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Statut de Rome

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Statut de Rome
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Statut de Rome de la Cour pénale internationale
Type de traité Traité
Signature [1]
Lieu de signature Rome (Drapeau de l'Italie Italie)
Entrée en vigueur [2]
Condition 60 ratifications[3]
Signataires 139 États signataires
Parties 124 États parties
Dépositaire Secrétaire général des Nations Unies
Langues anglais, arabe, chinois, espagnol, français, russe[4]

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Le Statut de Rome, officiellement le Statut de Rome de la Cour pénale internationale, aussi appelé le Statut de la Cour pénale internationale et abrégé sous le Statut, est le traité international qui a créé la Cour pénale internationale (la Cour ou la CPI). Il a été adopté lors d'une conférence diplomatique des plénipotentiaires des Nations unies, dite Conférence de Rome, qui s'est déroulée du au à Rome, en Italie. Il est entré en vigueur le [2] après sa ratification par soixante États : la Cour pénale internationale est alors officiellement créée. Cependant, la compétence de la Cour n’étant pas rétroactive, elle traite les crimes commis à compter de cette date.

Le Statut de Rome définit les crimes internationaux sur lesquels la Cour a un pouvoir juridictionnel dont les crimes de génocide, les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité ainsi que les crimes d'agression, conformément aux amendements apportés en , s'ils sont commis sur le territoire d'un État partie ou par l'un de ses ressortissants. Une exception à cette règle existe : la Cour peut avoir compétence sur des crimes si le Conseil de sécurité des Nations unies le lui permet.

De plus, le Statut de Rome établit de nouvelles normes en matière de représentation des victimes en salle d’audience et assure la tenue de procès équitables ainsi que la protection des droits de la défense. La Cour s’attache à mettre en place une coopération mondiale pour protéger toutes les personnes contre les crimes internationaux codifiés dans le Statut de Rome.

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Cour pénale internationale

Cour pénale internationale

La Cour pénale internationale est une juridiction pénale internationale permanente, et à vocation universelle, chargée de juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l'humanité, de crime d'agression et de crime de guerre. La Cour inscrit également son action dans une dimension préventive et dissuasive : l'objectif est de responsabiliser les individus, qu'il s'agisse d'autorités civiles ou militaires.

Organisation des Nations unies

Organisation des Nations unies

L’Organisation des Nations unies (ONU) est une organisation internationale regroupant en juin 2022 193 États membres. Elle a été instituée le 24 octobre 1945 par la ratification de la Charte des Nations unies signée le 26 juin 1945 par les représentants de 51 États. Elle remplace alors la Société des Nations.

Rome

Rome

Rome est la capitale de l'Italie. Située au centre-ouest de la péninsule italienne, près de la mer Tyrrhénienne, elle est également la capitale de la région du Latium. En 2019, elle compte 2 844 395 habitants établis sur 1 285 km2, ce qui fait d'elle la commune la plus peuplée d'Italie et la troisième plus étendue d'Europe après Moscou et Londres. Son aire urbaine recense 4 356 403 habitants en 2016. Elle présente en outre la particularité de contenir un État enclavé dans son territoire : la cité-État du Vatican, dont le pape est le souverain. C'est le seul exemple existant d'un État à l'intérieur d'une ville.

Italie

Italie

L'Italie, en forme longue la République italienne, est un pays d'Europe du Sud correspondant physiquement à une partie continentale, une péninsule située au centre de la mer Méditerranée et une partie insulaire constituée par les deux plus grandes îles de cette mer, la Sicile et la Sardaigne, et beaucoup d'autres îles plus petites — hormis la Corse, cédée par la République de Gênes à la France en 1768. Elle est rattachée au reste du continent par le massif des Alpes. Le territoire italien correspond approximativement à la région géographique homonyme.

Instrument de ratification

Instrument de ratification

Un instrument de ratification est une lettre par laquelle un chef d'État ou une autorité compétente confirme la signature que son plénipotentiaire a apposée au bas d'un document valant accord avec un pays étranger. Le dépôt de l'instrument de ratification valide en général de façon définitive un traité international. Ce dépôt est officialisé physiquement à un endroit commun aux signataires de l'instrument de ratification.

Rétroactivité

Rétroactivité

La rétroactivité est une notion de droit qui envisage qu'un acte juridique puisse avoir des effets sur des cas antérieurs à sa date de mise en application.

