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Syrie

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République arabe syrienne

(ar) الجمهورية العربية السورية

Drapeau
Drapeau de la Syrie
Blason
Armoiries de la Syrie
Hymne en arabe : حماة الديار (Homat el-Diyar, « Défenseurs de la patrie »)
Fête nationale 17 avril
· Événement commémoré
Indépendance vis-à-vis de la France et évacuation des dernières troupes de celle-ci (1946)
Description de l'image Syria (orthographic projection).svg.
Administration
Forme de l'État République unitaire semi-présidentielle (de jure)
Dictature totalitaire (de facto)[1],[2],[3],[4],[5]
Président Bachar el-Assad
Premier ministre Hussein Arnous
Président de l'Assemblée du peuple Hammouda Sabbagh
Parlement Assemblée du peuple
Langues officielles Arabe
Capitale Damas

33° 31′ 32″ N, 36° 18′ 52″ E

Géographie
Plus grande ville Damas
Superficie totale 185 180 km2
(classé 86e)
Superficie en eau 0,06 %
Fuseau horaire UTC +3
Histoire
Entité précédente
Indépendance Drapeau de la France France
Syrie mandataire 1920 - 1946
République syrienne 1946 - 1958
République arabe unie 1958 - 1961
République arabe syrienne 1961
Démographie
Gentilé Syriens
Population totale (2020[6]) 19 398 448 hab.
(classé 63e)
Densité 105 hab./km2
Économie
IDH (2021) en stagnation 0,577[7] (moyen ; 150e)
Monnaie Livre syrienne (SYP​)
Divers
Code ISO 3166-1 SYR, SY​
Domaine Internet .sy
Indicatif téléphonique +963
Organisations internationales G24

La Syrie (en arabe : سوريا / sūriyā), en forme longue la République arabe syrienne (en arabe : الجمهورية العربية السورية / al-jumhūriyya al-ʿarabiyya as-sūriyya), est un pays d'Asie de l'Ouest. Située sur la côte orientale de la mer Méditerranée, elle possède des frontières terrestres avec la Turquie, l'Irak, la Jordanie, Israël, le Liban et une frontière maritime avec Chypre. Sa capitale et sa plus grande ville est Damas, qui fut historiquement la capitale du Califat omeyyade de 661 à 744.

En français, la Syrie était autrefois synonyme du « Levant » ou de la « Grande Syrie » (bilad el-Cham, en arabe : [بلاد الشام]). Durant l'Empire ottoman, cette région fut un temps regroupée, comprenant les États actuels de la Syrie, d'Israël, du Liban, de la Jordanie et de la Palestine. Durant l'Antiquité, ces pays étaient distinctement la Phénicie, les royaumes d'Israël et de Juda, la province romaine de Judée puis de Syrie-Palestine, l'Assyrie et une partie de la Mésopotamie occidentale.

Plus récemment, de 1920 à 1946, un mandat français fut instauré sur le pays. De février 1958 à fin septembre 1961, l'Égypte et la Syrie s'unissent brièvement dans la République arabe unie, jusqu'au coup d'État du général Haydar al-Kouzbari.

En 1970, après une série de dictatures militaires instables, Hafez el-Assad, alors ministre de la Défense, prend le pouvoir par un nouveau coup d'État. Son régime fortement autoritaire, structuré autour d'un parti unique, le Baas, a mis en place un contrôle de l'ensemble de la vie politique syrienne. Il est notamment responsable du massacre de Hama[8].

À sa mort en 2000, son fils, Bachar el-Assad, lui succède et maintient le régime instauré par son père, avec un certain relâchement des libertés en début de mandat[9]. Début 2011, la Guerre civile syrienne se déclenche dans le cadre du Printemps arabe[10]. De 2011 à septembre 2016, le conflit a fait près de 500 000 morts et deux millions de blessés[11].

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Arabe

Arabe

L’arabe est une langue afro-asiatique de la famille des langues sémitiques. Avec un nombre de locuteurs estimé entre 315 421 300 et 375 millions de personnes, au sein du monde arabe et de la diaspora arabe, l'arabe est de loin la langue sémitique la plus parlée, bien avant l'amharique.

