l'Allemagne à l'est, les Pays-Bas possèdent également une frontière avec la France sur l'île de Saint-Martin (Caraïbes). Les Pays-Bas sont une monarchie constitutionnelle comptant 17,8 millions d'habitants en 2023. La ville d'Amsterdam est la capitale du royaume, bien que les institutions gouvernementales — exécutives, législatives et judiciaires — siègent à La Haye, sur la côte de la mer du Nord. Le roi Guillaume-Alexandre est chef de l'État depuis le 30 avril 2013. Les Pays-Bas sont administrés en quatre territoires autonomes : Aruba, Curaçao, Saint-Martin et le territoire européen, lui-même divisé en douze provinces, auxquels s'ajoutent trois autres communes à statut spécial, situées dans la partie outre-mer. Géographiquement, le pays dispose de caractéristiques uniques, possédant l'une des altitudes moyennes les plus faibles au monde : environ un quart du territoire en Europe est situé sous le niveau de la mer. 18,41 % de la superficie totale des Pays-Bas est couverte d'eau.

Royaume-Uni

Royaume-Uni

Le Royaume-Uni, en forme longue le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, est un pays d'Europe de l'Ouest, ou selon d'autres définitions, du Nord, situé au nord-ouest de l'Europe continentale. Le Royaume-Uni est formé de quatre nations constitutives : l'Angleterre, l'Écosse, le pays de Galles et l'Irlande du Nord. Le Royaume-Uni comprend l'île de Grande-Bretagne, la partie nord-est de l'île d'Irlande — appelée Irlande du Nord — et de nombreuses petites îles autour des deux principales îles de l'archipel britannique. L'Irlande du Nord partage une frontière terrestre avec la République d'Irlande.

Allemagne

Allemagne

L'Allemagne, en forme longue la République fédérale d'Allemagne, abrégée en RFA, est un État d'Europe centrale, et selon certaines définitions d'Europe de l'Ouest, entouré par la mer du Nord, le Danemark et la mer Baltique au nord, par la Pologne à l'est-nord-est, par la Tchéquie à l'est-sud-est, par l'Autriche au sud-sud-est, par la Suisse au sud-sud-ouest, par la France au sud-ouest, par la Belgique et le Luxembourg à l'ouest, enfin par les Pays-Bas à l'ouest-nord-ouest. Décentralisée et fédérale, l'Allemagne compte quatre métropoles de plus d'un million d'habitants : la capitale Berlin, ainsi que Hambourg, Munich et Cologne. Le siège du gouvernement est situé dans la ville de Berlin et dans la ville fédérale de Bonn. Francfort-sur-le-Main est considérée comme la capitale financière de l'Allemagne : dans cette ville se trouve le siège de la Banque centrale européenne. La langue officielle du pays est l'allemand.

2018

2018

L'année 2018 est une année commune qui commence un lundi. C'est la 2018e année de notre ère, la 18e année du IIIe millénaire et du XXIe siècle et la 9e année de la décennie 2010-2019.

Liste des pays par taux de natalité

Liste des pays par taux de natalité

Cet article présente la liste des pays par taux de natalité et par taux de fécondité.

2016

2016

L'année 2016 est une année bissextile qui commence un vendredi. C'est la 2016e année de notre ère, la 16e année du IIIe millénaire et du XXIe siècle et la 7e année de la décennie 2010-2019.

Taux de mortalité

Taux de mortalité

En démographie, le taux de mortalité est le rapport entre le nombre annuel de décès et la population totale moyenne sur une période et dans un territoire donné.

Taux de fécondité

Taux de fécondité

Le taux de fécondité peut se définir comme le rapport des naissances vivantes durant une période, généralement l'année, à un effectif convenable de femmes. L'indice synthétique de fécondité est la somme des taux de fécondité générale par âge durant une période. Il est en pratique synonyme d'indicateur conjoncturel de fécondité ou nombre moyen d'enfants par femme. Ce terme se distingue du taux de natalité, qui correspond au nombre annuel de naissances divisé par la population totale de cette année.

2007

2007

L'année 2007 est une année commune qui commence un lundi. C'est la 2007e année de notre ère, la 7e année du IIIe millénaire et du XXIe siècle et la 8e année de la décennie 2000-2009.

Histoire

Habitée dès le Mésolithique (stations dans la vallée de la Meuse), la Belgique connut une occupation humaine ininterrompue pendant la Préhistoire (nombreux sites néolithiques) puis la protohistoire (nombreux sites de l’âge du bronze et de l’âge du fer).

Dans les temps anciens, cette partie de l’Europe accueillait l’homme de Néandertal, puis l’Homo sapiens, comme en attestent divers restes dont l’homme de Spy, l’homme d’Engis et l'homme de Flavion. L’arrivée de tribus celtes à l’âge du fer (800 av. J.-C.) suivie de la conquête romaine, autour de 57 avant notre ère, marque le début de l’entrée de la Belgique dans l’histoire lorsque Jules César la désigne sous le nom de province Belgica, composante du nord de la Gaule.

Après quatre siècles durant lesquels la conquête romaine façonna la géographie politique du pays, celui-ci fut le théâtre des invasions germaniques et de nouveaux pouvoirs s’installent. Ceux-ci donnèrent naissance à la féodalité qui allait s’épanouir dans toute l’Europe durant près d’un millénaire. C’est ce que les historiens appellent le Moyen Âge qui commence avec Clovis en 476. Clovis hérita de son père, Childéric Ier, d’un petit royaume franc qui allait de l’Aisne au Rhin. Il se fit sacrer roi de tous les Francs à Reims et agrandit son royaume jusqu’à la Méditerranée.

Après les Mérovingiens, les Carolingiens en 731 prennent le pouvoir et Charlemagne agrandit son royaume en Empire européen en conquérant l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie. Le traité de Verdun en 843 partagea son Empire en trois États entre ses petits-fils. Le territoire fut partagé entre l’influence carolingienne, Francie occidentale (France), Lotharingie (Pays-Bas à l’Italie) et Francie orientale (Germanie).

La quasi-totalité de son territoire (à l’exception des principautés de Liège et de Stavelot-Malmedy) fut réunie par les ducs de Bourgogne au XVe siècle pour former un tout, les Dix-Sept Provinces.

De la fin du Moyen Âge jusqu’à la révolution politico-religieuse du XVIIe siècle, ce territoire est un centre commercial et culturel prospère mais ne forme pas encore le pays actuel. Sa quasi-totalité (à l’exception des principautés de Liège et de Stavelot-Malmedy) fait partie des Dix-sept Provinces réunies par les ducs de Bourgogne au XVe siècle, que l’on dénomme, dans les atlas du temps, Belgica Foederata ou Belgica Regia selon les époques[44].

Suivant les règles du droit féodal, la dynastie bourguignonne a hérité légitimement des territoires des ducs de Brabant et d’autres féodaux, ce qui permet à Philippe le Bon d’arrondir encore les possessions bourguignonnes par des alliances et des achats. Il peut ainsi espérer devenir assez puissant pour s’affranchir de la tutelle du royaume de France et du Saint-Empire romain germanique auxquels appartiennent ses possessions. Des cartes représentent les possessions bourguignonnes du nom de Leo Belgicus, Lion belgique. Cette dénomination allie le vieux nom de Belgique, venu de l’Antiquité à travers la relation par Jules César de la guerre des Gaules, avec le nom de l’animal qui a impressionné les croisés en Orient et dont ils ont fait un symbole de force et de beauté que l’on trouve dans l’héraldique de nombreux pays européens. Ce nom apparaît sur des cartes qui utilisent la forme générale des grands Pays-Bas pour y superposer la forme d’un lion dressé.

La défaite à la guerre et la mort du fils de Philippe le Bon, Charles le Téméraire mettent fin au rêve d’une monarchie bourguignonne. Mais, à l’avènement de Charles Quint, descendant des Bourguignons, né à Gand, considéré comme un enfant du pays et accepté par la population et les États généraux comme souverain légitime, les Dix-Sept Provinces s’inscrivent dans un vaste ensemble européen, ce qui les protège des entreprises d’annexion des rois de France, leur garantissant une indépendance de fait. Car Charles Quint respecte en principe les privilèges que sont les droits locaux arrachés au cours des siècles par les villes et principautés dans leurs luttes contre la féodalité. Il promulgue la Pragmatique sanction qui constitue ce territoire en un tout indissociable, la Généralité, ancêtre des futurs royaumes de Belgique et des Pays-Bas. Mais les tentatives des cités, comme Gand, d’imposer un accroissement de leurs libertés au détriment du pouvoir du souverain engendrent cependant la répression de celui qui est aussi roi d’Espagne, titre obtenu par héritage, et empereur d’Allemagne. Cette dignité, il l’a obtenue en se ralliant les votes de la Diète germanique.

Au XVIe siècle, Charles Quint, le descendant des ducs de Bourgogne (et autres fiefs) né à Gand est roi dans les Dix-Sept Provinces, mais aussi empereur du Saint-Empire romain germanique. Installé à Bruxelles dans le palais qui fut celui des ducs de Brabant, puis de Bourgogne, il préside les États généraux des Pays-Bas (dix-sept provinces) et octroie à celles-ci une autonomie par rapport au Saint-Empire Germanique et à l’Espagne. C’est la Pragmatique Sanction de 1549. En vertu de ses titres d’empereur germanique et des titres dont il a hérité dans les dix-sept provinces, ainsi que de son titre de roi d’Espagne, Charles Quint est un roi très chrétien investi par le pape. Il se sent chargé de la mission de lutter contre le protestantisme. Sous le règne de son fils Philippe II, roi d’Espagne qui dirige le pays depuis Madrid, la répression continue et une révolte éclate dans la population de la Généralité soutenue par une partie de la noblesse locale. Le conflit est motivé par les empiétements du pouvoir espagnol sur les libertés locales, la lutte contre le protestantisme servant de prétexte pour appesantir l’autorité de Madrid par l’intermédiaire de gouverneurs dont le duc d’Albe. Celui-ci fait mettre à mort les principaux chefs rebelles, les comtes d’Egmont et de Hornes. Il s’ensuit la guerre de Quatre-Vingts Ans qui est ponctuée de nombreuses batailles entre les troupes espagnoles et celles des États-Généraux, mais aussi d’intrusions guerrières venues d’Allemagne et de France. À l’issue de ce conflit, les Dix-Sept Provinces et le nord sont scindés. La Belgica Foederata — les futurs Pays-Bas — devient indépendante, tandis que la Belgica Regia — la Belgique actuelle sans les deux principautés de Liège et de Stavelot-Malmedy — retombe sous l’autorité espagnole.

Le sac d'Anvers par les tercios espagnols révoltés.
Le sac d'Anvers par les tercios espagnols révoltés.

L’apparition du protestantisme engendre une répression, déjà sous Charles Quint, qui sera amplifiée sous le règne de Philippe II, son fils. Philippe, qui réside en Espagne, n’est pas ressenti comme souverain local contrairement à son père. Il ne fait d’ailleurs rien pour cela. Au contraire et il en résultera une véritable révolution anti-espagnole dont les mobiles mêlent la revendication de la liberté religieuse au refus de taxations de plus en plus lourdes. Mais, finalement, c’est seulement la partie nord des Pays-Bas qui devient indépendante, portant d’abord le nom de Belgica Foederata (« Belgiques Fédérées »), le futur Nederland, tandis que le sud, Belgica Regia (« Belgiques Royales »), représentant la future Belgique reste sous la domination des Espagnols. Ceux-ci, essentiellement l’armée et certains nobles locaux acquis aux Espagnols, composent de mauvais gré avec les États généraux des Pays-Bas du sud représentant la noblesse, l’Église et la bourgeoisie. La scission d’avec les Pays-Bas du nord engendre d’ailleurs des guerres avec ceux-ci, jalonnées, en plus, de soulèvements au sud. D’autre part, les tentatives de conquête française entraînent des batailles et des pillages qui achèvent de faire du XVIe siècle, un « siècle de malheur ».

Les puissances européennes veulent s’approprier le pays. La France et l’Espagne s’affrontent militairement durant les XVIIe et XVIIIe siècles. Même l’Angleterre intervient lors des campagnes du duc de Marlborough.

Vient alors la transmission du pouvoir des Habsbourgs d’Espagne à ceux d’Autriche en 1713-1714. Le régime installé par l’empereur d’Autriche s’engage, par traité, à respecter « leur autonomie séculaire, leur indépendance intérieure… coutumes et libertés »[45] que les États généraux, la bourgeoisie et la noblesse n’ont cessé de défendre. D’autant plus que la découverte, à Bruxelles, de chartes et traités remontant à des siècles, et qui avaient été dissimulés au moment les pires de la domination espagnole, ravive un esprit national dans les Pays-Bas du sud. À Vienne est installé un bureau belge et, à Bruxelles, siège un gouverneur. En Belgique existe, chez les intellectuels, deux camps, l’un est partisan du retour intégral aux traditions, l’autre, influencé par les idées des Lumières prône des idées démocratiques comme celles défendues par les encyclopédistes. Une tentative de réforme de l’empereur Joseph II prétend introduire des réformes, comme la suppression de plusieurs congrégations religieuses et la diminution du nombre de jours chômés. En réaction, l’opinion publique se soulève. C’est la révolution brabançonne. Les États généraux lèvent une armée sous le commandement du général Jean-André van der Mersch et l’armée autrichienne est battue à la bataille de Turnhout en 1789. Les vainqueurs installent alors un régime d’indépendance sous le nom d’États belgiques unis. Mais les luttes intestines entre les conservateurs groupés derrière l’avocat van der Noot et les progressistes de l’avocat Vonck minent le nouveau régime et affaiblissent sa défense, d’autant plus que van der Meersch, le chef emblématique de l’armée, est emprisonné par le camp conservateur qui a pris le dessus. Les Autrichiens en profitent pour revenir en force et battre les troupes nationales.

La bataille de Fleurus en 1794.

La restauration autrichienne ne dure pas, car les armées de la Révolution française envahissent une première fois le territoire en 1792 avec la bataille de Jemappes, mais celui-ci repasse sous le contrôle de l'empereur à l'issue de la bataille de Neerwinden (18 mars 1793). Au lendemain de la bataille de Fleurus, les coalisés abandonnent la Belgique et battent en retraite dans le Saint-Empire romain germanique. Les Impériaux perdent définitivement le contrôle de cette région. Les Français prennent Bruxelles (10 juillet) et Anvers (27 juillet) alors que le corps expéditionnaire anglais est rembarqué. Le territoire devient français à la suite du Traité de Campo-Formio. Il s'ensuit d'abord les nombreuses destructions et aliénations de biens patrimoniaux (ventes comme bien national) et plus tard, les levées militaires de conscrits entraînées par les guerres de Napoléon Ier.

À la chute de l’Empire français, les grandes puissances décident, lors du traité de Vienne, de réunir la Belgique avec les anciennes Provinces-Unies pour reformer l’ancien Leo Belgicus du temps des ducs de Bourgogne. C’est la création du Royaume uni des Pays-Bas dont le roi appartient à la famille d’Orange-Nassau qui descend d’un des initiateurs, au XVIe siècle, de la révolution contre l’Espagne. L’amalgame des provinces belges et néerlandaises maintient les deux capitales, La Haye dans le nord et Bruxelles dans le sud. Mais, en fait, le pouvoir est à La Haye.

En deux siècles, de telles différences sont apparues entre les deux parties des grands Pays-Bas reconstitués que la partie méridionale se soulève contre le Nord et cette nouvelle révolution aboutit à l’indépendance. Les Belges s’unissent, de la gauche libérale à la droite cléricale. C’est l’unionisme qui se dresse contre la domination, dans la politique et l’armée, des populations du Nord contre celle de la Belgique. Alors que cette dernière est la plus peuplée, son influence est minorée.

La Révolution belge, qui éclate à Bruxelles en 1830, met fin à l’amalgame avec les Pays-Bas, les Belges rejetant définitivement la prédominance économique et linguistique imposée par la dynastie de La Haye. Après des combats qui embrasent tout le pays et l’intervention des grandes puissances qui contraignent le roi de Hollande à renoncer à ses prétentions, la partie méridionale du royaume des Pays-Bas devient, en 1831, une monarchie constitutionnelle sous le nom de « royaume de Belgique ». Le trône en est d'abord offert au duc de Nemours (fils du roi des Français Louis-Philippe Ier), lequel décline l'offre, craignant l'hostilité des grandes puissances européennes à un retour de l'influence française en Belgique à peine quinze ans après la chute de Napoléon, qui avait inclus la Belgique dans l'empire français à la suite de la conquête par la Ire République française. Finalement, le , c'est le prince allemand Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha, oncle de la reine Victoria, qui devient Léopold Ier, premier roi des Belges.

L’histoire de la Belgique indépendante est marquée par une industrialisation précoce, par la colonisation du Congo, par les deux guerres mondiales et par l’émergence de conflits politiques entre les deux principales communautés linguistiques du pays, les Flamands, d’expression néerlandaise, et les Wallons, francophones.

À partir de 1970, le pays s’oriente progressivement vers le fédéralisme, ce qui aboutit à la création de six entités fédérées : trois communautés (flamande, française et germanophone) et trois régions (flamande, wallonne et de Bruxelles-Capitale). Celles-ci sont dotées d’une autonomie législative. Le caractère fédéral de l’État est reconnu officiellement depuis 1993.

Les Archives générales du Royaume conservent les archives des institutions centrales des Pays-Bas bourguignons, espagnols et autrichiens jusqu’en 1795, des organismes publics centraux de la période française (1795-1815) et de celle du royaume des Pays-Bas (1815-1830). Elles conservent également les archives des institutions centrales du gouvernement national, puis fédéral, de la fondation de la Belgique (1830) à nos jours, à l’exception des ministères de la Défense et des Affaires étrangères.