Génocide

Génocide

Un génocide, dans son acception la plus répandue aujourd'hui dans la communauté académique, est un crime consistant en l'élimination concrète intentionnelle, totale ou partielle, d'un groupe national, ethnique ou encore religieux, en tant que tel, ce qui veut dire que des membres du groupe sont tués, brisés mentalement et physiquement, ou rendus incapables de procréer, en vue de rendre difficile ou impossible la vie du groupe ainsi réduit. Le génocide peut être perpétré par divers moyens, le plus répandu et le plus évident étant le meurtre collectif.

Crime de guerre

Crime de guerre

Un crime de guerre est une violation du droit de la guerre d'une gravité particulière.

Crime contre l'humanité

Crime contre l'humanité

Un crime contre l'humanité est une incrimination créée en 1945 dans le statut du tribunal militaire de Nuremberg, établi par la Charte de Londres.

Crime d'agression

Crime d'agression

La notion de crime d'agression définit les crimes commis par les personnes ou États ayant préparé, accompli ou promu un conflit armé visant à déstabiliser un ou plusieurs États souverains.

Conseil de sécurité des Nations unies

Conseil de sécurité des Nations unies

Le Conseil de sécurité des Nations unies est l'organe exécutif de l'Organisation des Nations unies (ONU). Il est défini comme ayant « la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationale » selon la Charte des Nations unies et dispose pour cela de pouvoirs spécifiques tels que l'établissement de sanctions internationales et l'intervention militaire. Certaines décisions, appelées résolutions, du Conseil de sécurité ont force exécutoire et « les Membres de l'Organisation conviennent d'accepter et d'appliquer les décisions du Conseil de sécurité ». Il se réunit au siège des Nations unies à New York après avoir siégé dans différentes capitales, telles que Paris ou Addis-Abeba. Ses membres doivent y être présents en permanence, du fait que le Conseil peut être réuni à tout moment, notamment en cas de crise exceptionnelle, ce que ne permettait pas la Charte de la Société des Nations.

Droits de la défense

Droits de la défense

Les droits de la défense sont les prérogatives que possède une personne pour se défendre lors d'un procès.

Histoire

Les premières bases du Statut de Rome ont été posées avec la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies à New York le qui reconnait « le crime de génocide [comme] un crime international qui comporte des responsabilités d'ordre national et international pour les individus et pour les États »[5].

La création des deux tribunaux pénaux internationaux (ceux pour l'ex-Yougoslavie et le Rwanda) a remis à l’ordre du jour le projet de création d’une juridiction pénale universelle permanente. Avant la CPI, tous les tribunaux internationaux étaient provisoires et avaient un champ d'action limité (comme le territoire d'un État ou la nationalité des prévenus). La CPI innove car elle est permanente et car son champ d'action s'étend à tous les États ayant ratifié le Statut de Rome (voire dans certains cas dans le monde entier, quand le Conseil de sécurité l'autorise).

En 1993, la Commission du droit international soumet à l’Assemblée générale un projet de statut d’une Cour pénale internationale sur lequel elle avait commencé à travailler en 1948, projet sur la base duquel se sont ensuite nouées des négociations intergouvernementales[6].

Après des années de négociation visant à établir un tribunal international permanent capable de poursuivre les personnes accusées de génocide, de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre, l'Assemblée générale des Nations Unies a convoqué une conférence diplomatique de cinq semaines en pour « finaliser et d'adopter une convention portant création d'une cour pénale internationale »[7]. 161 États membres étaient réunis avec des observateurs de diverses autres organisations, d'organisations intergouvernementales et d'organismes et d'organisations non gouvernementales y compris de nombreux groupes de défense des droits et a eu lieu au siège de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, situé à environ 4 km du Vatican (l'un des États représentés).

Le Statut de Rome a été adopté à l'issue d'un vote avec 120 voix pour, sept voix contre et vingt et une abstentions[8]. Il existe un différend sur l'identité des sept États qui ont voté contre[9]. Il est certain que la République populaire de Chine, l'État d’Israël et les États-Unis d'Amérique étaient trois des sept à avoir voté contre puisqu'ils l'ont confirmé publiquement. L'Inde, l'Indonésie, l'Irak, la Libye, le Qatar, la Russie, l'Arabie Saoudite, le Soudan et le Yémen ont été identifiés par divers observateurs comme sources possibles pour les quatre autres votes négatifs même si l'Irak, la Libye, le Qatar et le Yémen sont les quatre les plus couramment identifiés comme tel.