Asie de l'Ouest

Asie de l'Ouest

L'Asie de l'Ouest, parfois Asie occidentale, Asie du Sud-Ouest ou Asie sud-occidentale est la région d'Asie qui concentre le Moyen-Orient sans la partie européenne de la Turquie ni la partie africaine de l'Égypte, soit : l'Abkhazie, l'Arabie saoudite, l'Arménie, l'Azerbaïdjan (partiellement), Bahreïn, Chypre, Chypre du Nord, la Géorgie (partiellement), le Haut-Karabagh, le Sinaï, les Émirats arabes unis, le Liban, l'Irak, l'Iran, Israël, la Jordanie, Koweït, Oman, l'Ossétie du Sud-Alanie, la Palestine, le Qatar, la Syrie, la partie asiatique de la Turquie et le Yémen. Selon d'autres acceptions, elle inclut la totalité de la Turquie et exclut l'intégralité de l'Égypte.

Bassin Levantin

Bassin Levantin

Le bassin Levantin est une subdivision du bassin oriental de la mer Méditerranée et qui correspond à sa partie la plus à l'est. Il est parfois appelé mer Levantine ou mer du Levant, mais ces dernières dénominations ne sont pas utilisées par l'Organisation hydrographique internationale. Le bassin doit son nom au « Levant », qui était à l'origine un mot issu du français médiéval signifiant « orient ». Le bassin Levantin est bordé au nord et à l'est par les côtes asiatiques du Moyen-Orient, à l'ouest et au nord-ouest par les îles de l'arc égéen et au sud par les côtes africaines.

Chypre (pays)

Chypre (pays)

Chypre, en forme longue la république de Chypre(en grec moderne : Κύπρος et Δημοκρατία της Κύπρου ; en turc : Kıbrıs et Kıbrıs Cumhuriyeti ; en anglais : Cyprus et Republic of Cyprus), est un État situé sur l'île de Chypre dans la partie orientale de la mer Méditerranée, dans le bassin Levantin. Bien que Chypre soit géographiquement proche de la région du Proche-Orient, le pays est rattaché politiquement à l'Europe et est membre de l’Union européenne (UE).

Capitale

Capitale

Une capitale est une ville où siègent les pouvoirs, ou, par extension, une ville ayant une prééminence dans un domaine particulier. Dans ce dernier cas, on parlera plus volontiers de « métropole ».

Damas

Damas

Damas est la capitale de la Syrie. Plus grande ville du pays en nombre d'habitants, elle comptait plus de 2 500 000 habitants en 2022, pour une agglomération qui dépasse les 5 000 000 habitants. C'est l'une des villes les plus anciennes continuellement habitées au monde.

Califat omeyyade

Califat omeyyade

Le Califat omeyyade est un califat fondé par la dynastie arabe des Omeyyades, qui gouverne le monde musulman de 661 à 750. Les Omeyyades sont originaires de la tribu de Qurayš, qui domine la Mecque au temps du prophète Mahomet. À la suite de la guerre civile ayant opposé principalement Muʿāwiyah ibn ʾAbī Sufyān, gouverneur de Syrie, au calife ʿAlī ibn ʾAbī Ṭalib, et après l'assassinat de ce dernier, Muʿāwiyah fonde le Califat omeyyade en prenant Damas comme capitale, faisant de la Syrie la base d'un Califat qui fait suite au Califat bien guidé et qui devient, au fil des conquêtes, le plus grand État musulman de l'Histoire. Ainsi, les successeurs de Muʿāwiyah Ier étendent les frontières du Califat de l'Indus jusqu'à la péninsule Ibérique, entrant en guerre à plusieurs reprises notamment avec l'Empire romain d'Orient et l'Empire khazar, et faisant disparaître le Royaume wisigoth. Le Califat omeyyade s'étend même au-delà des Pyrénées avant d'être arrêté par Charles Martel à la bataille de Poitiers.