Préhistoire

Iguanodon bernissartensis, espèce type de son genre (vue d’artiste).
Iguanodon bernissartensis, espèce type de son genre (vue d’artiste).
Engis 1, crâne d’un homme du néolithique, un des crânes découverts par Philippe-Charles Schmerling en 1830 à Engis - Collection du Grand Curtius.
Engis 1, crâne d’un homme du néolithique, un des crânes découverts par Philippe-Charles Schmerling en 1830 à Engis - Collection du Grand Curtius.

Dès le Crétacé supérieur, on a découvert que des iguanodons vivaient en Europe. En effet, l’iguanodon a été découvert au XIXe siècle dans les mines de charbon à Bernissart avec un troupeau de plus d’une trentaine de squelettes fossiles, pour la plupart presque complets. Ces fossiles sont actuellement exposés au Muséum des sciences naturelles à Bruxelles et au Musée de l’Iguanodon à Bernissart. Les plus anciennes traces humaines en Belgique ont été trouvées au site de la Belle-Roche à Sprimont, et témoignent d’une occupation ancienne d’environ 500 000 ans.

Il s’en fallut de peu pour que l’homme de Néandertal, découvert en 1856, ne porte le nom de la localité belge de Spy. C’est là qu’en 1886 les restes de deux squelettes humains furent identifiés comme étant contemporains de ceux de Néandertal : l’homme de Spy. Dès 1830, des restes humains sont retrouvés à Engis, mais ils ne furent pas directement reconnus comme appartenant à un homme fossile. Au cours du XXe siècle, de nombreuses stations paléolithiques et mésolithiques ont été découvertes dans la vallée de la Meuse, principalement dans des abris sous roches et des cavernes naturelles (Hastière, Han-sur-Lesse, Sclayn) mais aussi en terrain découvert (Namur). Au Néolithique (vers 4 000 av. J.-C. en Belgique), la population humaine gagne les plateaux d’Ardenne, du Condroz, ainsi que les plaines de Flandre et de Hesbaye : de nombreux sites d’occupation ont été étudiés.

Protohistoire

Outre de nombreux éperons barrés dans la vallée de la Semois, plusieurs centaines de tombelles de l’âge des métaux ont été identifiées à travers tout le pays. Le territoire se trouvait en effet dans la zone d’influence de la civilisation celte.

Antiquité

La conquête romaine intervient en Gaule autour de 57 avant notre ère. Conquise par Jules César sur les Celtes, la province romaine de Gallia Belgica réunit les territoires compris entre la Seine et le Rhin. La plus vieille utilisation des termes Belgae et Belgica qui nous est parvenue est dans les Commentaires sur la guerre des Gaules de Jules César. Il divise la Gaule qu’il a conquise en trois parties : les Gaulois proprement dits, les Aquitains et les Belges. Ces derniers sont séparés des Gaulois par la Seine et la Marne. Sous Auguste, la Gaule est divisée par Marcus Agrippa en trois provinces et l’une d’entre elles porte le nom de Belgica. Cette dernière sera réorganisée sous Domitien qui la divise en trois nouvelles provinces, Gaule belgique, Germanie inférieure et Germanie supérieure. En 297, la Gallia Belgica est encore divisée en Belgica Prima, Belgica Secunda et Maxima Sequanorum. La Belgique actuelle est un reste de ces provinces romaines.

Moyen Âge

Une arrivée graduelle de tribus germaniques franques à partir du début du IVe siècle et durant le Ve siècle profite de la lente désagrégation du pouvoir romain en Gaule ; le territoire passe aux mains des Mérovingiens, unifiés sous l’autorité de Clovis. Il meurt en 511. Renversés en 731 à la faveur d’un coup d’État, les derniers rois mérovingiens cèdent le pouvoir aux Carolingiens. En 843, lors du traité de Verdun, l’empire est partagé entre les petits-fils de Charlemagne. Le territoire de l’actuelle Belgique passe aux mains de Lothaire, avant d’être partagé entre le royaume de France et ce qui deviendra l’empire germanique. Peu à peu, des entités politiques plus ou moins indépendantes se constituent sur le territoire de la future Belgique : comté de Flandre, duché de Brabant, principauté de Liège. À la fin du Moyen Âge, par le jeu des alliances et des mariages, l’essentiel du territoire de la Belgique passe entre les mains des ducs de Bourgogne. Le troisième duc de Bourgogne, Philippe le Bon, le grand unificateur, unira le pays sous le nom de Leo Belgicus, comme en témoigne une carte officielle de l’époque. Après la chute de son fils, Charles le Téméraire et parce que celui-ci n’avait qu’une fille, Marie de Bourgogne, le pays, par son mariage, passera sous l’autorité des Habsbourg, laquelle culminera sous le règne de Charles Quint (petit-fils de Marie de Bourgogne).

C’est du Moyen Âge et surtout de la dynastie bourguignonne que date un découpage du territoire préfigurant, plus ou moins, les futures provinces. C’est aussi l’âge où les cités arrachent aux seigneurs féodaux des droits que l’on appelle les « privilèges ». Les ducs de Bourgogne ont cherché à les remettre en cause, mais ils se sont heurtés à divers soulèvements populaires et ont dû se résoudre à s’adresser aux états généraux pour obtenir des contributions financières et militaires.

Époque moderne

En 1500, le futur empereur Charles Quint, descendant des ducs de Bourgogne, nait à Gand. Il est considéré comme un enfant du pays et est élevé à Malines par sa tante Marguerite d’Autriche avant de prêter serment à Bruxelles pour devenir roi. Son héritage comprend l’Espagne et les Dix-Sept Provinces et il parvient à se faire élire par la diète germanique empereur du Saint-Empire romain germanique. Par la Pragmatique Sanction de 1549, il acte définitivement l’union juridique des Dix-Sept Provinces sous un même souverain tout en appesantissant son pouvoir sur la principauté de Liège qui conserve une indépendance interne sous ses princes-évêques[46]. C’est l’époque où la région profite de l’essor d’Anvers, première place boursière mondiale, qui relie l’Inde à l’Amérique.

Libération de Leyde, 3 octobre 1574.
Libération de Leyde, 3 octobre 1574.

Mais l’unité des Pays-Bas sera brève dès lors que les guerres de Religion et les appétits politiques la feront voler en éclats. La guerre de Quatre-Vingts Ans, de 1568 à 1648, finira par diviser le territoire en deux : une république fédérale dans le Nord, les Provinces-Unies (Belgica Foederata), protestantes, et, dans le Sud, les Pays-Bas méridionaux (Belgica Regia), catholiques, toujours dirigés par la couronne des Habsbourg espagnols. Sous Charles Quint, le pouvoir reste dévolu à ce que l’on peut considérer comme un gouvernement local hérité de l’époque des ducs de Bourgogne et qui s’appelle le Conseil d’État. Il est composé de seigneurs et présidé par des gouverneurs, dont, notamment, la « gouvernante » Marie de Hongrie. La défense des droits locaux face à l’autorité étrangère était une des principales préoccupations d’une partie de la noblesse qui, en cela, rencontrait l’approbation du peuple qui avait lui-même bénéficié, au long des siècles, de la conquête des droits arrachés par les cités contre les pouvoirs féodaux et défendus par les États généraux. La manifestation la plus importante en fut le « compromis des Nobles » qui dressa la noblesse des Pays-Bas du Nord et du Sud contre les abus du fils de Charles Quint, Philippe II. Celui-ci, après avoir assisté à Bruxelles à l’abdication de son père, résida toute sa vie en Espagne, s’efforçant de réduire les droits de ses sujets du nord. Il en résulta des persécutions, dont l’exécution sur la Grand-Place de Bruxelles des comtes d’Egmont et de Hornes, les principaux meneurs du Compromis des Nobles dans la défense de ce que l’on appelait les « privilèges », le mot recouvrant les divers droits qui avaient été conquis au long des siècles contre les abus du pouvoir. À cela se mêlait une guerre de religion entre les catholiques et les protestants. La persécution des Espagnols catholiques contre les protestants et leurs abus de pouvoir contre tout le monde entraînèrent des alliances de circonstance entre protestants et catholiques contre l’Espagne. Il en résulta une longue suite de ravages et d’exécutions dus à une longue guerre contre le pouvoir espagnol sous l’autorité du prince Guillaume d’Orange-Nassau, dit le Taciturne, un catholique qui avait été un des proches de Charles Quint, mais qui finit par passer dans le camp protestant lorsqu’il dut se résigner à se retirer dans les Pays-Bas du Nord (Belgica Foederata). Les Pays-Bas du Nord parvinrent finalement à l’indépendance après ce que l’on a appelé « le siècle de malheur », ceux du Sud représentant la future Belgique restant sous l’autorité espagnole. Cette partie comprend à peu près tout le territoire de la Belgique moderne, à l’exception de la Principauté de Liège, mais en incluant le Nord de la France pas encore conquis mais convoité par la monarchie française.

En plus des luttes contre l'autorité des souverains étrangers qui affirmaient, de longue date, avoir des droits sur le pays hérités de l'époque féodale, il fallait compter avec les souverains français, et notamment Louis XIV qui affirmait des prétentions sur la possession des Pays-Bas (ancien territoire des Francs Saliens). Le pays fut donc le théâtre de beaucoup de batailles des guerres franco-espagnoles et franco-autrichiennes auxquelles étaient mêlées les populations comme victimes ou acteurs, de nombreux généraux étant issus de la noblesse locale, tels Bernard de Fontane ou Tilly (qui gagna, en Europe centrale, la bataille de la Montagne Blanche). Venant après les malheurs du XVIIe siècle, ceux du XVIIIe siècle valurent au pays de porter le surnom de « champ de bataille de l'Europe » (une réputation qui sera renforcée par les deux guerres mondiales).

En 1713, les Pays-Bas méridionaux, après avoir fait partie des Pays-Bas espagnols, sont rattachés à la branche autrichienne des Habsbourgs et deviennent les Pays-Bas autrichiens sous la gouverne de Charles VI (1685-1740). La Pragmatique Sanction, que ce dernier signe en 1713, permettra à sa fille aînée Marie-Thérèse (1717-1780) d'hériter de l'empire. Celle-ci fait plusieurs réformes et crée notamment l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts (1772), qui sera surnommée « la Thérésienne ». Son fils Joseph II (1741-1790) est un despote éclairé qui veut réformer en profondeur l'administration du pays. À cette fin, il prend une imposante série de mesures qui lui attirent les foudres de la noblesse ainsi que du clergé catholique, dont il brise le monopole par son Édit de tolérance, proclamé en 1781[47].

Révolutions de 1789 et annexion française

La Belgique intégrée dans la Première République Française.
La Belgique intégrée dans la Première République Française.

La Révolution liégeoise débute en 1789 en l'absence du prince-évêque, les mouvements révolutionnaires éclatent alors presque simultanément à Paris et à Liège. En 1789 éclate à Bruxelles une nouvelle révolution qui couvait depuis 1787, cette fois contre les abus de l'absolutisme autrichien. C'est la Révolution brabançonne. L'armée autrichienne est battue à Turnhout et les révolutionnaires proclament les États belgiques unis. Les chefs de Bruxelles et de Liège tentent de s'entendre, mais aucune des deux révolutions ne peut se maintenir longtemps du fait des luttes intestines à Bruxelles entre statistes (les conservateurs) et vonckistes (les libéraux) et par le retour à Liège du prince-évêque appuyé par la Prusse. La force armée autrichienne revient alors en force à Liège et à Bruxelles[48]. Elle se heurte aux forces françaises commandées par le général Dumouriez. Celui-ci remporte la victoire, mais réprime violemment, le , une manifestation à Bruxelles pour l'indépendance de la Belgique[49].

En France, l'abolition de la royauté est proclamée en septembre 1792 aboutissant à la naissance de la Première République française. Les citoyens de Liège votent le rattachement à la République française en 1793 dans l'élan de la Révolution liégeoise. Après les campagnes militaires de 1794 de la Révolution française, les Pays-Bas autrichiens sont annexés par la Première République française le 1er octobre 1795[50]. Les États généraux des Provinces-Unies, qui avaient assuré le rôle de corps souverain suprême des institutions tant sous le régime espagnol que sous le régime autrichien, sont abolis. La Révolution liégeoise, progressiste et influencée par la philosophie des Lumières se distingue alors de la Révolution brabançonne plutôt conservatrice et qui est même parfois appelée « contre-révolution ». Cette distinction se remarque également dans l'attitude vis-à-vis de la République française. Ainsi, dans le cas de Liège, le rattachement à la France, préparé par les autorités françaises installées sur place, est largement plébiscité par la population. Par contre, le rattachement à la France des Pays-Bas autrichiens est marqué par une très forte abstention.

Le régime français s'installe pour longtemps, entraînant une conscription militaire de plus en plus lourde. Il en résulte une opposition qui finit par aboutir à une guerre des Paysans, surtout dans la partie wallonne et, notamment dans l'Ardenne, contrée forestière accidentée propice à une guérilla dans laquelle s'activent les chefs Magonette et Géna. En 1814, l'Empire français est vaincu et renversé par la Sixième Coalition, puis en 1815, après le retour éphémère de Napoléon, par la Septième Coalition.

Après la chute définitive de Napoléon, les grandes puissances victorieuses, qui décident de démembrer l'empire français, réunifient d'autorité, au Congrès de Vienne, les anciens Pays-Bas de l'époque de Charles Quint dans le but d'en faire un État tampon. Cette construction politique, le royaume uni des Pays-Bas, ne durera pas et aboutira à la Révolution belge de 1830.

XIXe siècle et Révolution belge de 1830

Les anciennes frontières de la Belgique, avant le traité des XXIV articles de 1839, comprenaient l'actuel Grand-duché de Luxembourg et l'actuel Limbourg néerlandais.
Les anciennes frontières de la Belgique, avant le traité des XXIV articles de 1839, comprenaient l'actuel Grand-duché de Luxembourg et l'actuel Limbourg néerlandais.

La réunification ne tient pas. Sous le pouvoir jugé trop « napoléonien » de Guillaume Ier, la restriction des libertés politiques et religieuses, la sous-représentation politique et l'« exploitation fiscale » des provinces méridionales font naître une opposition catholique et libérale qui aboutit à une alliance entre ces deux grands courants d'opinion du Sud du pays. Cet unionisme devient « spécifiquement belge et énonce des griefs spécifiquement belges »[51]. L'autorité du régime périclite alors dans le Sud, un climat pré-révolutionnaire règne, le roi ne pouvant se maintenir en Belgique que par l'usage de la force[52].

À sa création en 1830, la Belgique était peuplée en majorité de néerlandophones mais était dirigée par des francophones, dont de nombreux Flamands : en effet, toute la bourgeoisie et toute la noblesse flamandes parlaient français. La Cour, la classe politique, la magistrature, les milieux d'affaires s'exprimaient en français. Plus tard, les Flamands ont lutté pour voir reconnaître officiellement leur langue. Cette lutte fut longue : ce n'est qu'en 1898 avec l'adoption de la loi Coremans-De Vriendt dite « Loi d'Égalité », que le néerlandais deviendra une langue officielle.

La révolution belge de 1830 entraîne la défaite de l'armée hollandaise. Malgré une courte tentative de retour offensif, les Hollandais doivent renoncer à la Belgique avec l'accord des grandes puissances qui veulent éteindre au plus vite un foyer de sédition comme l'était Bruxelles, où grouillaient des réfugiés politiques de toute l'Europe : nostalgiques de la République et de l'Empire français, intrigants appartenant à des sectes politiques comme la Charbonnerie, les derniers partisans de Babeuf, ainsi que Buonarroti et des Polonais rescapés de la répression tsariste et même des exilés sud-américains.

Dans son ouvrage Talleyrand le prince immobile[53], l'historien Emmanuel de Waresquiel consacre un chapitre entier, intitulé « La Belgique et la paix », au rôle très important joué par Talleyrand - ambassadeur de France auprès du Royaume-Uni depuis l'accession au trône de Louis-Philippe -, dans le processus conduisant à la reconnaissance de l'indépendance belge par les puissances européennes signataires des traités qui, en 1815, ont incorporé les provinces belges au Royaume des Pays-Bas.

Le soulèvement belge éveillait la perspective de voir les événements belges contaminer d'autres pays, alors que les suites du soulèvement polonais contre les Russes et leurs échos en Allemagne ne sont pas éteints.

Dans l'esprit des représentants des puissances, en particulier du Royaume-Uni, au congrès de Vienne, durant lequel Talleyrand représentait déjà la France - jusqu'au retour de Napoléon lors des Cent-Jours -, le Royaume des Pays-Bas devait être un État tampon destiné à bloquer les visées expansionnistes françaises. «Toute la politique anglaise va donc consister à se prémunir contre la France en faisant construire le long de la frontière des Pays-Bas une ligne de forteresses destinées à surveiller et contenir son vieil ennemi » [53]. Il s'agissait pour les Anglais de préserver leur commerce international en gardant le contrôle sur l'Escaut et le port d'Anvers.

Talleyrand va s'efforcer de réduire cet antagonisme partagé par les autres puissances, en particulier la Prusse, en participant activement aux « conférences sur le règlement de la crise belge (qui) s'ouvrent à Londres le 4 novembre 1830 » et vont se prolonger jusqu'en janvier 1832. Il va défendre avec opiniâtreté l'idée de l'indépendance et de la neutralité de la Belgique, tout en essayant - sans succès - d'obtenir quelques concessions territoriales au profit de son pays. « Au-delà des résultats, ces deux années de marathon diplomatique constituent à elles seules une performance pour un homme de presque quatre-vingts ans.»[53].