Le , dix pays ont ratifié le Statut en même temps lors d'une cérémonie spéciale tenue au siège des Nations unies à New York[10] portant alors le nombre total de signataires à soixante, ce qui était le nombre minimum requis pour que le Statut entre en vigueur[3]. Le Statut est alors entré en vigueur, trois mois après, le  : la Cour pénale internationale est alors créée. Cependant, la compétence de la Cour n’étant pas rétroactive, elle traite les crimes commis à compter de cette date. Des amendements ont été apportés, notamment en 2010 après la Conférence de révision à Kampala, en Ouganda. Néanmoins, les modifications ne sont toujours pas effectives.

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Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide

Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide

La Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide (CPRCG) est un traité de droit international approuvé à l'unanimité le 9 décembre 1948 par l'Assemblée générale des Nations unies. Elle est entrée en vigueur le 12 janvier 1951. Au décembre 2019, 152 pays l'ont ratifiée ou y ont adhéré. Son inspirateur et principal rédacteur est Raphael Lemkin, un juriste américain d'origine juive polonaise, qui a créé le néologisme « génocide » dans les dernières années de la Deuxième Guerre mondiale.

Assemblée générale des Nations unies

Assemblée générale des Nations unies

L'Assemblée générale des Nations unies est l'un des six organes principaux de l'ONU. Elle a un rôle consultatif pour les questions touchant au maintien de la paix et à la sécurité internationale.

New York

New York

New York, officiellement nommée City of New York, connue également sous les noms et abréviations de New York City ou NYC, et dont le surnom le plus connu est The Big Apple , est la plus grande ville des États-Unis en nombre d'habitants et l'une des plus importantes du continent américain et du monde. Elle se situe dans le Nord-Est du pays, sur la côte atlantique, à l'extrémité sud-est de l'État de New York. La ville de New York se compose de cinq arrondissements appelés boroughs : Manhattan, Brooklyn, Queens, le Bronx et Staten Island. Ses habitants s'appellent les New-Yorkais.

Commission du droit international

Commission du droit international

La Commission du droit international est un organe des Nations unies, chargé de la codification et du développement progressif du droit international. Elle a été créée par l'Assemblée générale des Nations unies en 1947.

Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture

Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture

L'Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture est une organisation spécialisée du système des Nations unies, créée en 1945 à Québec. Son siège est à Rome, au Palazzo FAO, depuis 1951. Depuis le 15 juin 2013, la FAO compte 197 membres, soit 194 pays membres, une Organisation membre et deux membres associés.

Chine

Chine

La Chine, en forme longue la république populaire de Chine (RPC), également appelée Chine populaire et Chine communiste, est un pays d'Asie de l'Est. Avec plus de 1,4 milliard d'habitants, soit environ un sixième de la population mondiale, elle est, en 2020, le pays le plus peuplé du monde. Elle compte six agglomérations de plus de dix millions d'habitants : la capitale Pékin, Shanghai, Chongqing, Tianjin, Canton et Shenzhen, ainsi que plus de trente villes d'au moins deux millions d'habitants. Avec une superficie de 9 600 000 km2 selon l'ONU ou de 9 596 960 km2 selon The World Factbook, la Chine est également le plus grand pays d'Asie orientale et le troisième ou quatrième plus grand pays du monde par la superficie. La Chine s'étend des côtes de l'océan Pacifique au Pamir et aux Tian Shan, et du désert de Gobi à l'Himalaya et au nord de la péninsule indochinoise.

Israël

Israël

Israël, en forme longue l'État d'Israël, est un État situé sur la côte orientale de la mer Méditerranée au Proche-Orient en Asie occidentale. Sa création est proclamée le 14 mai 1948, après le vote du plan de partage de la Palestine le 29 novembre 1947 par l'Organisation des Nations unies (ONU) qui met fin au mandat britannique et qui prévoit la création d’un État juif sur 60 % des territoires de la Palestine mandataire. Les premières bases politiques en ce sens ont été posées lors du premier congrès mondial sioniste à Bâle en 1897 sous la direction de Theodor Herzl.

Inde

Inde

L'Inde, en forme longue la république de l'Inde, est un pays d'Asie du Sud qui occupe la majeure partie du sous-continent indien. Sa capitale est New Delhi.