Bilad el-Cham

Bilad el-Cham

Le terme traditionnel arabe Bilad al-Cham ou Bilad el-Chem ou Bilad al-Sham est le nom donné par les conquérants arabes au Moyen Âge à la Grande Syrie. Cette région contenait l'équivalent des États actuels de Syrie, Liban, Jordanie, Israël et Palestine, plus une partie du sud-est de l'actuelle Turquie.

Antiquité

Antiquité

L'Antiquité est une époque de l'histoire. Classiquement, elle couvre la période allant de l'invention de l'écriture vers 3300-3200 av. J.-C. jusqu'à la chute de l'Empire romain d'Occident en 476. Elle couvre l'Europe, l'Asie occidentale et le Nord de l'Afrique.

Assyrie

Assyrie

L'Assyrie est une ancienne région du nord de la Mésopotamie et un empire qui s'est formé à partir de celle-ci. Elle se constitue autour de la ville d'Assur, qui s'affirme progressivement au IIe millénaire av. J.-C. comme un royaume puissant, qui devient plus tard un empire universel, le premier dans l'Histoire. Aux VIIIe et VIIe siècles av. J.-C., l'Assyrie contrôle des territoires s'étendant sur la totalité ou sur une partie de plusieurs pays actuels, comme l'Irak, la Syrie, le Liban, la Turquie et l'Iran.

Coup d'État

Coup d'État

Un coup d'État est un renversement du pouvoir par une personne investie d'une autorité, de façon illégale et souvent brutale. On le distingue d'une révolution en ce que celle-ci est populaire. Le putsch est un coup d'État réalisé par la force des armes.

Bachar el-Assad

Bachar el-Assad

Bachar el-Assad, né le 11 septembre 1965 à Damas, est un homme d'État syrien.

Étymologie

L’origine du nom « Syrie » n'est pas certaine. Il pourrait venir du grec ancien et désignerait à l’origine la terre d’Aram, mais Hérodote y voyait plutôt une forme abrégée d’Assyrie, tandis que les historiens modernes le font remonter à divers toponymes locaux.

Il apparaît pour la première fois en grec et n’a pas d’antécédents identifiables, ni dans la forme ni pour le contenu, dans les textes pré-hellénistiques. Bien établi dans l’usage officiel romain et byzantin, il disparaît au VIIe siècle avec la conquête musulmane, mais continue à être utilisé en Europe.

Le Pr Wallace B. Fleming affirme que le nom Syrie est dérivé de Tyr, le nom de la plus importante cité Phénicienne[12] : « De toutes les cités Phéniciennes, Tyr était la plus importante; elle était si importante que les Grecs donnèrent son nom à toute la région, l'appelant Συρια, de צור Tsour, Tyr, et ce nom grec s'est perpétué jusqu'à nos jours avec notre mot Syrie. Hérodote parle de la Syrie comme une abréviation d'Assyrie, mais en cela, il a été trompé par la similitude entre les mots. Elle (la cité) prit son nom Tyr (grec Τυροσ, phénicien 𐤑𐤓, arabe صور, assyrien et babylonien Sur-ru, hébreu צור ou צר, égyptien Dara ou Tar, ou Taru dans les lettres de Tell El Amarna, ancien latin Sarra) de l'île, la Sour sémitique, qui signifie Roc ».

Dans le monde arabo-musulman, la région autrefois appelée « Syrie » portait le nom de Cham (شام), qui était aussi celui de sa capitale, Damas.

Le nom « Syrie » (en arabe : سوريا / sūriyā) était inconnu jusque dans la seconde moitié du XIXe siècle où il ressurgit sous l’influence européenne.

En 1865, il devient le nom officiel d’une province, celle du vilayet de Damas. C’est après l’établissement du mandat français en 1920, qu’il désigne l’État syrien actuel[13].

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Grec ancien

Grec ancien

Le grec ancien est l’étape historique de la langue grecque qui s'étend du IXe siècle av. J.-C. au VIe siècle apr. J.-C. Principale langue parlée et écrite en Grèce antique, elle devient le vecteur de la littérature grecque antique qui produit de nombreuses œuvres littéraires et scientifiques à l'influence durable, dont l’Iliade et l’Odyssée attribuées dans l'Antiquité au poète légendaire Homère. On distingue en grec ancien plusieurs dialectes bien distincts, le plus employé étant l'attique.