Déroute d'une division hollandaise par la porte de Flandre.
Déroute d'une division hollandaise par la porte de Flandre.

Cette seconde indépendance belge en moins de cinquante ans aboutit à la reconnaissance par les puissances d'un État neutre, dans un premier temps sous l'autorité d'un gouvernement provisoire et d'un congrès national. Avec l'installation de Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha comme premier roi des Belges, la Belgique devient une monarchie constitutionnelle et une démocratie parlementaire. L'unionisme entre catholiques et libéraux, scellé en 1827-1828, est consacré par un compromis en 1830 : la construction d'un État libéral où il n'y a pas de politique anticléricale et où le catholicisme est reconnu comme religion de la majorité, le tout fondé sur une constitution intouchable à leurs yeux, qui garantit un nombre élevé de libertés comparé aux autres lois fondamentales de l'époque[54].

Cet unionisme se transforme après l'indépendance en « une coalition électorale et gouvernementale permanente, constituée de membres modérés des deux partis qui n'ont pas oublié les leçons de la Révolution brabançonne »[55]. Le pays est alors dirigé par une oligarchie élue au suffrage censitaire et capacitaire à représentation majoritaire[56], dont la langue est de facto le français[57]. L'unionisme persistera tant que la peur d'une annexion néerlandaise ou française sera forte. Les libéraux créent ensuite leur parti et il s'ensuivra une période avec un système bipolaire entre tendances libérales et catholiques. L'apparition d'un parti catholique organisé en 1869 voit les conservateurs en 1884 s'installer au pouvoir pendant trente ans, et les socialistes créent le parti ouvrier en 1885. Le pays connaît le vote plural à représentation proportionnelle le et – plus tardivement et par étapes – le suffrage universel ainsi que les premières avancées en matière de droits linguistiques comme la loi Coremans-De Vriendt en 1898. Il faut toutefois attendre le pour voir une version complète en néerlandais de la Constitution officiellement reconnue[58], et 1991 pour la version en allemand[59].

Grâce à une industrialisation précoce dès les débuts de la révolution industrielle au XIXe siècle, favorisée par des territoires dotés de charbon et densément peuplés, la Belgique connaît une forte expansion économique et devient une puissance industrielle importante[60]. Par l'interventionnisme de l'État, le pays se dote rapidement du premier réseau ferroviaire du continent européen, qui restera le plus dense[61].

Au cours des cinq années suivant la Révolution belge, la Société générale de Belgique investit dans une quarantaine d'entreprises belges, dont quinze aciéries et sept grandes mines de charbon, introduites en Bourse de Bruxelles, qui vit alors l'essor le plus rapide de l'histoire des bourses de valeurs. La forte croissance économique mondiale des années 1830 fait doubler la production de charbon belge. La Belgique est le berceau d'avancées technologiques dans de nombreux domaines comme la chimie avec la découverte d'un procédé de fabrication industrielle de la soude par Ernest Solvay.

Par l'initiative de son deuxième roi, Léopold II, qui a reçu l'État indépendant du Congo à titre privé après la Conférence de Berlin en 1884-1885 afin d'éviter un conflit ouvert entre les grandes puissances, la Belgique devient un empire colonial en 1908 après que le roi a légué l'administration de son domaine à l'État belge pour faire face à ses dettes liées à ses nombreuses réalisations en Belgique. La reprise par l'État de l'administration du Congo (77 fois la superficie de la Belgique actuelle) s'impose à la fin de 1905 après notamment le rapport d'une commission d'enquête déplorant l'exploitation des populations congolaises et les abus subis sous l'occupation de Léopold II, particulièrement pour la récolte du caoutchouc naturel[62]. En 1955, le roi Baudouin, au cours d'un voyage au Congo, instruira l'administration locale de ne plus verser aux créanciers de Léopold II les fonds récoltés. Le Congo avait remboursé quatre fois les sommes dues aux puissances occidentales qui avaient parrainé Léopold II dans sa mission d'exploitation des matières premières. Cinq ans plus tard, le Congo accédera à la souveraineté internationale à l'instigation, entre autres, des États-Unis d'Amérique.

XXe siècle

Première Guerre mondiale

Fantassins de la Garde civique participant à la défense de Liège en août 1914.
Fantassins de la Garde civique participant à la défense de Liège en .
Soldats de l'occupation allemande à Liège durant la Première Guerre mondiale.
Soldats de l'occupation allemande à Liège durant la Première Guerre mondiale.

En 1914, la Première Guerre mondiale éclate. L'Empire allemand ignore la neutralité de la Belgique et l'envahit en appliquant le Plan Schlieffen pour prendre à revers les armées françaises. Après la bataille de Liège, bataille d'arrêt livrée du 5 au 16 août par l'armée belge appuyée sur les forts de la ceinture fortifiée établie en avant de la ville, c'est la victoire de Haelen contre les Uhlans appuyé par de l'infanterie, puis le siège d'Anvers qui commence le 25 août par des sorties de l'armée de campagne surgissant de la ceinture fortifiée édifiée à plus ou moins vingt kilomètres de la ville. Repoussés trois fois les Allemands parviennent en vue de la deuxième ceinture de forts le 26 septembre et commencent le siège proprement dit avec leur grosse artillerie. Le 5 octobre, la troisième ceinture, qui est constituée de forts du XIXe siècle, est écrasée et l'armée belge doit se retirer le 8 octobre. Ainsi, en agissant sur les arrières de l'armée allemande, l'armée belge a contribué à soulager l'armée française attaquée au nord-est de la France. Les soldats belges sont d'autant plus motivés que l'ennemi se livre à de nombreuses atrocités contre la population en invoquant que des francs-tireurs civils combattent en guérilla[63]. Ce sont surtout les combats devant Liège et à Haelen qui, en retenant 150 000 soldats allemands, privèrent l'état-major allemand de disposer de tous ses effectifs lors de la bataille de la Marne, ce qui explique le vide laissé entre les armées allemandes à un moment crucial de la bataille, ce dont le général Joffre sut tirer parti en y lançant ses troupes. Aussi, la presse française ne tarit-elle pas d'éloges sur la résistance de la Belgique. Comme l'écrit L'Écho de Paris : « Nous, Français, nous devons aux Belges, plus que de l'admiration, nous leur devons une inoubliable reconnaissance », « Une page glorieuse de l'histoire contemporaine » écrit encore le quotidien français Le journal[64]. Malgré tout, la Belgique sera finalement presque entièrement occupée. Finalement, pour préserver un dernier morceau de territoire national commence alors, du 20 octobre au 17 novembre, une très dure bataille entre les belgo-franco-britanniques retranchés derrière le fleuve Yser et l'armée allemande qui lance des assauts répétés qui lui coûtent beaucoup de pertes. Des inondations de la basse plaine renforcent encore la défense alliée et, finalement, l'empereur d'Allemagne venu assister à ce qu'il croit devoir être un triomphe, doit repartir. Pour l'Empire allemand, l'espoir est perdu de foncer à travers les plaines maritimes en contournant les alliés, surtout les Français. Le gouvernement belge, installé à Sainte-Adresse en France, y restera durant toute la guerre, mais le roi Albert Ier reste au commandement de l'armée qui combat pendant quatre ans sur les rives de l'Yser défendant le dernier morceau de territoire resté libre[65].

En Belgique occupée, l'occupant allemand installera, dès 1915, une Flamenpolitik destinée à diviser la Belgique en deux États satellites de l'Allemagne, la Flandre et la Wallonie.

En Afrique, l'armée du Congo belge épaule les forces britanniques et remporte plusieurs victoires contre les forces de l'Afrique orientale allemande, jusqu'à la prise de Tabora le dans le cadre d'une concertation très générale avec les Britanniques. Aussi, faudra-t-il beaucoup d'efforts pour que l'Empire britannique – qui compte s'approprier la totalité de la colonie allemande – concède l'établissement d'une base militaire à Kisumu[e],[66] puis à Mwanza afin de permettre l'approvisionnement des troupes via la ligne de chemin de fer reliant ces villes au port de Mombasa.

Après la guerre, la quatrième partie du traité de Versailles de 1919, appelée « Accords Orts-Milner » donne à la Belgique les territoires du Ruanda-Urundi[67].

Le traité donne aussi, à l'est de la Belgique, la circonscription prussienne d'Eupen-Malmedy, rattachement sanctionné par un plébiscite controversé. Historiquement, le territoire d'Eupen avait appartenu jusqu'en 1815 au duché du Brabant (les Pays d'Outre-Meuse et le duché de Limbourg), Sankt-Vith faisait partie du duché de Luxembourg et Malmedy de la principauté abbatiale indépendante de Stavelot-Malmedy. Le vote n'est pas à bulletin secret, ce qui fait craindre aux électeurs des représailles : seuls 271 sur 33 726 électeurs déclarent leur attachement à la Prusse[68]. La libération est également l'occasion pour le roi d'instaurer le suffrage universel masculin, grâce à une « petite entorse » au droit constitutionnel belge[69].

Entre-deux-guerres

Durant l'entre-deux-guerres, l'histoire de la Belgique est similaire au reste de l'Europe occidentale : une reconstruction énergique durant les années folles, une crise économique entre 1931 et 1935, l'émergence de partis fascistes avec la flambée rexiste de 1936-1937 autour de Léon Degrelle et le VNV flamand de Staf Declercq. Les mouvements wallons et flamands connaissent aussi une radicalisation et un raffermissement après la période de patriotisme belge à la fin de la guerre. En 1934, le roi Albert Ier décède inopinément et son fils Léopold III lui succède. Mais, l'instabilité ministérielle et les divisions nationales s'aggravent, suscitant l'apparition, dans une partie de l'opinion publique, d'un courant de pensée politique autoritaire prônant un ordre fort dont on dit qu'il ne laisse pas le roi indifférent. Malgré ce qui semble avoir été une tentative de putsch menée en amateur par Léon Degrelle, chef du parti REX, partisan de Mussolini et tenté par l'exemple d'Hitler, la démocratie est protégée, le roi ne faisant rien pour favoriser une dérive anti-démocratique. En 1936, sous son impulsion et avec l'appui du parlement et du gouvernement, la Belgique dénonce l'alliance de 1920 avec les Franco-britanniques et se replie dans une stricte neutralité, affirmant refuser toute coopération avec les états-majors alliés, alors même que la menace hitlérienne s'affirme aux frontières. Il s'agit de ne pas provoquer l'Allemagne, vu l'état d'insuffisance de la défense belge. C'est aussi l'insuffisance des anciens alliés français et britannique, tant sur le plan militaire que politique, qui motive la politique de neutralité accompagnée d'un imposant programme de réarmement. Le sacrifice de la Tchécoslovaquie abandonnée par les puissances à l'appétit d'Hitler, lors du traité de Munich, donne tout à craindre de futures revendications allemandes sur la Belgique si les puissances européennes abandonnent celle-ci comme elles ont abandonné la Tchécoslovaquie. Le roi, qui a des contacts dans l'aristocratie britannique, sait par ceux-ci que le gouvernement britannique a cru pouvoir apaiser les appétits de conquête de Hitler en lui offrant le Congo, quitte à obliger par la force la Belgique à accepter. Hitler, surtout intéressé par ses visées d'expansion à l'est, ne s'intéresse pas à ce projet, d'autant plus que l'Allemagne n'a pas les moyens militaires d'intervenir en Afrique. Mais il est clair que la Belgique doit pouvoir se défendre contre les tentatives de l'assujettir dans une combinaison reprenant le marchandage de Munich conclu sur le dos de la Tchécoslovaquie. Mais l'ennemi reste avant tout l'Allemagne. La Belgique doit pouvoir se défendre seule, dans la crainte que les Britanniques, et peut-être même les Français ne garantissent pas de la secourir. C'est le sens du régime de la neutralité armée voté par le parlement, une solution qui pourrait, espère-t-on, éviter d'être entraîné dans un conflit entre l'Allemagne et les Franco-britanniques. Dès 1938, il apparaît clairement que la Belgique et la France sont visées par l'impérialisme allemand. Alors que la Belgique est en plein réarmement sous les apparences de la neutralité, des informations sont communiquées secrètement à la France révélant que les services de renseignement ont acquis la conviction que l'attaque allemande se ferait par le Sud de l'Ardenne belge. En atteste le général en chef français Maurice Gamelin qui révèle dans son livre de mémoires – Servir – qu'il avait avec le roi des Belges en personne, Léopold III, une communication directe grâce aux attachés militaires[70]. Mais ce général n'en tire aucun profit pour organiser sa stratégie, préférant s'en remettre à l'avis du maréchal Pétain qui avait déclaré l'Ardenne impraticable pour une armée moderne. Or, c'est bien par là que se manifestera l'offensive principale de la Wehrmacht.

Seconde Guerre mondiale

En , la Belgique est de nouveau envahie par l'Allemagne. Commence alors la campagne des 18 jours. Tandis que l'armée des Pays-Bas reflue précipitamment vers la Zélande devant la Blitzkrieg allemande, l'armée française est percée à Sedan, comme prévu dans les plans allemands dont les Français n'avaient pas voulu tenir compte malgré les renseignements de l'espionnage français et belge et les avertissements du roi Léopold au général en chef français Gamelin qui était en relation directe avec le roi, comme il l'a reconnu dans son livre de mémoires Servir[70]. L'état-major français avait donc eu le temps de parer cette offensive entre l'entrée de la Wehrmacht en Ardenne, le 10 mai, et son attaque sur les positions françaises. Un délai dû à la résistance des chasseurs ardennais, une troupe d'élite de l'armée belge, qui retardèrent les Allemands pendant deux jours puisque ceux-ci ne commencèrent à franchir la Meuse que le 12. Ce recul français à Sedan, menaçait l'armée belge sur sa droite, alors qu'elle était tournée sur sa gauche à la suite de la défection des Hollandais (qui allaient se rendre quatre jours plus tard) et qu'elle était elle-même percée en son centre, sur le canal Albert par la prise du fort d'Eben-Emael réduit à l'impuissance au bout de vingt-quatre heures par l'utilisation d'un nouveau type d'explosif allemand. L'armée ne cessera, dès lors, de devoir reculer en même temps que les Français et les Britanniques, sans que ceux-ci et les Belges puissent rétablir un front face aux pointes profondes des attaques allemandes qui menacent sans cesse de réaliser l'encerclement des alliés. C'est d'abord la bataille de la Dendre, puis la bataille de la Lys, seule bataille d'arrêt de toute la campagne, où l'armée belge résiste cinq jours, abandonnée par l'armée britannique qui se retire à Dunkerque pour y rembarquer sans que rien ne soit préparé pour évacuer les Belges. Le roi se résigne, le 28 mai 1940, au terme d'une campagne de dix-huit jours qui laisse l'armée à bout de forces et de munitions, à envisager une reddition. Il est prouvé qu'il avait prévenu le général en chef de l'armée française du Nord, comme en attestaient des captations des communications militaires hertziennes franco-belges. Attestation en est faite par un gaulliste de la première heure, le colonel Rémy[71]. Le roi prévient aussi l'attaché militaire britannique qui en attestera dans un livre de mémoires[72]. Aussi, le conflit qui éclate entre le roi et les ministres porte-t-il moins sur la reddition que sur la date de celle-ci et sur la question de savoir si le gouvernement doit s'exiler en emmenant le roi avec lui. Le roi refuse, estimant que son statut de chef de l'armée lui fait obligation, de par la constitution, de rester avec celle-ci, à faute d'être considéré comme déserteur. Le roi tombe alors aux mains des allemands comme « prisonnier de guerre » et le gouvernement belge, qui veut continuer la guerre, même sans le chef de l'État, déclare celui-ci « dans l'impossibilité de régner » (du fait de la constitution qui fait un devoir au gouvernement d'assumer seul ses responsabilités et collégialement, sans le blanc seing royal lorsque le roi n'a plus sa liberté d'action).

Carte de l'administration de la Belgique par l'Allemagne nazie.
Carte de l'administration de la Belgique par l'Allemagne nazie.

Le gouvernement du premier ministre Hubert Pierlot, en exil, se réfugie à Londres (après toute une odyssée en France achevée en ce qui concerne Hubert Pierlot et Paul-Henri Spaak, ministre des affaires étrangères, par une traversée clandestine de l'Espagne aux mains d'un gouvernement pro-allemand). Le gouvernement belge pleinement légal et disposant du Congo va alors mettre les forces de la colonie, ses productions agricoles et minérales – notamment l'uranium – à la disposition des alliés. En même temps, il organise la reconstitution d'une infanterie militaire belge et la participation de trois escadrilles belges dans la Royal Air Force, ainsi que l'effort de la marine marchande au service des alliés et la campagne victorieuse des troupes belges d'Abyssinie qui remportent la victoire de Saïo contre les Italiens. En Belgique, se développe une résistance armée soutenue par des parachutages d'armes et des émissions de propagande par la radio belge de Londres. Le roi, lui, reste silencieux durant toute l'occupation et ne donne aucun signe apparent d'appui à la résistance, au gouvernement de Londres et à la cause alliée. Des révélations publiées longtemps après la guerre révèlent cependant qu'il a écrit par deux fois à Hitler pour protester contre des déportations, mais sans autre effet que la menace d'être déporté lui-même avec sa famille, ce qui finira d'ailleurs par être exécuté par les nazis. Il y a aussi eu un échange de communications entre le roi et le gouvernement en exil à Londres, à l'initiative de celui-ci qui tentait un rapprochement dans le but d'apaiser le conflit né en mai 1940. Le propre beau-frère du premier ministre Pierlot se dévoua pour quitter l'Angleterre afin de rentrer clandestinement en Belgique pour apporter au roi une communication du gouvernement en exil. Arrêté par les Allemands alors qu'il tentait de quitter le pays pour porter en Angleterre la réponse du roi, il sera exécuté et l'on ne saura peut-être jamais ce que l'entrevue avait pu donner.