Indonésie

Indonésie

L’Indonésie, en forme longue la république d'Indonésie est un pays transcontinental principalement situé en Asie du Sud-Est. Avec, comptabilisées à ce jour, 17 000 îles, dont 922 habitées, il s'agit du plus grand archipel au monde. Avec une population estimée à 270 millions de personnes, composée de plus de 1 300 groupes ethniques et parlant plus de 700 langues, c'est le quatrième pays le plus peuplé au monde et le premier pays à majorité musulmane pour le nombre de croyants. L'Indonésie est une république dont la capitale est Jakarta, et qui doit être transférée dans une nouvelle ville nommée Nusantara, sur l'île de Bornéo, à partir de 2024.

Irak

Irak

L’Irak ou l'Iraq, en forme longue la république d'Irak, est un pays du Proche-Orient, situé au nord de la péninsule arabique. L’Irak est parfois appelé « le pays des deux fleuves » en arabe, en référence au Tigre et à l'Euphrate. Bagdad en est la capitale et la plus grande ville.

Libye

Libye

La Libye, en forme longue l'État de Libye, est un État d'Afrique du Nord faisant partie du Maghreb. Elle est bordée au nord par la mer de Libye en mer Méditerranée, au nord-ouest par la Tunisie, à l'ouest par l'Algérie, au sud-ouest par le Niger, au sud-sud-est par le Tchad, au sud-est par le Soudan et à l'est par l'Égypte. Elle s'étend sur 1 759 540 km2, ce qui la place au quatrième rang africain et au dix-huitième rang mondial. Sa population est estimée entre 6 et 8 millions d'habitants. Elle se concentre sur les côtes, l'intérieur du pays étant désertique. Sa capitale, Tripoli, est également sa plus grande agglomération, devant Benghazi (650 000 habitants), Misrata et El Beïda (250 000 habitants).

Arabie saoudite

Arabie saoudite

L'Arabie saoudite , en forme longue le royaume d'Arabie saoudite , est une monarchie absolue islamique dirigée par la dynastie des Saoud, depuis sa création en 1932 par Abdelaziz ibn Saoud. Peuplée de 35,95 millions d'habitants, occupant 80 % de la péninsule arabique, c'est le plus grand pays du Moyen-Orient, avec une superficie de plus de deux millions de kilomètres carrés, et le deuxième plus grand des pays du monde arabe.

Adoption et ratification

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  • États ayant signé et ratifié le Statut de Rome.
  • États ayant ratifié mais dont la ratification n'est pas encore en vigueur.
  • États ayant signé le Statut de Rome mais ne l'ayant pas ratifié.
  • États retirés du Statut de Rome.
  • États n'ayant ni signé ni ratifié le Statut de Rome.

Le Statut de Rome a été adopté à l'issue d'un vote avec 120 voix pour, sept voix contre et vingt et une abstentions[8]. Il est signé le lors de la Conférence diplomatique des plénipotentiaires des Nations unies, dite Conférence de Rome, qui s'est déroulée du au à Rome, en Italie.

Pour que la Cour pénale internationale soit créée, il fallait qu'un minimum de soixante pays ratifient le Statut de Rome[3]. Ce quorum est atteint le lorsque dix États ratifièrent en même temps le Statut. Conformément à l'article 126 du Statut, il est entré en vigueur le [2], trois mois après sa ratification par soixante États : la Cour pénale internationale est alors entrée officiellement en fonction.

Nombre d'entre eux[Qui ?] ont signé le Statut en espérant pouvoir encore le changer (ce qui fut en partie fait suite à l'acceptation de plusieurs[Lesquels ?] amendements). C'est pour cette raison que Bill Clinton le signa un peu avant de quitter la Maison-Blanche. La ratification des traités internationaux étant toutefois de la compétence du Sénat américain, celui-ci a refusé de ratifier le alors que la majorité était Républicaine et subissait d'importantes pressions du président G.W. Bush.

États parties

Les États parties sont légalement tenus de coopérer avec la Cour quand elle en a besoin : arrestation et transfert des personnes inculpées ou accès à des preuves et témoins. Les États parties ont le droit de participer et de voter à l'Assemblée des États Parties, organe de direction de la Cour qui élit les juges et le procureur, approuve le budget de la Cour et adopte les amendements du Statut de Rome.