Hérodote

Hérodote

Hérodote, né vers 480 av. J.-C. à Halicarnasse en Carie et mort vers 425 av. J.-C. à Thourioï, est un historien et géographe grec.

Assyrie

Assyrie

L'Assyrie est une ancienne région du nord de la Mésopotamie et un empire qui s'est formé à partir de celle-ci. Elle se constitue autour de la ville d'Assur, qui s'affirme progressivement au IIe millénaire av. J.-C. comme un royaume puissant, qui devient plus tard un empire universel, le premier dans l'Histoire. Aux VIIIe et VIIe siècles av. J.-C., l'Assyrie contrôle des territoires s'étendant sur la totalité ou sur une partie de plusieurs pays actuels, comme l'Irak, la Syrie, le Liban, la Turquie et l'Iran.

Empire romain

Empire romain

L'Empire romain est le nom donné par les historiens à la période de la Rome antique s'étendant entre 27 av. J.-C. et 476 apr. J.-C.. Pour la période postérieure, de 476 à 1453 apr. J.-C., qui concerne surtout la partie orientale de l'Empire, avec Constantinople pour capitale, les historiens modernes parlent aujourd'hui d'Empire byzantin. Ce terme n'est toutefois apparu qu'au XVIe siècle, ses habitants de l'époque l'appelant toujours « empire des Romains ». La distinction entre Empire romain et Empire byzantin, ainsi que la date de naissance assignée à ce dernier sont d’ailleurs une question de convention entre chercheurs modernes. En Europe de l'Ouest et centrale, l'Empire d'Occident (800-924) des rois carolingiens, puis le Saint-Empire romain germanique (962-1806), dont les souverains se faisaient encore appeler « Empereur des Romains », se considéraient également comme les successeurs légitimes de l'Empire romain en Occident.

Empire byzantin

Empire byzantin

L’Empire byzantin ou Empire romain d'Orient désigne l'État apparu vers le IVe siècle dans la partie orientale de l'Empire romain, au moment où celui-ci se divise progressivement en deux. Il se caractérise par sa longévité : il puise ses origines dans la fondation même de Rome, et la datation de ses débuts change selon les critères choisis par chaque historien. La fondation de Constantinople, sa capitale, par Constantin Ier en 330, autant que la division d’un Empire romain de plus en plus difficile à gouverner et qui devient définitive en 395, sont parfois citées. Quoi qu’il en soit, plus dynamique qu’un monde romain occidental dont l'administration effective est de plus en plus réalisée par les élites « barbares » à la suite de leur arrivée progressive par traité ou par conquête, l’Empire d’Orient s’affirme progressivement comme une construction politique originale. Indubitablement romain, cet empire est aussi chrétien et de langue principalement grecque. En 476, c'est la chute de l'Empire romain d'Occident, l'Empire byzantin devient alors l'unique successeur de l'Empire romain en place.

Expansion de l'islam

Expansion de l'islam

L'expansion de l'islam désigne la politique de conquête arabe du milieu des années 630 et l’expansion concomitante de l'islam au VIIIe siècle.

Europe

Europe

L’Europe est un territoire considéré conventionnellement comme un continent, délimité à l’ouest par l’océan Atlantique et le détroit de Danemark, au nord par l’océan Arctique. Sa limite méridionale est marquée par la mer Méditerranée et le détroit de Gibraltar qui la sépare de l'Afrique, tandis que les détroits du Bosphore et des Dardanelles marquent sa frontière avec l'Asie de l'Ouest. Sa limite à l'est, fixée par Pierre le Grand aux monts Oural, au fleuve Oural et au Caucase est la limite traditionnellement retenue, mais reste, faute de séparation claire et précise, l'objet de controverses selon lesquelles un certain nombre de pays sont ou ne sont pas à inclure dans le continent européen. Géographiquement, ce peut être considéré aussi comme une partie des supercontinents de l'Eurasie et de l'Afro-Eurasie.