En mai 1940, des millions de Belges ont pris le chemin de l'exil vers la France, « craignant, comme le confirme l'historien Max Lagarrigue (en), de subir les mêmes atrocités que durant la Grande Guerre »[73]. Accueillis pour leur grande majorité dans le Midi de la France, ils rentrent pour la plupart en septembre-octobre 1940. « Les Allemands vont faciliter et encourager leur retour afin de remettre en marche le bassin sidérurgique belge qui participera à l'effort de guerre de l'occupant »[73].

Accueil des troupes britanniques à Bruxelles le 4 septembre 1944.
Accueil des troupes britanniques à Bruxelles le 4 septembre 1944.

Les Belges vivent sous l'occupation jusqu'à la Libération par les forces alliées en septembre 1944. Les quatre années passées sous l'administration militaire allemande, dirigée par le général Alexander von Falkenhausen, voient notamment la déportation sans retour de 25 000 Juifs du pays vers Auschwitz-Birkenau, avec la collaboration parfois des autorités. La municipalité d'Anvers envoie sa police collaborer aux rafles allemandes, celle de Liège livre à l'occupant des listes de Juifs, mais celle de Bruxelles s'y refuse et son bourgmestre, le docteur « Jef » Van de Meulebrouck est arrêté.

Le collège des secrétaires généraux de ministères se contente de gérer le pays comme il le peut, confronté aux exigences et aux réquisitions allemandes. Certains secrétaires généraux seront limogés et remplacés par des collaborateurs des Allemands. Aidé des collaborationnistes, l'occupant traque les résistants qui sont arrêtés par milliers, souvent torturés et déportés en camps de concentration depuis le fort de Breendonk. À la suite d'attentats de la résistance, près de trois cents otages sont également fusillés en représailles. Livré au pillage, à la faim et au marché noir, le pays voit aussi plusieurs centaines de milliers des siens envoyés travailler de force dans les usines de guerre nazies outre-Rhin. La sympathie de certains milieux flamands pour l'occupant, qui ne va pas hésiter à attiser la division des Flamands et des Wallons pour mieux régner, contribuera à nourrir de nouvelles rancœurs inter-communautaires après la libération. La collaboration économique a été forte dans l'ensemble du pays. Le fasciste wallon Léon Degrelle, d'origine française par ses parents et partisan avant la guerre des théories de Charles Maurras (extrême-droite française), s'est reconverti en pro-nazi et a déclaré, en 1941, le « caractère germanique » de la Wallonie. Des « volontaires » flamands et wallons vont combattre en Russie aux côtés de la Wehrmacht. Après la libération de 1944 par les Britanniques accompagnés des forces belges du général Piron, une dernière offensive allemande oppose la Wehrmacht et des troupes spéciales de SS aux G.I. américains. C'est la bataille des Ardennes avec son cortège d'atrocités perpétrées par des SS contre la population. Mais, à la fin de décembre 1944, les derniers soldats allemands sont chassés de Belgique.

Après-Guerre

La Libération est mouvementée. Les mouvements de résistance rechignent à rendre leurs armes et à se dissoudre. Le plan de reconstitution de l'armée prévoit l'engagement de volontaires autour de la brigade Piron qui a collaboré à la libération du territoire et cela servira d'exutoire au mécontentement des milieux résistants. Mais l'exaltation nationale, qui peut faire penser à celle que l'on avait constatée en 1918, est modérée par les séquelles de l'incivisme et de la collaboration, beaucoup plus qu'après la Première Guerre mondiale. Le contexte est passionné par une opposition entre wallons et flamands, les premiers soulignant la collaboration pro-nazie de cercles flamands héritiers du VNV d'avant-guerre. Mais les francophones ont eu aussi leurs collaborateurs autour du wallon d'origine française Léon Degrelle. Un certain nombre de personnes sont condamnées judiciairement[74] tandis que l'épuration civique se fait aussi de manière extra-judiciaire, notamment par des sanctions administratives[74]. Cette politique de répression donne lieu à des dérapages qui conduisent à la démission de plusieurs ministres de la Justice. Cela, plus une différence de climat sensible en Flandre fait émerger une nouvelle revendication dans le mouvement flamand : l'amnistie[75]. En plus de la répression et des demandes d'amnistie, la question royale pèse lourdement sur la vie politique du pays : le roi Léopold III, transféré dans le Reich en [76], ne peut rentrer au pays après sa libération en mai 1945, car son « testament politique » rédigé au printemps 1944, peu amène pour les Alliés et le gouvernement en exil et ignorant la résistance, a montré son décalage avec le gouvernement Pierlot, l'opinion publique et l'évolution générale du monde. Pour suppléer à l'absence du roi, le parlement appelle son frère, le prince Charles, à prêter le serment constitutionnel qui fait de lui le prince-régent de Belgique habilité à participer au pouvoir exécutif au même titre que le roi.

Remise en question du régime

La question du retour du roi se cristallise autour d'un clivage politique et communautaire : les sociaux-chrétiens et la forte majorité des Flamands y sont favorables, les autres partis et la majorité des Wallons hostiles[75]. Cette question royale conduira à l'abdication de Léopold III et à l'intronisation de son fils Baudouin en juillet 1951. Les partis politiques s'affrontent également dans une nouvelle guerre scolaire dans les années 1950 avec comme épilogue le Pacte scolaire de 1958, avec un rapport de force différent selon la région, présageant la prochaine importance du clivage linguistique et des problèmes communautaires[77],[78].

Les Flamands ont demandé la fin de l'État unitaire. Ils l'obtinrent le avec une nouvelle Constitution dont l'article premier spécifie que « la Belgique est un État fédéral ».

Colonies

Ancien empire colonial belge.
Ancien empire colonial belge.

La présence coloniale belge en Afrique s'arrête en 1960 avec la souveraineté du Congo et en 1962 avec l'indépendance du Burundi et du Rwanda dont la Belgique est, depuis l’issue de la Première Guerre mondiale, le pays mandataire par la Société des Nations après la défaite allemande. Les deux guerres ont mis le Congo à contribution avec les levées de soldats congolais et les victimes qui en résultèrent. D'abord, de 1914 à 1918, lors des deux campagnes qui chassèrent les Allemands de l'Afrique Orientale Allemande. Ensuite, en 1941 et 1942, lors des victoires contre les troupes italiennes d'Éthiopie achevées par la victoire d'Asosa. Outre les morts et les blessés, une importante participation civile fut organisée par les Belges, durant les deux guerres, avec l'organisation de colonnes d'approvisionnement, tandis que l'agriculture et les richesses minérales du Congo étaient exploitées pour appuyer l'effort de guerre. C'est surtout pendant la Seconde Guerre mondiale que les richesses minières du Congo furent utilisées pour conforter le rôle de la Belgique dans le camp allié, notamment par l'exploitation de l'étain, du cuivre et de l'uranium. Cet apport du Congo permit à la Belgique de sortir de la guerre sans dette.

Au terme de la Première Guerre mondiale, la Société des Nations (SDN) a confié un mandat à la Belgique sur une partie de l'ancienne colonie allemande d'Afrique orientale (à savoir le Ruanda-Urundi). C'était dans des conditions qui voulaient se fonder sur ce qu'une commission de la SDN considérait être les traditions ethniques locales qu'il était impératif, pour les Belges, de respecter. Il s'agissait de conserver la politique de clivage social des colonisateurs allemands. Longtemps après, lors du génocide rwandais, en 1994, il en résultera d'âpres polémiques, avec la découverte des conséquences de cette politique coloniale belge qui avait continué la politique des anciens colonisateurs allemands de clivage entre les communautés hutu et tutsi à la suite de pressions de la Société des Nations. Cependant, dans les dernières années de la présence belge, on avait voulu mettre fin aux séquelles de cette situation qui avait imposé la mention de l'ethnie sur les cartes d'identité. Mais une tradition de près d'un siècle, implantée dans la conscience populaire, ne pouvait s'effacer. Une élite dominante se substitua aux Belges pour renforcer encore une opposition qui finit par dégénérer en un conflit meurtrier. Soutenus par la politique britannique qui reprenait son idéologie d'expansion dans le bassin du Congo, des immigrés parvinrent à mettre fin à la guerre civile en imposant leur loi et la langue anglaise, au point que le pays, qui faisait partie des états francophones depuis la colonisation belge, demanda et obtint son entrée dans le Commonwealth britannique en 2007.

Après 1960

En 1960, la Belgique est également secouée par une crise politique. Pour faire face aux difficultés dues à la fin de la présence belge au Congo et les nouvelles conditions de compétition économique en Europe, la coalition socio-chrétienne et libérale élabore un programme de relance économique et d'austérité – la loi unique – qui entraîne durant l'hiver 1960-1961 la plus grande grève générale que la Belgique ait connue. Celle-ci est initiée par la partie wallonne de la FGTB et est bien plus suivie en Wallonie où elle s'accompagne de la menace de scinder le pays de la part des militants wallons[79]. Ces événements marquent le début de la cristallisation du clivage linguistique qui entraîne de nouvelles législations linguistiques dont la fixation de la frontière linguistique, la scission de l'université de Louvain, et surtout marque la fin de l'État unitaire belge par la création des Communautés en 1970 et des Régions en 1980 par une suite de révisions de la constitution[80]. Les années 1980 sont marquées par le passage à un État fédéral qui est officiellement reconnu par la constitution de 1993.

La Belgique connaît à partir des années 1960 ses premières vagues importantes d'immigration extra-européenne, venant principalement de la région du Rif marocain pour travailler dans les houillères de Wallonie puis vers la Flandre quand celles-ci cesseront progressivement leur activité[81].

Les années 1960 et 1970 ont vu la Flandre devenir la région la plus productive et puis la plus riche du pays, et l'anglais parfois remplacer le français comme première langue étrangère en Flandre. Le déclin wallon a résulté d'un désinvestissement relatif des grands holdings du secteur privé. Mais dans les années 1990, la réforme du système de retraite en Belgique a amené les industriels, l'État et les syndicats à rechercher une plus forte croissance économique en remédiant aux problèmes des préretraites et du faible taux d'emploi des seniors en Wallonie.

Relations européennes et internationales

Siège de la Commission européenne à Bruxelles (bâtiment Berlaymont).
Siège de la Commission européenne à Bruxelles (bâtiment Berlaymont).

La Belgique a participé à la naissance de l'Union européenne avec la création du Benelux le , la création de la Communauté européenne du charbon et de l'acier le et du Traité de Rome le .

Auparavant, la Belgique a signé le traité de Bruxelles en 1948 et de l'OTAN le .

Comme membre de l'OTAN, la Belgique a participé à l'effort de défense commun des pays signataires jusqu'à la fin de la guerre froide. Depuis, comme dans d'autres pays occidentaux, l'effort militaire s'est relâché, la zone d'occupation du « créneau » belge en Allemagne a été abandonnée et le service militaire a été supprimé. La défense est réduite à un corps d'armée professionnel qui conserve les composantes fondamentales de la force terrestre, navale et aérienne, mais un effort de modernisation des armements est consenti qui n'est contesté par aucun parti. Aussi, des troupes belges terrestres et aériennes ont-elles été envoyées en Afghanistan, après la participation aérienne aux opérations de l'OTAN en Yougoslavie. En 2011, le gouvernement belge en affaires courantes, appuyé par le parlement fédéral, a décidé une participation militaire aux opérations contre la Jamahiriya arabe libyenne. De concert avec les forces aériennes des États-Unis, de la France et d'autres pays européens, la force aérienne belge a envoyé six chasseurs bombardiers F-16 participer aux opérations d'exclusion aérienne du ciel libyen décidées par le Conseil de Sécurité de l'ONU pour empêcher l'aviation libyenne de bombarder les populations révoltées contre le régime de Kadhafi. Des victimes civiles de cette opération de l'OTAN ont été relevées au sein de ces mêmes populations.

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Histoire de la Belgique

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L'histoire de la Belgique est traditionnellement divisée en deux grandes parties. D'une part, celle des territoires qui formeront, après 1830, le territoire de la Belgique proprement dite. D'autre part, la Belgique d'après 1830, date de son indépendance politique et territoriale.

Meuse (fleuve)

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La Meuse est un fleuve européen qui prend sa source en France et se jette dans la mer du Nord après un cours long d'approximativement 950 kilomètres traversant la France, la Belgique et les Pays-Bas. Son bassin est relativement étroit et est orienté sud-nord bien que, entre Namur et Liège, son cours soit orienté ouest-est et est-ouest depuis un de ses affluents, le Niers, jusqu'à la mer du Nord. Elle prend sa source à 409 mètres d’altitude dans le village de Pouilly-en-Bassigny, dans la commune du Châtelet-sur-Meuse.

Homme de Néandertal

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L'Homme de Néandertal, ou Néandertalien, est une espèce éteinte du genre Homo, qui a vécu en Europe, au Moyen-Orient et en Asie centrale, jusqu'à environ 30 000 ans avant le présent. Selon une étude génétique publiée en 2016, il partage avec l'Homme de Denisova un ancêtre commun remontant à environ 450 000 ans. Cet ancêtre partage lui-même avec Homo sapiens un ancêtre commun remontant à environ 660 000 ans. Les plus anciens Néandertaliens fossiles reconnus comme tels sont ceux de la Sima de los Huesos, datés de 430 000 ans.

Homo sapiens

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Homo sapiens, plus communément appelé « homme moderne », « homme », « humain », ou « être humain », est une espèce de primates originaire d'Afrique qui s'est aujourd'hui répandue et naturalisée sur l'ensemble de la planète hormis l'Antarctique. Il appartient à la famille des hominidés et est le seul représentant actuel du genre Homo, les autres espèces étant éteintes. Les plus anciens fossiles connus de cette espèce, découverts au Maroc, sur le site de Djebel Irhoud, sont datés d'environ 300 000 ans.

Homme de Spy

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L'Homme de Spy est le nom donné à trois squelettes fossiles partiels et quelques ossements isolés appartenant à l'espèce Homo neanderthalensis, découverts dans la grotte de Spy, à Jemeppe-sur-Sambre, dans la province de Namur, en Belgique. Les deux premiers squelettes furent mis au jour en 1886, et constituèrent la deuxième découverte officielle de fossiles néandertaliens, trente ans après celle de la vallée de Néander, en Allemagne. Ils sont datés entre 44 200 et 40 600 ans avant le présent (AP).

Jules César

Jules César

Jules César, aussi simplement appelé César, est un général, homme d'État et écrivain romain, né le 12 ou le 13 juillet 100 av. J.-C. à Rome et mort le 15 mars 44 av. J.-C. dans la même ville.

Gaule belgique

Gaule belgique

La Gaule belgique, aussi écrite « Gaule Belgique », était une des quatre provinces créées par Auguste au début de son principat à partir des conquêtes effectuées par Jules César en Gaule entre 58 et 51/50 av. J.-C.

Gaule

Gaule

La Gaule était une région de l'Europe de l'Ouest peuplée majoritairement par les Celtes, les Belges, les Aquitains, les Ligures et les Ibères correspondant actuellement à la France, le Luxembourg, la Belgique, la majeure partie de la Suisse, le nord de l'Italie, ainsi que des régions des Pays-Bas et d'Allemagne situées sur la rive ouest du Rhin[réf. nécessaire].

Childéric Ier

Childéric Ier

Childéric Ier, né vers 436 et mort en 481, est roi des Francs saliens à partir de 457 ou 458. Son nom, constitué des éléments franciques hild- « combat » et -rīk « puissant », est attesté sous la forme latinisée Childericus. Il est le père de Clovis Ier.

France

France

La France, en forme longue depuis 1875 la République française, est un État souverain transcontinental dont le territoire métropolitain s'étend en Europe de l'Ouest et dont le territoire ultramarin s'étend dans les océans Indien, Atlantique, Pacifique, ainsi qu'en Antarctique et en Amérique du Sud. Le pays a des frontières terrestres avec la Belgique, le Luxembourg, l'Allemagne, la Suisse, l'Italie, l'Espagne, Monaco et l'Andorre en Europe, auxquelles s'ajoutent les frontières terrestres avec le Brésil, le Suriname et les Pays-Bas aux Amériques. La France dispose d'importantes façades maritimes sur l'Atlantique, la Méditerranée, le Pacifique et l'océan Indien, lui permettant de bénéficier de la deuxième plus vaste zone économique exclusive du monde.

Liste des ducs de Bourgogne

Liste des ducs de Bourgogne

Le duché de Bourgogne est fondé en 880 à partir du royaume de Bourgogne, par les rois carolingiens Louis III et Carloman II, ainsi que les membres princiers de leur famille qui se partagent l'Empire carolingien de Charlemagne dont ils ont hérité. Ils féodalisent tous les royaumes carolingiens de France en duchés et comtés vassaux des rois de France.

Dix-Sept Provinces

Dix-Sept Provinces

Les « Dix-Sept Provinces » sont les seigneuries ayant constitué, à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance, les Pays-Bas bourguignons puis les Pays-Bas espagnols, territoires correspondant aujourd'hui à la majeure partie de la Belgique, des Pays-Bas, du Luxembourg et du Nord de la France.

Politique

La Belgique est une monarchie constitutionnelle et parlementaire, dont le roi actuel est Philippe de Belgique, septième roi des Belges, depuis le .

Le roi des Belges, Philippe de Belgique, et le Premier ministre belge actuel, Alexander De Croo. Le roi des Belges, Philippe de Belgique, et le Premier ministre belge actuel, Alexander De Croo.
Le roi des Belges, Philippe de Belgique, et le Premier ministre belge actuel, Alexander De Croo.