Depuis le , 124 pays sont États Parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale. Parmi eux :

  • 34 sont des membres du groupe des États d'Afrique ;
  • 19 sont des membres du groupe des États d’Asie et du Pacifique ;
  • 18 sont des membres du groupe des États d'Europe Orientale ;
  • 28 sont des membres du groupe des États d'Amérique Latine et des Caraïbes ;
  • 25 sont des membres du groupe des États d'Europe occidentale et autres États[11].

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Organisation des Nations unies

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L’Organisation des Nations unies (ONU) est une organisation internationale regroupant en juin 2022 193 États membres. Elle a été instituée le 24 octobre 1945 par la ratification de la Charte des Nations unies signée le 26 juin 1945 par les représentants de 51 États. Elle remplace alors la Société des Nations.

Rome

Rome

Rome est la capitale de l'Italie. Située au centre-ouest de la péninsule italienne, près de la mer Tyrrhénienne, elle est également la capitale de la région du Latium. En 2019, elle compte 2 844 395 habitants établis sur 1 285 km2, ce qui fait d'elle la commune la plus peuplée d'Italie et la troisième plus étendue d'Europe après Moscou et Londres. Son aire urbaine recense 4 356 403 habitants en 2016. Elle présente en outre la particularité de contenir un État enclavé dans son territoire : la cité-État du Vatican, dont le pape est le souverain. C'est le seul exemple existant d'un État à l'intérieur d'une ville.

Italie

Italie

L'Italie, en forme longue la République italienne, est un pays d'Europe du Sud correspondant physiquement à une partie continentale, une péninsule située au centre de la mer Méditerranée et une partie insulaire constituée par les deux plus grandes îles de cette mer, la Sicile et la Sardaigne, et beaucoup d'autres îles plus petites — hormis la Corse, cédée par la République de Gênes à la France en 1768. Elle est rattachée au reste du continent par le massif des Alpes. Le territoire italien correspond approximativement à la région géographique homonyme.

Instrument de ratification

Instrument de ratification

Un instrument de ratification est une lettre par laquelle un chef d'État ou une autorité compétente confirme la signature que son plénipotentiaire a apposée au bas d'un document valant accord avec un pays étranger. Le dépôt de l'instrument de ratification valide en général de façon définitive un traité international. Ce dépôt est officialisé physiquement à un endroit commun aux signataires de l'instrument de ratification.

Amendement (loi)

Amendement (loi)

Un amendement est une modification, soumise au vote d'une assemblée, en vue de corriger, compléter ou annuler tout ou une partie d'un projet ou d'une proposition de loi en cours de délibération ou d'une loi préexistante. En général, le droit d'amendement, c'est-à-dire le droit de proposer des modifications au texte soumis au vote, est réservé aux membres de l'assemblée concernée et éventuellement au gouvernement.

Bill Clinton

Bill Clinton

William Clinton, dit Bill Clinton [bɪl ˈklɪntən], né le 19 août 1946 à Hope (Arkansas), est un homme d'État américain, 42e président des États-Unis, en fonction du 20 janvier 1993 au 20 janvier 2001.

Maison-Blanche

Maison-Blanche

La Maison-Blanche est la résidence officielle et le bureau du président des États-Unis. Elle se situe au 1600, Pennsylvania Avenue NW à Washington D.C. Le bâtiment en grès d'Aquia Creek et peint en blanc, construit entre 1792 et 1800, s'inspire de l'Architecture georgienne. Il est le lieu de résidence, de travail et de réception de tous les présidents américains depuis John Adams, deuxième président des États-Unis, qui y entre en 1800.

Parti républicain (États-Unis)

Parti républicain (États-Unis)

Le Parti républicain (en anglais : Republican Party, également surnommé Grand Old Party et abrégé en GOP, est l'un des deux grands partis politiques américains contemporains. Il est fondé le 28 février 1854 par des dissidents nordistes du Parti whig et du Parti démocrate, opposés à la loi Kansas-Nebraska et à l'expansion de l'esclavage mais aussi aux revendications souverainistes de plusieurs États du Sud. Élu en 1860, Abraham Lincoln a été le premier président républicain.

George W. Bush

George W. Bush

George Walker Bush, généralement appelé George W. Bush, né le 6 juillet 1946 à New Haven (Connecticut), fils de George H. W. Bush et de sa femme, née Barbara Pierce, est un homme d'État américain, 43e président des États-Unis, en fonction du 20 janvier 2001 au 20 janvier 2009.