Abréviation

Abréviation

Une abréviation est le raccourcissement d'un mot ou d'un groupe de mots, représentés alors par un caractère ou un groupe de caractères issus de ce mot. L'abréviation consiste donc toujours en une suppression, plus ou moins importante. Par exemple, « c'est-à-dire » peut s'abréger en « c.-à-d. ». Il existe plusieurs méthodes pour abréger des groupes de mots, dont les plus courantes sont la siglaison et l'acronymie. Le point autre que celui de fin de phrase est souvent l'indice d'une abréviation. Il s'utilise quand la dernière lettre du mot abrégé est elle aussi supprimée : « Monsieur » s'abrège en « M. » et « Maître » en « Me ». Si l'abréviation finit la phrase, le point abréviatif et le point final se confondent.

Monde arabo-musulman

Monde arabo-musulman

Le monde arabo-musulman désigne proprement l'intersection entre le monde arabe et le monde musulman. L'expression est parfois utilisée en français pour désigner la culture islamique ou dans un sens plus large la civilisation islamique, bien que les musulmans ne soient pas tous arabes.

Damas

Damas

Damas est la capitale de la Syrie. Plus grande ville du pays en nombre d'habitants, elle comptait plus de 2 500 000 habitants en 2022, pour une agglomération qui dépasse les 5 000 000 habitants. C'est l'une des villes les plus anciennes continuellement habitées au monde.

Arabe

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L’arabe est une langue afro-asiatique de la famille des langues sémitiques. Avec un nombre de locuteurs estimé entre 315 421 300 et 375 millions de personnes, au sein du monde arabe et de la diaspora arabe, l'arabe est de loin la langue sémitique la plus parlée, bien avant l'amharique.

Mandat français en Syrie et au Liban

Mandat français en Syrie et au Liban

Le mandat français en Syrie et au Liban fut l'un des deux mandats — l'autre étant le mandat britannique en Palestine — institués par la Société des Nations (SDN) dans leur principe le 25 avril 1920, et qui devaient permettre officiellement aux États du monde arabe d'accéder à l'indépendance et à la souveraineté, sitôt après avoir atteint un niveau suffisant de maturité politique et de développement économique. Les textes des deux mandats furent rédigés à Londres le 24 juillet 1922, alors que la France avait fait succéder aux Territoires ennemis occupés, d'une part, l'État des Druzes et l'État du Grand Liban, et, d'autre part, l'État d'Alep, l'État de Damas, et le territoire des Alaouites qu'elle administrait depuis juin 1922 dans la Fédération syrienne.

Histoire

Les archéologues ont démontré que la Syrie accueillait l’une des plus anciennes civilisations[14] et les Amorrites (un des plus anciens peuples de l'Antiquité).

Dans la ville excavée d’Ebla, dans le nord-ouest de la Syrie, les archéologues ont découvert en 1975 les vestiges d’un grand empire sémite, qui va du nord de la mer Rouge à la Turquie et jusqu'en Mésopotamie dans sa partie orientale.

Cet empire remontant de 2500 à 2 400 ans av.J.-C. fait de la langue d’Ebla l'une des langues sémitiques les plus anciennes avec l'akkadien. La Syrie compte d’autres grands sites archéologiques comme celui de Mari où fut retrouvé un code comparable au Code de Hammourabi à Babylone, Ougarit et Doura Europos.

La Syrie fut occupée successivement par les Cananéens, les Phéniciens, les Hébreux, les Araméens, les Assyriens, les Babyloniens, les Perses, les Grecs, les Arméniens, les Romains, les Nabatéens, les Byzantins, les Arabes, et partiellement par les croisés, par les Turcs Ottomans et enfin par les Français à qui la SDN confia un protectorat provisoire pour mettre en place, ainsi qu'au Liban, les conditions d'une future indépendance politique.

La Syrie géographique est le lieu où seraient apparues les premières formes d'urbanisation[15].

La Syrie est un pays significatif dans l’histoire du christianisme. Paul de Tarse, le futur saint Paul, a été converti au christianisme sur la route de Damas, et a établi une Église d’abord à Antioche en Syrie antique (aujourd’hui en Turquie). C’est de ce port qu’il est parti pour plusieurs de ses voyages de mission.