État fédéral

La Belgique est un État fédéral depuis 1993 composé de différentes entités fédérées. La Constitution décrit la Belgique de la façon suivante[82] :

La population belge est répartie comme suit : 1,2 million d’habitants vivent en région bruxelloise (10,55 %), 6,6 millions en région flamande (57,72 %) et 3,6 millions en région wallonne (31,73 %). La Belgique a trois langues officielles : l’allemand, le français et le néerlandais.

Organisation politique

L'organisation politique de la Belgique est réglée principalement par la Constitution belge et par des lois à majorité spéciales prises en exécution de celle-ci.

Gouvernement fédéral

  • Au niveau fédéral, le pouvoir législatif se compose de la Chambre des représentants (150 membres), élue tous les cinq ans, et du Sénat (60 sièges, 50 issus des entités fédérées et 10 cooptés), désigné tous les cinq ans. Le pouvoir législatif fédéral rédige les lois et contrôle le pouvoir exécutif. Il est ainsi exercé par le Parlement et dans une moindre mesure par le roi qui sanctionne et promulgue les lois.
  • Le pouvoir exécutif est composé du roi, des ministres et des secrétaires d'État (le Premier ministre étant un primus inter pares). Le pouvoir exécutif dirige le pays en ce qui concerne les matières nationales (armées, affaires intérieures et étrangères, finances, etc.). Il fait en sorte que les lois soient correctement appliquées et qu’elles soient respectées. Depuis le , le Premier ministre belge est Alexander De Croo.
  • Le pouvoir judiciaire est, quant à lui, exercé par les cours et les tribunaux. Il se prononce en matière de litiges. Il contrôle également la légalité des actes du pouvoir exécutif.

Commission commune de Bruxelles

Les domaines communautaires de Bruxelles, région bilingue, sont gérés soit conjointement par les francophones et les néerlandophones, au sein de la CoCCom (Commission communautaire commune), soit séparément et en fonction de l'appartenance au groupe linguistique des citoyens concernés, au sein de la CoCoF (Commission communautaire française) ou de la VGC (Vlaamse gemeenschapscommissie).

Ordres et décorations

L’ordre de préséance en Belgique comporte 158 places. La liste est officieuse et est gérée par le ministère de l'Intérieur[83].

Partis politiques

Tous les grands partis sont, depuis la fédéralisation du pays en 1970, les représentants de leur communauté linguistique. Deux exceptions, les écologistes, flamands Groen et wallons Écolo, qui forment un groupe politique uni au parlement fédéral ainsi que les communistes du PTB/PVDA qui se revendiquent ouvertement unitaires . Mais les partis socialistes, ex sociaux-chrétiens et libéraux se répartissent entre francophones et flamands qui concluent occasionnellement des accords sur la base qui les rapproche, celle de la doctrine socialiste, libérale ou humaniste pour les anciens sociaux-chrétiens. On parle, dans ce cas, de « familles » politiques, l'Open VLD pour la région flamande avec le MR pour la région wallonne, les partis socialistes, PS francophone et sp.a flamand, les deux partis chrétiens démocrates de Flandre et de Bruxelles-Wallonie CD en V et CDH. La création de formations « mineures » est régulièrement tentée et n'est d'ailleurs pas un phénomène nouveau. On a connu, dans les années soixante et ultérieures, des formations anti-fiscales, ainsi que, plus tard, la naissance de formations indépendantistes. Seules les formations Vlaams Blok, devenu Vlaams Belang, et, en 2010, la N-VA flamande ont connu un relatif succès pouvant aller jusqu'à représenter 27 % des voix, mais en Flandre seulement. Cela ne représente que 16 % des voix sur le plan général des électeurs belges.

Crise politique

Après les élections fédérales du , les partis libéraux et sociaux-chrétiens tentèrent en vain de former un gouvernement fédéral. Cette grave crise de plusieurs mois, sur un fond de profond désaccord communautaire, constitua un fait sans précédent dans l’histoire politique du pays. Un accord obtenu plus de six mois après les élections, en décembre 2007, a mis un terme (provisoire) à cette crise par la mise en place d’un gouvernement « transitoire » dirigé par le premier ministre sortant Guy Verhofstadt.

Le , après neuf mois de négociations, Yves Leterme devient premier ministre et le nouveau gouvernement est installé[84]. Cependant la démission du Premier ministre Yves Leterme le (bien que non acceptée par le roi des Belges Albert II) replonge le pays dans l’incertitude d’une crise politique en ne permettant la prolongation du gouvernement actuel que sous une forme de plus en plus tronquée et reportant les sujets brûlants à des dates ultérieures, relançant le débat sur l’opportunité de voter anticipativement en 2009, lors du scrutin régional, et, ainsi, d’unifier à nouveau les élections régionales et législatives. Il propose la démission de son gouvernement les 19 et , et le roi Albert II accepte finalement la seconde proposition de démission. Le gouvernement Van Rompuy prête serment devant le roi le 30 décembre 2008 et remplace le gouvernement Leterme.

Un sondage réalisé par les quotidiens La Voix du Nord et Le Soir début juillet 2008 a révélé que 49 % des Wallons interrogés favorisent, parmi plusieurs options théoriques, un rattachement à la France en cas de scission de la Belgique, alors qu'ils n’étaient que 29 % en janvier de la même année[réf. à confirmer][85],[réf. à confirmer][86]. Mais les élections n’accordent que 1,5 à 0,5 % des voix aux listes de petits partis prônant le rattachement à la France. Cette disparité entre les opinions et les votes semble courante en Belgique, car de telles différences s’étaient déjà révélées dans un passé proche.

À la suite de la nomination d'Herman Van Rompuy au poste de président du Conseil européen, Yves Leterme redevient Premier ministre le et forme un nouveau gouvernement. Le , la Belgique s'enfonce dans une nouvelle crise politique avec la demande de démission du gouvernement à la suite du conflit entre francophones et néerlandophones sur des questions linguistiques concernant l’arrondissement judiciaire et circonscription électorale de Bruxelles-Hal-Vilvorde, ce à deux mois de la présidence du Conseil de l’Union européenne que doit assumer le pays à partir du . Le , le roi Albert II, après une tentative de médiation, accepte de fait la démission du gouvernement, mais l'arrêté royal entérinant celle-ci ne paraît pas dans le journal officiel le Moniteur Belge. Le gouvernement se restreint pourtant à ne s’occuper, dès lors, que des affaires courantes sur la base de crédits budgétaires votés par le parlement, dits douzièmes provisoires, qui représentent le budget nécessaire pour faire fonctionner la Belgique de mois en mois. Il faut savoir que la notion d’affaires courantes est variable et peut aller loin si l'on sait que le gouvernement en affaires courantes, entériné par le roi à l'époque, avait signé le traité de Lisbonne et put le faire approuver par un parlement sans avoir une majorité stable.

De nouvelles élections ont lieu le et voient la percée de la Nieuw-Vlaamse Alliantie, le parti indépendantiste flamand présidé par Bart De Wever[87]. Comme trois ans plus tôt, les partis éprouvent des difficultés à former un gouvernement. Le , cette nouvelle crise devient la plus longue de l’histoire politique belge avec 195 jours sans gouvernement de plein exercice, le gouvernement sortant se bornant à exercer les affaires courantes, ce qui, en Belgique, a un sens large tel que le pays peut continuer à fonctionner[88],[89],[90]. Alors que le roi continue à consulter les hommes politiques en tentant de les accorder sur un programme gouvernemental, le , le record d'Europe sans gouvernement est battu (208 jours sans gouvernement)[91]. Le gouvernement mis en place par Yves Leterme gère les affaires courantes. Le sens à donner à celles-ci est cependant large, au point que le pays fonctionne sans que les citoyens constatent une différence par rapport à une période normale ! L'essentiel, dans cette situation, est que le gouvernement dispose toujours des votes mensuels des chambres pour pouvoir disposer d'un budget (les douzièmes provisoires). La marge de manœuvre d'un gouvernement dans cette situation est telle qu'il a pu envoyer six chasseurs bombardiers F 16 participer aux opérations de Libye. Le , le record du monde est battu avec 249 jours sans gouvernement de plein exercice et, le , la Belgique passe le cap d'une année sans gouvernement de plein exercice. Enfin, après 541 jours sans gouvernement, sur la base d'un accord de réforme constitutionnelle approfondissant la décentralisation, Elio Di Rupo est enfin nommé Premier ministre par le roi le . Il devient le premier socialiste francophone à diriger le gouvernement belge depuis Edmond Leburton. Il nomme, le lendemain, un gouvernement de douze ministres, dont six vice-premiers ministres.

Malgré ces débats politiques animés, certains observateurs extérieurs estiment que le pays garde une réelle cohérence et de nombreux points communs entre ses différentes communautés. Tel que le déclare notamment en 2013 l'ambassadeur des États-Unis en Belgique de 2009 à 2013, Howard Gutman : « Je viens d’un pays profondément divisé sur le plan politique ! Comme je l’ai dit aux Belges, y compris au Roi, la Belgique est le pays du monde le plus uni politiquement ! (…) Mon pays est divisé à 51 % contre 49 % sur de très nombreux sujets politiques : le droit à l’avortement, le mariage et les droits des homosexuels, le droit au port d’armes à feu, l’accès aux soins de santé pour tous, le choix entre une stratégie transatlantique ou un leadership seul… Sur chaque sujet majeur, on retrouve cette division 51-49. Sur toutes ces questions, on a presque du 98 % contre 2 % en Belgique… je le répète, la Belgique est le pays le plus uni au monde sur le plan politique. »[92].

Politique étrangère

La Belgique est membre fondateur de l'Union européenne et de l'OTAN. Son territoire abrite les principales institutions de ces deux organisations internationales. La Belgique est aussi un membre ou est affiliée à de nombreuses organisations internationales : ACCT, AEN, AID, AIE, AIEA, BAfD, BAsD, BEI, Benelux, BERD, BID, BIRD, BRI, CCC, CE, CERN, CIO, CNUCED, Comité Zangger, CPA, CPEA, CPI, ESA, FAO, FIDA, FISCR, FMI, Groupe d'Australie, GFN, G-10, Inmarsat, Interpol, ISO, MICR, MINUK, MONUC (observateurs), OACI, OCDE, OEA (observateur), OEB, OTAN, OHI, OIAC, OIM, OIT, OMC, OMD, OMI, OMM, OMPI, OMS, ONU, ONUDI, ONUST, OSCE, SFI, UE, UEM, UIT, UNECE, UNESCO, UNHCR, UNMOGIP, UNRWA, UPU.

La Belgique est aussi membre de l'Organisation internationale de la francophonie et de l'Assemblée parlementaire de la francophonie.

Politique environnementale

La Belgique était en 2014 la cinquième empreinte écologique mondiale par habitant[f],[93]. Avec une densité humaine parmi les plus importantes au monde, elle présente un bilan carbone élevé, un déficit agricole, une surconsommation de bois. La congestion automobile entraîne la pollution de l'air, et il existe également une pollution de l'eau. La gestion des déchets semble en revanche bonne.

Protocole de Kyoto

Signé le 29 avril 1998 et approuvé le 21 mai 2002 par l’ensemble des membres de l'UE, dont il est désormais une condition à l’adhésion, le Protocole de Kyoto est entré en vigueur le 16 février 2005. En vertu du protocole, la Belgique doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 7,5 % par rapport aux émissions enregistrées en 1990. Elle a dès lors réparti son engagement de réduction entre les Régions et le fédéral de la façon suivante :

  • région wallonne : -7,5 % ;
  • région flamande : -5,2 % ;
  • région bruxelloise : +3,475 % ;
  • le fédéral comblera la différence par l’achat d’unités de réduction liées aux mécanismes de flexibilité du Protocole de Kyoto (plus ou moins 2,46 millions de tonnes de CO2 par an).

Comme la compétence est très transversale entre les régions et le fédéral, deux institutions ont été créées :

  • la Commission Nationale Climat (concertation sur les dossiers intrabelges) ;
  • le Groupe à effet de serre (concertation sur les dossiers internationaux).

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Politique en Belgique

Politique en Belgique

La politique en Belgique s'exerce dans le cadre d'une monarchie constitutionnelle héréditaire, organisé en Etat fédéral, basé sur le principe de la démocratie représentative. Le Roi des Belges est le chef de l'Etat et le premier ministre est le chef du gouvernement, dans un système multipartite. Le pouvoir exécutif est exercé conjointement par le gouvernement et le roi. Le pouvoir législatif fédéral appartient à la fois au gouvernement et aux deux chambres du parlement: le Sénat et la Chambre des représentants. L'Etat fédéral est composé de trois communautés linguistiques et de trois de régions.

Monarchie constitutionnelle

Monarchie constitutionnelle

Une monarchie constitutionnelle est un type de régime politique qui reconnaît un monarque élu ou héréditaire comme chef de l'État, mais où une constitution limite ses pouvoirs.

Philippe (roi des Belges)

Philippe (roi des Belges)

Philippe, né le 15 avril 1960 au château du Belvédère à Bruxelles, est, depuis le 21 juillet 2013, le septième roi des Belges.

Alexander De Croo

Alexander De Croo

Alexander De Croo, né le 3 novembre 1975 à Vilvorde, est un homme d'État belge néerlandophone. Membre du parti libéral Open VLD, il est Premier ministre depuis le 1er octobre 2020.

1993

1993

L'année 1993 est une année commune qui commence un vendredi.

Constitution

Constitution

Une Constitution est une loi fondamentale qui fixe l'organisation et le fonctionnement d'un organisme, généralement d'un État ou d'un ensemble d'États.

Communautés de Belgique

Communautés de Belgique

La Belgique est un État fédéral qui se compose de communautés et de régions.

Communauté française de Belgique

Communauté française de Belgique

La Communauté française de Belgique (CFB), ou Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) dans ses communications depuis le 25 mai 2011, est l'une des trois communautés fédérées de la Belgique. Elle exerce ses compétences sur le territoire de la région de langue française et de la région bilingue de Bruxelles-Capitale.

Communauté flamande

Communauté flamande

La Communauté flamande est une des trois communautés constitutionnelles de la Belgique, selon l'Article 2 de la Constitution belge, constituée par tous les habitants de la Région flamande et la minorité néerlandophone de la Région de Bruxelles-Capitale.

Communauté germanophone de Belgique

Communauté germanophone de Belgique

La Communauté germanophone de Belgique, ou Belgique de l'Est depuis mars 2017, est une entité fédérée de la Belgique dont le territoire se trouve dans l'est de la Région wallonne et de la province de Liège. Avec une superficie de 853,64 km2 et une population de 78 566 habitants au 1er décembre 2019, 39 176 hommes et 40 398 femmes, dont 17 % d’étrangers, soit une densité de population de 92,04 habitants/km2, elle est la plus petite des trois communautés de Belgique, les deux autres étant la Communauté flamande et la Communauté française.

Allemand

Allemand

L'allemand est l'une des langues indo-européennes appartenant à la branche famille des langues germaniques. Du fait de ses nombreux dialectes, l'allemand constitue dans une certaine mesure une langue-toit.

Français

Français

Le français est une langue indo-européenne de la famille des langues romanes dont les locuteurs sont appelés francophones. Elle est parfois surnommée la langue de Molière.

Organisation de l’État fédéral

Armoiries de la Belgique.
Armoiries de la Belgique.

La Belgique est une monarchie constitutionnelle, particratique et parlementaire. Le chef de l’État est le roi Philippe mais le pouvoir est exercé par un Parlement bicaméral élu tous les cinq ans et un gouvernement. Reflet des répartitions linguistiques de la population, le pays est divisé depuis 1970 en trois communautés linguistiques et trois régions territoriales. La Constitution fut amendée en 1993 pour adopter un système fédéral afin d'éviter la rupture entre néerlandophones et francophones. Malgré cela, les tensions politiques, culturelles, linguistiques et économiques existent entre les deux communautés. Deux partis politiques flamands, le Vlaams Belang et la N-VA, prônent ainsi l'indépendance de la Flandre à court terme tandis qu'un parti francophone très minoritaire, le RWF, souhaite le rattachement de la Wallonie et de Bruxelles à la France. Ces deux mouvements sont d'obédience républicaine par nature.

Le fédéralisme belge, qui contient des traits de confédéralisme, est bâti sur le concept d’équipollence des normes, c’est-à-dire que le niveau de pouvoir fédéral n'a aucune préséance par rapport aux entités fédérées. Un décret voté au Parlement wallon ne peut ainsi pas être contredit par une loi belge. De plus, comme les entités fédérées ont, pour l’essentiel, des compétences exclusives (y compris sur la scène internationale), une même compétence ne peut pas être détenue à la fois par les entités fédérées et par l'État belge.