États parties au Statut de Rome

États parties au Statut de Rome

Les États parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale sont les États souverains qui ont ratifié le Statut de Rome. Le Statut de Rome est le traité international qui a créé la Cour pénale internationale, une juridiction pénale universelle permanente qui est compétente sur certains crimes internationaux comme les génocides, les crimes contre l'humanité ou les crimes de guerre qui sont commis par des ressortissants des États parties ou sur le territoire des États parties.

Découpage

Le Statut comprend un préambule et treize chapitres, divisés en 128 articles.

Préambule

« Les États Parties au présent Statut,

Conscients que tous les peuples sont unis par des liens étroits et que leurs cultures forment un patrimoine commun, et soucieux du fait que cette mosaïque délicate puisse être brisée à tout moment,

Ayant à l'esprit qu'au cours de ce siècle, des millions d'enfants, de femmes et d'hommes ont été victimes d'atrocités qui défient l'imagination et heurtent profondément la conscience humaine,

Reconnaissant que des crimes d'une telle gravité menacent la paix, la sécurité et le bien-être du monde,

Affirmant que les crimes les plus graves qui touchent l'ensemble de la communauté internationale ne sauraient rester impunis et que leur répression doit être effectivement assurée par des mesures prises dans le cadre national et par le renforcement de la coopération internationale,

Déterminés à mettre un terme à l'impunité des auteurs de ces crimes et à concourir ainsi à la prévention de nouveaux crimes,

Rappelant qu'il est du devoir de chaque État de soumettre à sa juridiction criminelle les responsables de crimes internationaux,

Réaffirmant les buts et principes de la Charte des Nations Unies et, en particulier, que tous les États doivent s'abstenir de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies,

Soulignant à cet égard que rien dans le présent Statut ne peut être interprété comme autorisant un État Partie à intervenir dans un conflit armé ou dans les affaires intérieures d'un autre État,

Déterminés, à ces fins et dans l'intérêt des générations présentes et futures, à créer une cour pénale internationale permanente et indépendante reliée au système des Nations Unies, ayant compétence à l'égard des crimes les plus graves qui touchent l'ensemble de la communauté internationale,

Soulignant que la cour pénale internationale dont le présent Statut porte création est complémentaire des juridictions pénales nationales,

Résolus à garantir durablement le respect de la justice internationale et sa mise en œuvre, [...] »

— Préambule du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, [12].

Chapitre I : institution de la Cour

Bureaux de la Cour pénale internationale à La Haye.
Bureaux de la Cour pénale internationale à La Haye.
  • Article 1 – La Cour
  • Article 2 – Lien de la Cour avec les Nations unies
  • Article 3 – Siège de la Cour
  • Article 4 – Régime et pouvoirs juridiques de la Cour

Chapitre II : compétence, recevabilité et droit applicable

  • Article 5 – Crimes relevant de la compétence de la Cour
  • Article 6 – Crime de génocide
  • Article 7 – Crimes contre l’humanité
  • Article 8 – Crimes de guerre
    • Article 8 bis – Crime d'agression
  • Article 9 – Éléments de crimes
  • Article 10 –
  • Article 11 – Compétence ratione temporis
  • Article 12 – Conditions préalables à l'exercice de la compétence
  • Article 13 – Exercice de la compétence
  • Article 14 – Renvoi d'une situation par un État Partie
  • Article 15 – Le Procureur
    • Article 15 bis – Exercice de la compétence à l’égard du crime d’agression (renvoi par un État, de sa propre initiative)
    • Article 15 ter – Exercice de la compétence à l’égard du crime d’agression (renvoi par le Conseil de sécurité)
  • Article 16 – Sursis à enquêter ou à poursuivre
  • Article 17 – Questions relatives à la recevabilité
  • Article 18 – Décision préliminaire sur la recevabilité
  • Article 19 – Contestation de la compétence de la Cour ou de la recevabilité d'une affaire
  • Article 20 – Ne bis in idem
  • Article 21 – Droit applicable

Chapitre III : principes généraux du droit pénal

  • Article 22 – Nullum crimen sine lege
  • Article 23 – Nulla poena sine lege
  • Article 24 – Non-rétroactivité ratione personae
  • Article 25 – Responsabilité pénale individuelle
  • Article 26 – Incompétence à l'égard des personnes de moins de 18 ans
  • Article 27 – Défaut de pertinence de la qualité officielle
  • Article 28 – Responsabilité des chefs militaires et autre supérieurs hiérarchiques
  • Article 29 – Imprescriptibilité
  • Article 30 – Élément psychologique
  • Article 31 – Motifs d'exonération de la responsabilité pénale
  • Article 32 – Erreur de fait ou erreur de droit
  • Article 33 – Ordre hiérarchique et ordre de la loi