Structure de l'État belge
Nom Territoire de compétence Législatif Exécutif
État fédéral Tout le pays
Communauté flamande et Région flamande Les cinq provinces de la Région flamande, ainsi que les 19 communes de la Région bilingue de Bruxelles-Capitale où elles n’exercent de compétences que pour les matières communautaires Parlement flamand (Vlaams Parlement) Gouvernement flamand (Vlaamse Regering)
Communauté française (également appelée Fédération Wallonie-Bruxelles) Les cinq provinces de la Région wallonne (à l’exception des 9 communes germanophones), ainsi que les 19 communes de la Région bilingue de Bruxelles-Capitale Parlement de la Communauté française Gouvernement de la Communauté française de Belgique
Communauté germanophone Les 9 communes germanophones des cantons de l’Est Parlement de la Communauté germanophone (Parlament der Deutschsprachigen Gemeinschaft) Gouvernement de la Communauté germanophone (Regierung der Deutschsprachigen Gemeinschaft)
Région wallonne Les cinq provinces wallonnes Parlement wallon Gouvernement wallon
Région de Bruxelles-Capitale Les 19 communes bruxelloises Parlement bruxellois Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale
Région bilingue de Bruxelles-Capitale Assemblées des Commissions communautaires (Cocom, Cocof et VGC) Collège réuni (Cocom, Cocof et VGC)
Représentants Nombre
Sénateurs fédéraux 60
Députés fédéraux 150
Députés wallons 75
Députés de la Fédération Wallonie-Bruxelles 94
Députés bruxellois 89
Députés flamands 124
Députés germanophones 25
Ministres et Secrétaires d’État du Gouvernement fédéral 20
Ministres de la Région de Bruxelles Capitale 8
Ministres du Gouvernement wallon 8
Ministres du Gouvernement flamand 9
Ministres de la Communauté Wallonie-Bruxelles 7
Ministres du Gouvernement germanophone 4
Gouverneurs provinciaux (dix provinces) 10
Bruxelles Capitale possède également son Gouverneur 1
Députés provinciaux 60
Conseillers provinciaux 574

En 1980 lors de la création des Régions, les Flamands ont immédiatement transféré toutes leurs compétences régionales à la Communauté flamande, comme l'autorise la Constitution. Les six députés du Parlement flamand provenant de la Région de Bruxelles-Capitale ne votent pas les décrets concernant les matières régionales.

Le pouvoir fédéral est entre les mains du Premier ministre et de son gouvernement. Depuis les élections de , les démocrates-chrétiens (communauté flamande) et les libéraux francophones (communauté française) disposent ensemble de la majorité à la Chambre des représentants (81 des 150 sièges). L'État fédéral est compétent dans tous les domaines d'intérêt national, tels que la défense et les affaires internationales, toute la sécurité sociale, 95 % de la fiscalité, l’économie, la justice, les télécommunications et d’importantes compétences semi-fédéralisées, comme dans le domaine de la recherche scientifique, et dans l'enseignement (âge de l’obligation scolaire, diplômes…).

Les Communautés – française, flamande, germanophone – sont responsables de la culture et de l’éducation (écoles, bibliothèques, théâtres, audiovisuel…), ainsi que de l'aide aux personnes (santé, affaires sociales…). Les Régions – flamande, wallonne, Bruxelles-Capitale – s'occupent des problèmes territoriaux et économiques (transports, plan d'aménagement du territoire, logement, environnement, emploi, commerce extérieur, etc., et du tourisme, à l'exception de la Communauté germanophone) pour la région qui les concerne. Communautés et Régions maîtrisent, en outre, les relations internationales relevant des matières de leur compétence, à l'exception de l'aide au tiers-monde dans ces mêmes domaines.

Chaque province et chaque commune appartient à une Région, et est soumise à sa tutelle.

Provinces Territoire de la Province (5 provinces flamandes, 5 provinces wallonnes, et la Région de Bruxelles-Capitale) La province a deux rôles :
  • exécuter certaines décisions prises à d’autres niveaux ;
  • développer des initiatives propres.

À Bruxelles, le rôle de la province est exercé par la Région. La Région a son propre gouverneur chargé d’exécuter les décisions du pouvoir fédéral comme dans les provinces, et un vice-gouverneur chargé de faire respecter les accords linguistiques dans les administrations.

Communes Territoire de la Commune (19 communes bruxelloises, 262 communes wallonnes et 300 communes flamandes[94] ; soit 581 au total) Sous la tutelle de la Région à laquelle la commune appartient, elle doit exercer un ensemble de missions obligatoires (CPAS, état-civil, enseignement primaire communal…).

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Politique en Belgique

Politique en Belgique

La politique en Belgique s'exerce dans le cadre d'une monarchie constitutionnelle héréditaire, organisé en Etat fédéral, basé sur le principe de la démocratie représentative. Le Roi des Belges est le chef de l'Etat et le premier ministre est le chef du gouvernement, dans un système multipartite. Le pouvoir exécutif est exercé conjointement par le gouvernement et le roi. Le pouvoir législatif fédéral appartient à la fois au gouvernement et aux deux chambres du parlement: le Sénat et la Chambre des représentants. L'Etat fédéral est composé de trois communautés linguistiques et de trois de régions.

Héraldique

Héraldique

L’héraldique vient du nom masculin « héraut », c'est-à-dire celui qui annonçait et décrivait les chevaliers entrant en lice (tournoi), celui qui annonçait les événements, qui portait les déclarations de guerre en tant qu'officier public au Moyen Âge. En plus d'être un adjectif, héraldique est un nom, un substantif féminin singulier désignant la science du blason. C'est donc l'étude des armoiries. C'est aussi un champ d'expression artistique, un élément du droit médiéval et du droit d’Ancien Régime.

Monarchie constitutionnelle

Monarchie constitutionnelle

Une monarchie constitutionnelle est un type de régime politique qui reconnaît un monarque élu ou héréditaire comme chef de l'État, mais où une constitution limite ses pouvoirs.

Particratie

Particratie

Le terme particratie ou partitocratie désigne, le plus souvent avec une connotation négative en français, une forme de gouvernement au sein duquel le pouvoir serait exclusivement détenu par des partis politiques. La plupart des régimes parlementaires démocratiques sont considérés par leurs détracteurs comme des particraties.

Philippe (roi des Belges)

Philippe (roi des Belges)

Philippe, né le 15 avril 1960 au château du Belvédère à Bruxelles, est, depuis le 21 juillet 2013, le septième roi des Belges.

Nieuw-Vlaamse Alliantie

Nieuw-Vlaamse Alliantie

La Nieuw-Vlaamse Alliantie ou N-VA est un parti politique belge né de la dislocation de la Volksunie en 2001 et présent en Belgique néerlandophone.

Fédéralisme belge

Fédéralisme belge

Le fédéralisme belge est le fédéralisme tel qu'il a été mis en place en Belgique depuis les réformes institutionnelles de 1970.

Parlement wallon

Parlement wallon

Le Parlement wallon ou Parlement de Wallonie est l'assemblée législative de la Région wallonne.

Compétence exclusive

Compétence exclusive

Il y a compétence exclusive lorsque la connaissance d'un certain contentieux est absolument réservée à une juridiction déterminée, qu'il s'agisse de compétence d'attribution ou de compétence territoriale. Ainsi, le tribunal de grande instance a compétence exclusive en matière d'état des personnes.

Chambre des représentants (Belgique)

Chambre des représentants (Belgique)

La Chambre des représentants ou, plus communément, la Chambre, est l'une des deux chambres du Parlement fédéral belge siégeant au palais de la Nation, l'autre étant le Sénat.

Gouvernement fédéral (Belgique)

Gouvernement fédéral (Belgique)

Le Gouvernement fédéral de Belgique constitue l’organe exécutif de la Belgique, sa compétence recouvre tout ce qui a trait à l'intérêt général comme: les finances, l'armée, la justice, la sécurité sociale, les affaires étrangères, une partie importante de la santé publique et des affaires intérieures. Le nombre des ministres est strictement réglementé par la constitution : 15 ministres au maximum ; s'y ajoutent les secrétaires d’État dont le nombre n’est pas limité.

Communauté flamande

Communauté flamande

La Communauté flamande est une des trois communautés constitutionnelles de la Belgique, selon l'Article 2 de la Constitution belge, constituée par tous les habitants de la Région flamande et la minorité néerlandophone de la Région de Bruxelles-Capitale.

Entités fédérées et subdivisions spécifiques

Principales villes de Belgique.
Principales villes de Belgique.

Régions

Les Régions (Région wallonne, Région flamande et Région de Bruxelles-Capitale) sont les entités fédérées principalement compétentes en matière d'économie régionale.

  • Le pouvoir législatif se compose d'un parlement élu par les régions, dont le mandat est renouvelé tous les cinq ans ; l'échéance est la même pour les trois régions du pays (la prochaine est fixée au mois de mai 2019). Le parlement régional adopte des décrets ayant force de loi dans les compétences régionales (infrastructures, transports, tourisme, budget, etc.) et contrôle l'exécutif régional. La Région de Bruxelles-Capitale, contrairement aux deux autres, adopte des ordonnances. Les ordonnances ont force de loi au même titre que les décrets et les lois fédérales, à seule exception que le fédéral peut intervenir dans certains cas très spécifiques, lorsqu'une ordonnance est considérée comme susceptible de menacer le rôle international de Bruxelles.
  • Le pouvoir exécutif est désigné parmi les membres élus du Parlement, il veille à l'application des lois fédérales et des décrets régionaux.
  • Il n'y a pas de pouvoir judiciaire régional ; la justice est une compétence fédérale mais les arrondissements judiciaires reflètent les réalités linguistiques de leur territoire[pas clair].

Communautés

Les Communautés (Communauté française, Communauté flamande et Communauté germanophone) sont les entités fédérées qui sont compétentes en matière culturelle et gèrent les matières dites personnalisables. Les communautés sont subsidiées par l’État fédéral.

  • Le pouvoir législatif se compose d'un parlement élu selon des dispositions spécifiques à chaque communauté, dont le mandat est renouvelé tous les cinq ans ; l'échéance est la même que pour les trois régions du pays (la prochaine est fixée au mois de mai 2019). Le parlement communautaire rédige des décrets ayant force de loi dans les compétences qui lui sont assignées (enseignement, usage des langues reconnues, petite enfance et aide à la jeunesse, etc.).
  • Le pouvoir exécutif des communautés est exercé par les ministres élus parmi les membres élus du Parlement de la Communauté. Les membres des gouvernements des trois communautés peuvent siéger également dans un Gouvernement régional.

Le 27 septembre 2011, la Communauté française a été rebaptisée Fédération Wallonie-Bruxelles[95].

Provinces et chefs-lieux

Régions et provinces de Belgique.
Régions et provinces de Belgique.

La Région flamande et la Région wallonne sont divisées chacune en cinq provinces. Tandis que la Région de Bruxelles-Capitale n'en comporte aucune.

Provinces flamandes (avec chefs-lieux entre parenthèses, en français et en néerlandais) :

Provinces wallonnes (avec chefs-lieux entre parenthèses) :

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Liste des dirigeants des régions, communautés et provinces de la Belgique

Liste des dirigeants des régions, communautés et provinces de la Belgique

Cette page dresse la liste, d’une part, des dirigeants actuels des trois régions et des trois communautés de la Belgique, d’autre part, des dirigeants des dix provinces du pays et de l’arrondissement de Bruxelles-Capitale[Quand ?].

Bruxelles

Bruxelles

Bruxelles, parfois aussi appelé aire urbaine de Bruxelles ou Grand Bruxelles, est une ville et une agglomération de Belgique. Celle-ci s'étend au-delà des limites administratives de la Région de Bruxelles-Capitale pour englober des parties du Brabant flamand et du Brabant wallon. En son centre se trouve la commune de Bruxelles proprement dite, dont le nom utilisé par la constitution belge est ville de Bruxelles.

Anvers

Anvers

Anvers est une ville belge dans la Région flamande, chef-lieu de la province d'Anvers et de l'arrondissement administratif du même nom, située au cœur de la Dorsale européenne.

Liège

Liège

Liège, aussi surnommée « La Cité ardente », est une ville francophone de l'est de la Belgique.

Région wallonne

Région wallonne

La Région wallonne, communément appelée Wallonie, est l'une des trois régions belges ; elle est située dans le sud de la Belgique. Elle a été créée en 1970 à la suite des revendications du Mouvement wallon mais il faudra cependant attendre la loi du 8 août 1980 pour qu'elle acquière les pouvoirs exécutif et décrétal. Ces pouvoirs seront à partir du 16 juillet 1993 transmis au Parlement wallon et au Gouvernement wallon. Regroupant les provinces de la région historique wallonne, elle se compose de 262 communes réparties dans cinq provinces, sa superficie est de 16 901 km2 et sa population s'élevait à 3 645 243 habitants en 2020, ce qui en fait la région la moins densément peuplée de Belgique (216 hab./km2) ; sa capitale officielle est Namur, Liège étant souvent citée comme capitale économique.

Région flamande

Région flamande

La Région flamande, communément appelée Flandre, est l'une des trois régions de Belgique créées par la loi spéciale de réforme institutionnelle du 8 août 1980.

Région de Bruxelles-Capitale

Région de Bruxelles-Capitale

La Région de Bruxelles-Capitale, ou Région bruxelloise, est l'une des trois régions qui composent la Belgique. Elle ne doit pas être confondue avec la ville de Bruxelles, qui n'est qu'une des dix-neuf communes de la région de Bruxelles-Capitale, ni avec la région bilingue de Bruxelles-Capitale.

Pouvoir législatif

Pouvoir législatif

Le pouvoir législatif est, dans la théorie de la séparation des pouvoirs de Montesquieu appliquée aujourd'hui dans les régimes démocratiques, l'un des trois pouvoirs constituant un État, avec :le pouvoir exécutif ; le pouvoir judiciaire.

Communautés de Belgique

Communautés de Belgique

La Belgique est un État fédéral qui se compose de communautés et de régions.

Communauté française de Belgique

Communauté française de Belgique

La Communauté française de Belgique (CFB), ou Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) dans ses communications depuis le 25 mai 2011, est l'une des trois communautés fédérées de la Belgique. Elle exerce ses compétences sur le territoire de la région de langue française et de la région bilingue de Bruxelles-Capitale.

Communauté flamande

Communauté flamande

La Communauté flamande est une des trois communautés constitutionnelles de la Belgique, selon l'Article 2 de la Constitution belge, constituée par tous les habitants de la Région flamande et la minorité néerlandophone de la Région de Bruxelles-Capitale.

Communauté germanophone de Belgique

Communauté germanophone de Belgique

La Communauté germanophone de Belgique, ou Belgique de l'Est depuis mars 2017, est une entité fédérée de la Belgique dont le territoire se trouve dans l'est de la Région wallonne et de la province de Liège. Avec une superficie de 853,64 km2 et une population de 78 566 habitants au 1er décembre 2019, 39 176 hommes et 40 398 femmes, dont 17 % d’étrangers, soit une densité de population de 92,04 habitants/km2, elle est la plus petite des trois communautés de Belgique, les deux autres étant la Communauté flamande et la Communauté française.

Francophonie

Les villes de Bruxelles, Liège, Namur, Charleroi, Mons, de même que l'Union des villes et communes de Wallonie[96] font partie de l'Association internationale des maires francophones (AIMF). De plus, la région de Wallonie est membre de l'Association internationale des régions francophones (AIRF)[97]. En 2017, le groupe CélénaSophia remporte la médaille de bronze aux Jeux de la Francophonie en Côte d’Ivoire à Abidjan[98].

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Ville de Bruxelles

Ville de Bruxelles

Bruxelles ou la ville de Bruxelles est une commune de Belgique de 183 287 habitants, capitale de la Belgique, siège de la Communauté française et de la Communauté flamande, ainsi que siège de plusieurs institutions de l'Union européenne. La commune porte le titre honorifique de ville. Elle est située au centre de la région de Bruxelles-Capitale et est entourée par d'autres communes qui constituent avec elle cette région de 19 communes peuplée de 1 211 026 habitants au 1er janvier 2020 et dotée de l'autorité supra-communale d'un gouvernement et d'un parlement. À l'extérieur s'étend la périphérie bruxelloise débordant dans la Région flamande dans laquelle la région bruxelloise est enclavée pour former l'agglomération bruxelloise.

Liège

Liège

Liège, aussi surnommée « La Cité ardente », est une ville francophone de l'est de la Belgique.

Namur

Namur

Namur est une ville francophone de Belgique, capitale de la Wallonie depuis 1986, et chef-lieu de la province de Namur. La ville occupe une position centrale à 62,5 km au sud-est de Bruxelles, à 40 km à l'est de Charleroi et à 66 km à l'ouest de Liège. Sa position au confluent de la Meuse et de la Sambre en fait un nœud de communications important. Le territoire communal couvre une superficie de 175 km2 la plaçant au rang de septième ville belge selon ce critère alors que sa population de 111 000 habitants la classe neuvième.

Charleroi

Charleroi

Charleroi est une ville francophone de Belgique, située en Wallonie, province de Hainaut, sur la Sambre. C'est le chef-lieu de l'arrondissement administratif de Charleroi englobant 12 communes sur une superficie totale de 472,19 km2.

Mons

Mons

Mons est une ville francophone de Belgique située en Wallonie. Ancienne capitale des comtes de Hainaut, chef-lieu de la province de Hainaut, ville principale de l’arrondissement de Mons, elle est le siège d’une des cinq cours d’appel du pays. La population montoise est de 95 613 habitants en 2019 et son agglomération contient 258 405 habitants.

Association internationale des maires francophones

Association internationale des maires francophones

L'Association internationale des maires francophones (AIMF) est créée en 1979, avec 20 villes fondatrices, à l'initiative des maires de Paris, Jacques Chirac, et de Québec, Jean Pelletier. Elle est à la fois un forum de concertation entre les maires et un réseau de coopération attaché à renforcer la démocratie locale. Elle réalise en outre des projets qui contribuent à l'amélioration du bien-être des populations et à la modernisation de la gestion municipale.

CélénaSophia

CélénaSophia

CélénaSophia est un groupe de musique belge, composé de deux sœurs Céléna et Sophia. Le groupe est médaillé de bronze au concours de chanson des 8e Jeux de la Francophonie Côte d’Ivoire/Abidjan.

Jeux de la Francophonie de 2017

Jeux de la Francophonie de 2017

Les Jeux de la Francophonie 2017, VIIIes Jeux de la Francophonie, ont lieu du 21 juillet au 30 juillet 2017 à Abidjan, en Côte d'Ivoire. Il s'agit de la troisième compétition internationale accueillie par la ville depuis 2011, après le Championnat d'Afrique de basket-ball 2013 et la Coupe du monde de taekwondo 2013.

Côte d'Ivoire

Côte d'Ivoire

La Côte d'Ivoire, en forme longue république de Côte d'Ivoire (RCI), est un État situé en Afrique, dans la partie occidentale du golfe de Guinée. Elle présente sensiblement la forme d'un carré d'environ 600 km de côté. D’une superficie de 322 462 km2, elle est bordée au nord-ouest par le Mali, au nord-est par le Burkina Faso, à l'est par le Ghana, au sud-ouest par le Liberia, à l'ouest-nord-ouest par la Guinée et au sud par l’océan Atlantique. La population est estimée à 29 389 150 habitants en 2021.

Abidjan

Abidjan

Abidjan est la ville la plus peuplée de la Côte d'Ivoire. Cette capitale administrative et politique du pays jusqu'en 1983, date du transfert de jure de la capitale à Yamoussoukro, est devenue, depuis 2001, un « district autonome » de 2 119 km2 qui regroupe les dix communes de l'ancienne Ville d'Abidjan et quatre sous-préfectures périphériques jadis rurales mais aujourd'hui gagnées par l'étalement urbain abidjanais.

Culture

Nuit de fête place Flagey.
Nuit de fête place Flagey.

Religion

La liberté de religion est inscrite dans la Constitution. C'est un pays de tradition catholique romaine, mais l'influence de l'Église et de la religion catholique sur la société belge a connu un déclin marqué. De fait, le nombre de fidèles dans les églises diminue depuis les années 1950[99].

La religion catholique reste cependant la plus répandue. D'autres, telles que l’islam, le protestantisme, le judaïsme et le christianisme orthodoxe sont pratiquées en Belgique.

La Belgique subventionne les églises et les organisations philosophiques non confessionnelles reconnues sur son territoire. Cette particularité est inscrite dans l'article 181 de la Constitution belge :

« Les traitements et pensions des ministres des cultes sont à charge de l'État ; les sommes nécessaires pour y faire face sont annuellement portées au budget. […][100] »

À ce titre, l'État belge a dépensé en 2003[101] :

  • culte catholique romain : 458,62 millions d'euros ;
  • laïcité organisée : 75,36 millions d'euros ;
  • culte islamique : 20,33 millions d'euros ;
  • culte protestant évangélique : 18,80 millions d'euros ;
  • culte israélite : 3,21 millions d'euros ;
  • culte orthodoxe : 2,36 millions d'euros ;
  • culte anglican : 0,46 million d'euros.

Un septième culte pourrait être reconnu : le bouddhisme. Celui-ci est fort de 30 000 à 50 000 adeptes. Il existe également les Témoins de Jéhovah avec plus de 25 000 adeptes en 2010[102].

La Belgique compte environ 623 000 musulmans en 2010, ce qui représente 5,8 % de la population totale[103].

Arts

Dès le Moyen Âge, la région correspondant aujourd'hui à la Belgique a été le berceau de mouvements artistiques majeurs qui ont eu une influence très importante sur l’art européen. L'art mosan, la peinture flamande (terme global qui englobe l'ensemble du territoire belge), de la Renaissance, la peinture baroque, les architectures romane, gothique, Renaissance, baroque et Art nouveau ainsi que la musique classique de la Renaissance sont des éléments majeurs de l'histoire de l’art.

Le genre des Primitifs flamands, auquel sont attribuées quelques-unes des plus importantes œuvres de l'histoire de l'art, apparut à Bruges au XVe siècle et devint très important dans d'autres grandes villes belges par la suite.

La peinture baroque flamande apparut et se développa à Anvers et devint une véritable industrie grâce à sa popularité auprès de la noblesse européenne du XVIIe siècle.

Les surréalistes sont largement représentés en Belgique avec des artistes comme René Magritte ou encore James Ensor, on dit même que le surréalisme, c'est l'âme belge.

La Belgique compte de nombreux peintres célèbres dont Jan van Eyck, Rogier van der Weyden, Dirk Bouts, Jérôme Bosch, Pieter Brueghel l'Ancien, son fils et son petit-fils, Antoine van Dyck, Pierre Paul Rubens, Fernand Khnopff, Paul Delvaux, Félicien Rops, Léon Spilliaert, James Ensor, Constant Permeke, Gustave van de Woestijne, René Magritte et Rik Wouters.

La Belgique est connue pour sa contribution à la bande dessinée, qui y est un art à part entière.

Le portail BALaT de l'Institut royal du patrimoine artistique permet de consulter 700 000 images sur l'art belge, dont 650 000 sont gratuitement téléchargeables.

Architecture

Le palais de Marguerite d'Autriche à Malines, construit en 1517.
Le palais de Marguerite d'Autriche à Malines, construit en 1517.

Aux Pays-Bas, comprenant la Belgique, le style de la Renaissance n'a pas eu à s'imposer et fut assimilé assez rapidement, formant dans un premier temps un style hybride, donnant naissance à des bâtiments de conception gothique et de décor antiquisant, tout en préservant le pignon à gradins, symbole local. Le style Renaissance venu tout droit d'Italie s'adapta sans trop de peine aux traditions architecturales locales, dès 1517 en effet, le palais élevé pour Marguerite d'Autriche à Malines marqua le début de l'architecture Renaissance dans le territoire qui deviendra plus tard la Belgique. On y remarque que le pignon dentelé de gradins est toujours en faveur, et que l'élévation sans ressauts du palais démontre la persistance de traditions architecturales trop bien implantées pour être si rapidement abandonnées. À partir des années 1530, ce sont également les maisons privées, les maisons de corporations qui seront élevées dans ce nouveau style, telles la maison des Bateliers (1531) à Gand et celle du Saumon (1530-1534) à Malines. Ces maisons n'ont pas connu de modification majeures puisqu'elles continuaient de superposer leurs baies au sein d'un pignon à gradins mais leur décor fut mis au goût de la Renaissance[104].

Il n'y a cependant en Belgique pas une seule grande église de style Renaissance, et on préfère conserver la structure gothique à laquelle on vient accoler une chapelle, une sacristie, un portail italianisant, car la croisée d'ogives comme l'arc brisé restent en usage. À l'intérieur des églises, l'influence italienne se fait davantage sentir dans les monuments tels que les autels, les jubés, les confessionnaux, les stalles ou encore les tombeaux.

Le style de la Renaissance put d'autant plus prendre son essor que Pierre Coecke traduisit dès 1539 en flamand les Règles d'architecture de Serlio. Cependant, rares sont les constructions dans le pur style italien, les traditions décoratives et constructives locales sont vivaces et l'on ne peut guère citer que l'hôtel du cardinal de Granvelle construit à Bruxelles en 1550 par Sébastien van Noyen comme exemple d'un palais fidèle aux canons italiens de la Renaissance. L'hôtel de ville d'Anvers, bâti en 1561 par Corneille de Vriendt, constitue une œuvre unique dans le passage d'un style renaissance encore soumis aux traditions locales à l'acceptation d'un style classique bien plus proche de celui des palazzo romains. Cependant, cette œuvre reste une expérience personnelle et isolée, et bien vite les vieilles formules reprirent le dessus. C'est en décoration que la Renaissance italienne fit le plus de progrès, avec l'apparition sur les façades d'arabesques comprenant des rinceaux, des amours, des médaillons en vogue de 1530 à 1550, puis de guirlandes de fruits, de grotesques à partir de 1550 jusqu'à la fin du siècle. Cette décoration sculptée, interprétation flamande de modèles italiens, est un peu épaisse, lourde, mais elle est dynamique, originale, et souvent ces ornements prennent une importance inattendue dans la composition des façades[104].

Vie culturelle

La vie culturelle belge concernant essentiellement le théâtre et la littérature a eu tendance à se développer dans chaque communauté. La Belgique en tant que telle est culturellement connue pour son art raffiné et son architecture. Il y a lieu de remarquer que l'Internet est aussi un élément de fracture communautaire dans la mesure où les deux communautés ne participent pratiquement à aucune communication en ligne commune que ce soit sur le plan culturel, scientifique, technique ou même les loisirs. Les francophones fréquentent plutôt les cercles français et les néerlandophones s'organisent entre eux.

Fêtes et jours fériés

Tableau des fêtes et jours fériés nationaux[105], régionaux et communautaires
Date Nom Type Remarques
1er janvier jour de l'an férié national
Date mobile carnaval fête dépend des traditions de la ville
Date mobile Pâques férié national
Lendemain de Pâques lundi de Pâques férié national
15 avril anniversaire du roi Philippe férié militaires uniquement
1er mai fête du Travail férié national
6e jeudi après Pâques Ascension férié national
8 mai (ou autre date dans la première semaine de mai) fête de l'Iris fête fonctionnaires de la Région bruxelloise uniquement
2e dimanche de mai fête des Mères fête sauf à Anvers où elle est commémorée le 15 août
7e dimanche après Pâques Pentecôte férié national
Lendemain de la Pentecôte lundi de la Pentecôte férié national
2e dimanche de juin fête des Pères fête national
11 juillet commémoration de la bataille des Éperons d'Or férié fonctionnaires de la Communauté flamande uniquement
21 juillet fête nationale férié national
15 août Assomption de Marie férié national
3e dimanche de septembre fête de Wallonie férié fonctionnaires de la Région wallonne uniquement
27 septembre commémoration des Journées de septembre 1830 férié fonctionnaires de la Communauté française de Belgique uniquement
1er novembre Toussaint férié national
11 novembre armistice de 1918 férié national
15 novembre fête de la Communauté germanophone férié fonctionnaires de la Communauté germanophone uniquement
15 novembre fête du Roi férié fonctionnaires fédéraux uniquement
25 décembre Noël férié national

Cuisine belge

La cuisine belge est variée et connaît des variations régionales significatives. Elle est aussi influencée par les cuisines traditionnelles des pays voisins proches que sont l'Allemagne, la France et les Pays-Bas.

Hors du pays, la Belgique est principalement connue pour le chocolat, les gaufres (de Bruxelles et de Liège), les frites et la bière.

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Culture de la Belgique

Culture de la Belgique

La culture de la Belgique, pays d'Europe de l'Ouest, désigne d'abord les pratiques culturelles observables de ses habitants. Le pays est connu pour son art raffiné dans de nombreux domaines : gastronomie, art brassicole, architecture, courant artistique surréaliste, et la bande dessinée principalement.

Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles

Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles

Cette cathédrale Saints-Michel-et-Gudule située à Bruxelles, en Belgique, est la cocathédrale de l'archidiocèse catholique de Malines-Bruxelles.

Catholicisme en Belgique

Catholicisme en Belgique

Le catholicisme est la confession religieuse comptant le plus de membres en Belgique. L'Église catholique est une union d'Églises locales, ou diocèses, en étroite communion avec le pape. Le catholicisme en Belgique n'est donc pas organisé comme une Église nationale, mais l'ensemble de la Belgique forme une unique province ecclésiastique au sein de l'« Église universelle » depuis 1832. Il existe en outre une instance de concertation entre les évêques des différents diocèses belges : la conférence épiscopale de Belgique.

Islam en Belgique

Islam en Belgique

La pratique de l'islam en Belgique est relativement nouvelle et est plus particulièrement observée dans les communautés d'immigrations belges. C'est la deuxième religion la plus répandue en Belgique après le christianisme

Constitution de la Belgique

Constitution de la Belgique

La Constitution belge actuelle est la seule et unique norme juridique suprême qu'ait jamais eu la Belgique. Elle est dite « Constitution du 7 février 1831 » ou « Constitution du 17 février 1994 » car elle a été votée le 7 février 1831 par le Congrès national mais elle a été coordonnée le 17 février 1994.

Catholicisme

Catholicisme

Le catholicisme est la religion des chrétiens reconnaissant l’autorité du pape et des évêques en communion avec lui, notamment pour l’établissement de leur doctrine, sa transmission et l’organisation de leur culte. L’Église catholique considère que tout baptisé dans l’Église catholique est catholique, mais elle ne définit pas de critères d’appartenance. Avec 1,360 milliard de catholiques sur Terre, la première Église chrétienne dans le monde, le christianisme étant également la religion majoritaire au niveau mondial.

Islam

Islam

L’islam est une religion abrahamique s'appuyant sur le dogme du monothéisme absolu et prenant sa source dans le Coran, considéré comme le réceptacle de la parole de Dieu révélée, au VIIe siècle en Arabie, à Mahomet, proclamé par les adhérents de l'islam comme étant le dernier prophète de Dieu.

Judaïsme

Judaïsme

Le judaïsme est variablement défini comme « une forme de vie religieuse dont la caractéristique essentielle est la croyance à un Être suprême, auteur — de quelque manière qu'on conçoive son action — de l'univers qu'il gouverne par sa providence », ou comme « la religion des Juifs, ainsi que la théologie, la loi et les traditions culturelles du peuple juif », ou comme « une religion […], une culture — résultat ou fondement de la religion, mais ayant un devenir propre, […] une sensibilité diffuse faite de quelques idées et souvenirs, de quelques coutumes et émotions, d’une solidarité avec les juifs persécutés en tant que juifs » ou comme « l'ensemble des rituels et des autres pratiques, des croyances et des valeurs, des loyautés historiques et politiques qui constituent l'allégeance au peuple d'Israël ».

Christianisme orthodoxe

Christianisme orthodoxe

Le christianisme orthodoxe est l’une des trois principales confessions du christianisme. Comme la Pentarchie du premier millénaire, la communion orthodoxe est organisée en Églises autocéphales indépendantes les unes des autres d’un point de vue juridique et spirituel, à ceci près qu'au XXIe siècle leur nombre est de quinze, sans compter celles considérées comme non canoniques par les principales. Ces Églises choisissent leur propre primat, dont la juridiction pastorale dépend d’un patriarche élu par un synode.

Article 181 de la Constitution belge

Article 181 de la Constitution belge

L'article 181 de la Constitution de la Belgique fait partie du titre V Des finances. Il oblige l'État à subventionner les églises et les organisations philosophiques non confessionnelles reconnues sur son territoire.Le paragraphe premier date du 7 février 1831 et était à l'origine - sous l'ancienne numérotation - l'article 117. Il n'a jamais été révisé. Le paragraphe 2 date du 5 mai 1993 et était à l'origine - sous l'ancienne numérotation - l'article 117 alinéa 2.

2003 en Belgique

2003 en Belgique

Cette page recense des événements qui se sont produits durant l'année 2003 en Belgique.

Bouddhisme

Bouddhisme

Le bouddhisme est une religion et une philosophie dont les origines se situent en Inde aux VIe – Ve siècles av. J.-C. à la suite de l'éveil de Siddhartha Gautama à Bodhgaya dans le Bihar et de la diffusion de son enseignement.

Enseignement

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Système éducatif en Belgique

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Le système éducatif belge, tel qu'il est actuellement conçu, comporte un enseignement scolaire, l'instruction étant obligatoire de 5 à 18 ans.

Enseignement secondaire en Belgique

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L'enseignement secondaire en Belgique est le niveau d'enseignement obligatoire qui suit l'enseignement primaire. Il comporte en général 6 années d'études numérotées dans l'ordre de la 1re à la 6e et réparties au sein de trois degrés.

Académie de musique (Belgique)

Académie de musique (Belgique)

Depuis 1998, en Belgique, une académie de musique ou tout simplement académie est une école de musique reconnue, agréée et subventionnée par la Communauté française de Belgique par le Décret de l'enseignement secondaire artistique à horaire réduit. Elle forme les jeunes dès 5 ans et les adultes aux disciplines musicales, mais aussi à la danse et aux arts de la parole (théâtre). La principale mission des 104 établissements répartis sur l'ensemble de la Communauté est de favoriser l'apprentissage des matières artistiques selon un cursus défini par la loi.

Haute école (Belgique)

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En Belgique, une haute école est un ensemble d’établissements supérieurs qui dispense un enseignement de type court ou de type long dans le cadre de la déclaration de Bologne.

Enseignement supérieur en Belgique

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Conservatoire royal

Conservatoire royal

Le titre conservatoire royal désigne en Belgique l'un des six établissements supérieurs publics d'enseignement de la musique et des arts parlés (théâtre). Ces établissements sont donc a priori destinés à former des élèves de plus de 18 ans ayant terminé les humanités et délivrent dans la ligne du processus de Bologne des grades de bachelier et de master en respectant le système d'unités de valeur propre au décret de Bologne d'enseignement supérieur. Les conservatoires royaux ne comportent pas de département danse.

École royale militaire (Belgique)

École royale militaire (Belgique)

L’École royale militaire est une institution militaire d’enseignement supérieur qui forme, non seulement, l’ensemble des officiers de l’armée belge mais également de nombreux officiers issus d'un pays membre de l'Union européenne et même d'Afrique.

Écoles belges des FBA

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Les écoles belges des FBA sont les écoles créées, en Allemagne, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, lorsque, dans les zones d'occupation définies par les Alliés, la Belgique se voit confier l'administration d'une partie de la zone d'occupation britannique et ce sous la responsabilité conjointe d'un Conseil de contrôle allié qui siège à Berlin.

Forces belges en Allemagne

Forces belges en Allemagne

Forces belges en Allemagne (FBA) est le nom donné à partir de 1955 à l'Armée belge en Allemagne après la Seconde Guerre mondiale, et, par extension, à la zone où les forces belges étaient cantonnées. Cette zone, souhaitée par le gouvernement belge, se situait en Allemagne de l'Ouest, dans ce qui était au début la zone d'occupation britannique en Allemagne et sous le commandement de la British Army of the Rhine — devenu en 1994 les Forces britanniques en Allemagne.