Chapitre IV : composition et administration de la Cour

  • Article 34 – Organes de la Cour
  • Article 35 – Exercice des fonctions des juges
  • Article 36 – Qualifications, candidature et élection des juges
  • Article 37 – Sièges vacants
  • Article 38 – La Présidence
  • Article 39 – Les Chambres
  • Article 40 – Indépendance des juges
  • Article 41 – Décharge et récusation des juges
  • Article 42 – Le Bureau du Procureur
  • Article 43 – Le Greffe
  • Article 44 – Le personnel
  • Article 45 – Engagement solennel
  • Article 46 – Perte de fonctions
  • Article 47 – Sanctions disciplinaires
  • Article 48 – Privilèges et immunités
  • Article 49 – Traitements, indemnités et remboursement de frais
  • Article 50 – Langues officielles et langues de travail
  • Article 51 – Règlement de procédure et de preuve
  • Article 52 – Règlement de la Cour

Chapitre V : enquête et poursuites

  • Article 53 – Ouverture d’une enquête
  • Article 54 – Devoirs et pouvoirs du Procureur en matière d'enquêtes
  • Article 55 – Droits des personnes dans le cadre d'une enquête
  • Article 56 – Rôle de la Chambre préliminaire dans le cas où l'occasion d'obtenir des renseignements ne se présentera plus
  • Article 57 – Fonctions et pouvoirs de la Chambre préliminaire
  • Article 58 – Délivrance par la Chambre préliminaire d'un mandat d'arrêt ou d'une citation à comparaître
  • Article 59 – Procédure d'arrestation dans l'État de détention
  • Article 60 – Procédure initiale devant la Cour
  • Article 61 – Confirmation des charges avant le procès

Chapitre VI : le procès

  • Article 62 – Lieu du procès
  • Article 63 – Procès en présence de l'accusé
  • Article 64 – Fonctions et pouvoirs de la Chambre de première instance
  • Article 65 – Procédure en cas d’aveu de culpabilité
  • Article 66 – Présomption d'innocence
  • Article 67 – Droits de l'accusé
  • Article 68 – Protection et participation au procès des victimes et des témoins
  • Article 69 – Preuve
  • Article 70 – Atteintes à l'administration de la justice
  • Article 71 – Sanctions en cas d'inconduite à l'audience
  • Article 72 – Protection de renseignements touchant à la sécurité nationale
  • Article 73 – Renseignements ou documents émanent de tiers
  • Article 74 – Conditions requises pour la décision
  • Article 75 – Réparation en faveur des victimes
  • Article 76 – Prononcé de la peine

Chapitre VII : les peines

  • Article 77 – Peines applicables
  • Article 78 – Fixation de la peine
  • Article 79 – Fonds au profit des victimes
  • Article 80 – Le statut, l'application des peines par les États et le droit national

Chapitre VIII : appel et révision

  • Article 81 – Appel d'une décision sur la culpabilité ou la peine
  • Article 82 – Appel d'autres décisions
  • Article 83 – Procédure d'appel
  • Article 84 – Révision d'une décision sur la culpabilité ou la peine
  • Article 85 – Indemnisation des personnes arrêtées ou condamnées

Chapitre IX : coopération internationale et assistance judiciaire

  • Article 86 – Obligation générale de coopérer
  • Article 87 – Demandes de coopération : dispositions générales
  • Article 88 – Procédures disponibles selon la législation nationale
  • Article 89 – Remise de certaines personnes à la Cour
  • Article 90 – Demandes concurrentes
  • Article 91 – Contenu de la demande d'arrestation et de remise
  • Article 92 – Arrestation provisoire
  • Article 93 – Autres formes de coopération
  • Article 94 – Sursis à exécution d'une demande à raison d'une enquête ou de poursuites en cours
  • Article 95 – Sursis à exécution d'une demande en raison d'une exception d'irrecevabilité
  • Article 96 – Contenu d’une demande portant sur d’autres formes de coopération visées à l'article 93
  • Article 97 – Consultations
  • Article 98 – Coopération en relation avec la renonciation à l’immunité et le consentement à la remise
  • Article 99 – Exécution des demandes présentées au titre des articles 93 et 96
  • Article 100 – Dépenses
  • Article 101 – Règle de la spécialité
  • Article 102 – Emploi des termes