Sport

Économie

Représentation graphique des exportations de produits de la Belgique dans 28 catégories de couleur.
Représentation graphique des exportations de produits de la Belgique dans 28 catégories de couleur.

Le PIB belge est de 337,45 milliards d'euros, plaçant le pays au neuvième rang parmi les pays de l'Union européenne (en 2009).

La dette publique s'élevait à 341,6 milliards d'euros ou 101,5 % du PIB en 2010.

En 2018, plus de 20 % de la population belge est menacée de pauvreté selon l'office statistique européen (Eurostat)[106].

En 2022, la Belgique est classée en 26e position pour l'indice mondial de l'innovation[107].

La Belgique a la population médiane la plus riche d'Europe parmi les pays de plus de 1 million d'habitants[108].

Le tourisme représente 2,3% du PIB national, jouant un rôle important dans l'activité économique du pays, qui accueille chaque année 10 millions de touristes dont plus de 6 millions venant de l'étranger. Le manque d'information claire et l'indifférence des autorités sont considérés comme des freins au développement du tourisme durable, secteur qui se développe dans de nombreux pays. Une enquête réalisée en 2017 pour le tour-opérateur TUI a montré qu'à peine 10% des touristes tiennent compte du tourisme durable lors du choix de leurs vacances[109]. Peu avant les étudiants de la Haute école Robert Schuman de Libramont et leur professeur Hadelin de Beer ont constaté qu'"aucun guide n'existait encore en la matière"[109] ce qui les a amené à publier la première édition du "Guide du tourisme durable en Wallonie" en 2016[109].

Transports

  • Voies navigables : 2 043 km

Télécommunications

  • Lignes de téléphone fixe : 4 718 682 soit 44,9 pour 100 habitants (en 2006) ; source INS (statbel.fgov.be)
  • Téléphones mobiles : 10 959 819 soit 98,9 pour 100 habitants (en 2012) ; source INS (statbel.fgov.be)
  • Postes de radio : 8,075 millions (en 1997)
  • Postes de télévision : 3 556 235 (en 2001) ; source INS (statbel.fgov.be)
  • Utilisateurs d'Internet : 9,1 millions (en 2012) soit 77,6 % de la population ; source INS (statbel.fgov.be)
  • Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 10 (en 2007) ; source (www.astel.be)

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Dette publique de la Belgique

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La dette publique de la Belgique ou dette publique belge représente l'ensemble des engagements financiers, sous formes d'emprunts pris par le gouvernement fédéral belge ainsi que les entités fédérées et la sécurité sociale.

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Le produit intérieur brut (PIB) est l'indicateur économique qui permet de quantifier la valeur totale de la « production de richesse » annuelle effectuée par les agents économiques résidant à l'intérieur d'un territoire.

Eurostat

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Eurostat est une direction générale de la Commission européenne chargée de l'information statistique à l'échelle communautaire. Elle a pour rôle de produire les statistiques officielles de l'Union européenne, principalement en collectant, harmonisant et agrégeant les données publiées par les instituts nationaux de statistiques des pays membres de l'Union européenne, des pays candidats à l'adhésion et des pays de l'Association européenne de libre-échange.

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L' indice mondial de l’innovation est un classement annuel des pays selon leur capacité et leur réussite en matière d'innovation. Il est publié par l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle. Il est basé sur des données à la fois subjectives et objectives provenant de plusieurs sources, dont l' Union internationale des télécommunications, la Banque mondiale et le Forum économique mondial.

2006 en Belgique

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Cette page recense des événements qui se sont produits durant l'année 2006 en Belgique.

Région de Bruxelles-Capitale

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La Région de Bruxelles-Capitale, ou Région bruxelloise, est l'une des trois régions qui composent la Belgique. Elle ne doit pas être confondue avec la ville de Bruxelles, qui n'est qu'une des dix-neuf communes de la région de Bruxelles-Capitale, ni avec la région bilingue de Bruxelles-Capitale.

Région wallonne

Région wallonne

La Région wallonne, communément appelée Wallonie, est l'une des trois régions belges ; elle est située dans le sud de la Belgique. Elle a été créée en 1970 à la suite des revendications du Mouvement wallon mais il faudra cependant attendre la loi du 8 août 1980 pour qu'elle acquière les pouvoirs exécutif et décrétal. Ces pouvoirs seront à partir du 16 juillet 1993 transmis au Parlement wallon et au Gouvernement wallon. Regroupant les provinces de la région historique wallonne, elle se compose de 262 communes réparties dans cinq provinces, sa superficie est de 16 901 km2 et sa population s'élevait à 3 645 243 habitants en 2020, ce qui en fait la région la moins densément peuplée de Belgique (216 hab./km2) ; sa capitale officielle est Namur, Liège étant souvent citée comme capitale économique.

Région flamande

Région flamande

La Région flamande, communément appelée Flandre, est l'une des trois régions de Belgique créées par la loi spéciale de réforme institutionnelle du 8 août 1980.

2005 en Belgique

2005 en Belgique

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Société nationale des chemins de fer belges

Société nationale des chemins de fer belges

La Société nationale des chemins de fer belges (SNCB), en néerlandais : Nationale Maatschappij der Belgische Spoorwegen (NMBS), est l’entreprise ferroviaire publique belge créée en 1926.

Liste des canaux de Belgique

Liste des canaux de Belgique

Liste des canaux de navigation de BelgiqueCanal ABC Canal Albert Canal Baudouin Canal de Bergues Canal vers Beverlo Canal Blaton-Ath Canal Bocholt-Herentals Canal Bossuit-Courtrai Canal Briegden-Neerharen Canal Bruxelles-Charleroi Canal du Centre (Belgique) Canal de Damme Canal Dessel-Kwaadmechelen Canal Dessel-Turnhout-Schoten Canal d'Eeklo Canal de l'Escaut au Rhin Canal de l'Espierres Canal de Furnes Canal Périphérique de Gand Canal Gand-Ostende Canal Gand-Terneuzen Canal de Lissewege Canal de Lo Canal Louvain Dyle Canal Léopold Canal de Moer Canal Mons-Condé Canal de la Nèthe Canal Nieuport-Dunkerque Canal Nimy-Blaton-Péronnes Canal de Meuse et Moselle Canal de l'Ourthe Canal Plassendale-Nieuport Canal Pommerœul-Antoing Canal Roulers-Lys Canal de Sas Canal de Schipdonk Ketelvest Lieve Yperlée Zuid-Willemsvaart

Aéroport de Bruxelles-National

Aéroport de Bruxelles-National

L'aéroport de Bruxelles-National, en néerlandais Brussel-Nationaal luchthaven, commercialement exploité par la société privée commerciale Brussels Airport Company depuis le 19 octobre 2006 mais encore parfois nommé « Aéroport de Zaventem », voire « Zaventem », est un aéroport belge situé à douze kilomètres au nord-est de Bruxelles, sur le territoire des communes de Zaventem, Machelen et Steenokkerzeel dans la province du Brabant flamand. Il est essentiellement utilisé pour les vols internationaux en direction de l'Europe, l’Afrique, l’Asie, l’Amérique ou bien encore le Moyen-Orient.

Justice

Armée

L'Armée belge compte, en 2019, 27 881 hommes[111], soit 10 500 hommes dans l'armée de terre, 8 600 dans l'aviation, 2 400 dans la marine et 2 000 au service médical. Le recrutement y est essentiellement fondé sur le volontariat de carrière depuis la suspension du service militaire (le ). À cela s'ajoutent les principes de réserve volontaire (militaire de carrière ou civil ayant signé un engagement) et obligatoire, uniquement pour les membres du cadre et ce, pendant une durée déterminée. Leur chef est, depuis 1831, S.M. le Roi des Belges.

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Forces armées belges

Forces armées belges

Les forces armées belges sont l'armée nationale du royaume de Belgique.

Louise-Marie (F931)

Louise-Marie (F931)

Le Louise-Marie est une frégate de classe Karel Doorman de la marine belge. Son numéro de coque est le F931.

Frégate (navire)

Frégate (navire)

Le mot frégate désigne des types de navires très différents. Il est originaire de Méditerranée, et est resté très proche dans plusieurs langues : fregata en italien et en roumain, fragata en espagnol et en portugais, frigate en anglais, fregatte en allemand, firkateyn en turc, Ferkata ou فرقاطة en arabe.

Classe Karel Doorman (frégate)

Classe Karel Doorman (frégate)

La classe Karel Doorman est une série de huit frégates polyvalentes commandée par la Koninklijke Marine. Elle est également appelée classe M ou simplement M-frégate.

Composante marine

Composante marine

La composante marine est la marine de guerre des forces armées belges, lesquelles sont segmentées en quatre composantes depuis le 1er janvier 2002. Son commandant est depuis le 28 septembre 2020, l'amiral de flottille Jan De Beurme.

Composante terre

Composante terre

La composante terre est l'une des quatre composantes de l'Armée belge, depuis le 1er janvier 2002.

Composante air

Composante air

La composante air est l'une des quatre composantes de l'Armée belge depuis le 1er janvier 2002. Elle s'intitule auparavant Force aérienne belge. Son commandant en chef est le général-major Thierry Dupont.

Composante médicale

Composante médicale

La Composante médicale est l'une des quatre composantes de l'armée belge, depuis le 1er janvier 2002.

Conscription

Conscription

La conscription ou service militaire obligatoire est la réquisition par un État d'une partie de sa population afin de servir ses forces armées. Elle se distingue en cela d'un enrôlement volontaire.

1er mars

1er mars

Le 1er mars est le 60e jour de l'année du calendrier grégorien, dans laquelle il en reste ensuite 305 autres y compris lorsqu'elle est bissextile où il devient 61e.

1995 en Belgique

1995 en Belgique

Cette page recense des événements qui se sont produits durant l'année 1995 en Belgique.

1831 en Belgique

1831 en Belgique

Cette page recense des événements qui se sont produits durant l'année 1831 en Belgique.

Forces de Police

Sécurité civile

Véhicule d'Intervention médicalisé (VIM) du service SMUR de l'Hôpital de la Citadelle de Liège, en intervention lors d'un incendie avec les pompiers de Liège.
Véhicule d'Intervention médicalisé (VIM) du service SMUR de l'Hôpital de la Citadelle de Liège, en intervention lors d'un incendie avec les pompiers de Liège.

La sécurité civile belge se scinde en deux parties :

Une réforme est en cours afin de regrouper les services régionaux d'incendie en zones de secours, à l'instar des zones de police et de réunir les deux entités (pompiers et protection civile) sous une même direction : la direction générale de la sécurité civile.

Le numéro d'appel d'urgence belge est le 112 (numéro d'urgence européen).

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SMUR (Belgique)

SMUR (Belgique)

En Belgique, le SMUR, est un service d'urgence hospitalier composée d’un médecin et d'un infirmier qui intervient en situation pré-hospitalière sur demande du centre de secours 100/112 et qui se déplace à l'aide d'une voiture d'intervention rapide.

Citadelle de Liège

Citadelle de Liège

La citadelle de Liège est une ancienne citadelle de la ville belge de Liège. Elle était située sur une colline surplombant le Nord de la ville dans le quartier de Sainte-Walburge, à une altitude moyenne de 111 m par rapport à la Meuse et de 170 m par rapport au niveau de la mer.

Liège

Liège

Liège, aussi surnommée « La Cité ardente », est une ville francophone de l'est de la Belgique.

Zone de secours Liège 2 IILE-SRI

Zone de secours Liège 2 IILE-SRI

La zone de secours Liège 2 IILE-SRI est l'une des 34 zones de secours de Belgique, centrée autour de la ville de Liège et l'une des 6 zones de la province de Liège. Elle correspond à l'ancien territoire de l'intercommunale d'incendie de Liège et environs (IILE) créée en 1992 qui succédait au service régional d'incendie (SRI) de Liège, d'où les deux abréviations à la suite du nom de la zone.

Sécurité civile en Belgique

Sécurité civile en Belgique

La sécurité civile belge est l'organisme chargé de la protection et de l'aide à la population en Belgique. Elle est divisée en trois branches :Une branche administrative: la direction générale, Deux branches opérationnelles: Les services régionaux d’incendie La protection civile.

Pompier (Belgique)

Pompier (Belgique)

Les sapeurs-pompiers de Belgique, sont l'une des trois branches de la sécurité civile belge. Ils assurent les missions d'urgence en cas d'incendie, d'accident, de catastrophe etc., mais aussi les missions d'aide médicale urgente.

Protection civile (Belgique)

Protection civile (Belgique)

La protection civile belge est l'une des trois branches de la sécurité civile belge. C'est un service de secours dont le but est l'assistance à la population. Elle est régie par la direction générale de la sécurité civile, une des directions générales du service public fédéral Intérieur.

Réforme de la sécurité civile belge

Réforme de la sécurité civile belge

La réforme de la sécurité civile belge est une réforme de l'État belge proposée dès 2006 à la suite de la catastrophe de Ghislenghien survenue le 30 juillet 2004.

Zone de secours

Zone de secours

Les zones de secours sont le nom donné au regroupement des services d'incendies belges en zones géographiques, à l'instar des zones de police.

Zone de Police

Zone de Police

Lors de la réforme des polices du 1er janvier 2001, la Belgique est subdivisée en 196 zones de police. Après quelques fusions supplémentaires à partir de 2011, le nombre de zones de police est ramené à 185 unités.

Direction générale de la sécurité civile

Direction générale de la sécurité civile

La direction générale de la sécurité civile est l'une des trois branches de la sécurité civile belge. C'est un service purement administratif dont le but est la gestion des tâches administratives et la communication entre les deux autres services de la sécurité civile: les services d'incendie et la protection civile. Elle dépend du service public fédéral Intérieur.

112 (numéro d'appel d'urgence)

112 (numéro d'appel d'urgence)

Le 112 est le numéro de téléphone réservé aux appels d’urgence et valide dans l’ensemble de l’Union européenne.

Personnalités belges

Codes

La Belgique a pour codes :

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Liste des codes internationaux des plaques minéralogiques

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Voici la liste des codes internationaux des plaques d'immatriculation destinées à identifier facilement un véhicule terrestre de type automobile, moto, camion, autobus, etc. Cette liste est fournie par les Nations Unies, basée sur les Conventions de Genève et Vienne sur la circulation routière.

ISO 3166-1

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ISO 3166-1 est une norme internationale de codification des pays. Elle fait partie de la norme ISO 3166.

Liste des codes pays utilisés par l'OTAN

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Voici la liste des codes pays utilisés par l'OTAN. Comme l'indique l'ouvrage donné en référence, il s'agit non pas des pays membres de l'OTAN mais d'abréviations concernant tous les pays existants et que les forces de l'OTAN doivent utiliser dans leurs communications.

Liste des codes pays du CIO

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Le Comité international olympique (CIO) compte 206 comités nationaux olympiques (CNO). Un code à trois lettres correspond à chaque comité national. Il est également utilisé par les athlètes dans les épreuves sportives.

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Voici la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs. Cette liste présente, par ordre alphabétique des préfixes, les immatriculations actuellement utilisées dans les différents pays mondiaux.

.be

.be

.be est le nom de pierre domaine national de premier niveau réservé à la Belgique. Il est administré par DNS Belgium.

Domaine de premier niveau national

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Un domaine de premier niveau national est un type de domaines de premier niveau (TLD) maintenus par l'Internet Assigned Numbers Authority (IANA) pour une utilisation dans le système de nom de domaine d'Internet. Un domaine de premier niveau est le suffixe à la fin de l'adresse d'un site web, par exemple, dans fr.wikipedia.org, le domaine de premier niveau est .org.

La source: "Belgique", Wikipedia, Wikimedia Foundation, (2023, March 4th), https://fr.wikipedia.org/wiki/Belgique.

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Notes et références

Notes

  1. Prononciation en français de Belgique ainsi qu'en français standard retranscrite selon la norme API. La prononciation /bɛlʒikǝ/ Écouter est une variante locale.
  2. Prononciation en néerlandais standard retranscrite selon la norme API
  3. Prononciation en allemand standard retranscrite selon la norme API.
  4. En néerlandais : Koninkrijk België ; en allemand : Königreich Belgien.
  5. Une base militaire belge a fonctionné à Kisumu avec certitude d'avril 1916 à mars 1917.
  6. D'après le rapport « Planète Vivante » du Fonds mondial pour la Nature (WWF).

Références

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  19. Le tracé de la Vennbahn a été exclu du calcul.
  20. Pour la limite côtière, le tracé de la digue a servi de référence, en passant par la ligne des constructions du port maritime de Zeebruges.
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    • région flamande : 6 471 996 habitants ;
    • région wallonne : 3 598 058 habitants ;
    • région de Bruxelles-Capitale : 1 180 531 habitants.
    Le nombre de francophones peut être objectivement estimé comme suit :
    • la population de la région wallonne (moins la communauté germanophone estimée à 75 000 habitants), soit 3 521 467 personnes ;
    • la population francophone de la région de Bruxelles-Capitale (estimée entre 80 % et 90 %, source : Région de Bruxelles-Capitale), soit entre 944 000 et 1 062 000 personnes ;
    • la minorité francophone de la région flamande, estimée entre 200 000 et 250 000 personnes (Source : Dossier de La Libre sur BHV) suivant un sondage de presse de 2010.
    Soit une estimation basse de 4 665 000 personnes (soit 41,5 % de la population belge) et une estimation haute de 4 833 000 personnes (soit 43 %). Il n’est pas possible d’être plus précis en l’absence des données objectives que pourrait fournir un recensement des langues, tout recensement linguistique étant interdit par la loi. Dès lors, il semble raisonnable et prudent d’estimer que les francophones représenteraient entre 40 % et 43 % de la population belge. En complément, les néerlandophones représenteraient 57 % à 60 %.
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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Belgique.

Liens externes

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