Chapitre X : exécution

  • Article 103 – Rôle des États dans l'exécution des peines d'emprisonnement
  • Article 104 – Modification de la désignation de l'État chargé de l'exécution
  • Article 105 – Exécution de la peine
  • Article 106 – Contrôle de l’exécution de la peine et conditions de détention
  • Article 107 – Transfèrement du condamné qui a accompli sa peine
  • Article 108 – Limites en matière de poursuites ou de condamnations pour d’autres infractions
  • Article 109 – Exécution des peines d’amende et de mesures de confiscation
  • Article 110 – Examen par la cour de la question d'une réduction de peine
  • Article 111 – Évasion

Chapitre XI : assemblée des États Parties

  • Article 112 – Assemblée des États Parties

Chapitre XII : financement

  • Article 113 – Règlement financier et règles de gestion financière
  • Article 114 – Règlement des dépenses
  • Article 115 – Ressources financières de la Cour et de l'Assemblée des États Parties
  • Article 116 – Contributions volontaires
  • Article 117 – Calcul des contributions
  • Article 118 – Vérification annuelle des comptes

Chapitres XIII : clauses finales

  • Article 119 – Règlement des différends
  • Article 120 – Réserves
  • Article 121 – Amendements
  • Article 122 – Amendements aux dispositions de caractère institutionnel
  • Article 123 – Révision du Statut
  • Article 124 – Disposition transitoire
  • Article 125 – Signature, ratification, acceptation, approbation ou adhésion
  • Article 126 – Entrée en vigueur
  • Article 127 – Retrait
  • Article 128 – Textes faisant foi

Révision et amendements

Tous les amendements, à l'exception de ceux modifiant la liste des crimes, au Statut de Rome exigent l'approbation d'au moins deux-tiers des États parties et ne peuvent pas entrer en vigueur s'ils ne sont pas ratifiés par au moins sept huitièmes des États parties. Un État partie qui n'a pas ratifié un amendement peut se retirer avec effet immédiat[13].

Tous les amendements modifiant la liste des crimes relevant de la compétence de la Cour s'appliqueront uniquement aux États parties qui l'auront ratifié[13]. Il n'y a pas besoin d'une majorité de sept huitièmes.

Les États parties ont tenu une Conférence de révision à Kampala, en Ouganda, du au . La Conférence d'examen a adopté une définition du crime d'agression, ce qui permet à la CPI d'exercer sa compétence sur le crime pour la première fois. Il a également adopté une extension de la liste des crimes de guerre[14].

La source: "Statut de Rome", Wikipedia, Wikimedia Foundation, (2023, January 2nd), https://fr.wikipedia.org/wiki/Statut_de_Rome.

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Notes et références
  1. Article 125 du [PDF] Statut de Rome, sur le site legal.un.org.
  2. a b et c [PDF] Notes de la couverture du Statut de Rome, sur le site legal.un.org.
  3. a b et c Article 126 du [PDF] Statut de Rome, sur le site legal.un.org.
  4. [PDF] Article 128 du Statut de Rome, sur le site legal.un.org.
  5. Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, sur le site ihl-databases.icrc.org.
  6. Edem Achille, Le Statut de Rome et la justice internationale, manedem.wordpress.com.
  7. (en) Rome Conference sur le site de la Coalition pour la Cour pénale internationale.
  8. a et b Statut de Rome de la Cour pénale internationale, sur le site ihl-databases.icrc.org.
  9. Stephen Eliot Smith, Definitely Maybe: The Outlook for U.S. Relations with the International Criminal Court During the Obama Administration, Florida Journal of International Law, vol. 22, no 155 à 160, n. 38.
  10. Albert Bissohong, « Le rôle de la cour pénale internationale à l'égard des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité commis en R.D. Congo de 2002 à 2005 ».
  11. Les États parties au Statut de Rome sur le site asp.icc-cpi.int.
  12. Préambule du [PDF] Statut de Rome, sur le site legal.un.org.
  13. a et b [PDF] Article 121 du Statut de Rome, sur le site legal.un.org.
  14. Conférence de Kampala : le crime d'agression dans les statuts de la CPI, sur le site un.org.
Annexes

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