Damas a été fondée au IIIe millénaire av. J.-C.[16] ; c'est une des villes les plus anciennes du monde et elle a été habitée sans interruption (comme Bénarès et Jéricho). Après l’arrivée des conquérants musulmans, Damas est devenue la capitale de l’Empire omeyyade, et a atteint un prestige et une puissance encore inégalés dans l’histoire syrienne. Cet empire s’étendait de l’Espagne à l’Asie centrale (661 à 750 ap. J.-C.). Après la chute des Omeyyades, un nouvel empire fut créé à Bagdad, l’Empire abbasside.

En 1260, Damas est devenue la capitale provinciale de l’empire des Mamelouks. En 1400, la ville fut détruite en grande partie par Tamerlan : Damas a été presque entièrement incendiée, et les artisans damascènes furent enlevés pour travailler à Samarcande. Une fois reconstruite, Damas a servi de capitale jusqu’en 1516. En 1517, la ville et le pays tombent sous occupation ottomane. Les Ottomans régnèrent sur le pays pendant plus de 400 ans jusqu'en 1918, excepté la brève période où l’Égyptien Ibrahim Pacha occupa le pays de 1832 à 1840.

Mandat français

Division du mandat sur la Syrie et le Liban (en 1922).
Division du mandat sur la Syrie et le Liban (en 1922).

Le pays se libéra de l’occupation ottomane après la Révolte arabe, les forces arabes entrèrent à Damas en 1918. Un royaume arabe syrien indépendant fut alors créé. Fayçal, issu de la famille hachémite, frère d’Abdallah bin al-Hussein, en fut le premier et dernier roi.

En effet, l’indépendance du royaume cessa après l’occupation du pays par les forces françaises en 1920. Après la bataille de Khan Mayssaloun en juillet 1920, la colonne du général Goybet entra à Damas. Les Français imposèrent leur mandat dans le pays, ce qui entraîna l’exil de Fayçal en Irak[17]. La France et le Royaume-Uni, qui se disaient alliés des forces arabes de Fayçal, s’étaient mis d’accord pour se partager le Proche-Orient.

Après l’accord Sykes-Picot, les Français et les Britanniques se répartissent administrativement les territoires de l'Empire ottoman déchu, créant artificiellement des pays distincts. L’accord met fin à la Syrie historique, Bilad al-Cham, qui comprenait la Syrie actuelle, le Liban, la Jordanie, la Palestine (actuels territoires palestinien et israélien). La période du mandat voit la montée du nationalisme et de la révolte contre l’armée française.

C'est en septembre 1920 qu'est créé l'État du Grand Liban, appuyé sur les chrétiens maronites. La création d'un État côtier des Alaouites autour de Lattaquié et d'un État d'Alexandrette achève d'enclaver la Syrie. De plus, celle-ci est divisée entre un État de Damas et un État d'Alep, les Français jouant de la rivalité historique des deux villes. La naissance du Liban est vécue comme un échec par les Syriens. Jusqu'au XXe siècle, le mot « Liban » désigne la chaîne de montagnes parallèle à la côte qui sépare une partie du littoral de la plaine de Bekaa. Pour compléter ce morcellement sont séparés un État du djebel druze au sud et le plateau de la Djézireh, peuplé de Kurdes. Cela n'anéantit pas le nationalisme syrien, et la France doit livrer d'importants combats en 1925-1927, bombardant Damas en 1925 (environ 10 000 Syriens et 2 500 Français y laissent la vie)[18].

Après la défaite de la France en Europe lors de la campagne de France en juin 1940, ce sont les Britanniques, et les Forces françaises libres, qui prennent le contrôle du pays (campagne de Syrie, juin-juillet 1941) redonnant le pouvoir à la France libre. Les Syriens continuent à réclamer le départ des Français, avec l’appui des Britanniques. De Gaulle engage un bras de fer avec Churchill et les Syriens qui se solde par le bombardement de la Syrie par la France gaullienne. Après plus de 2 000 morts, l'interposition de la Grande-Bretagne interrompt le conflit[19][source insuffisante]. L’indépendance de la Syrie s'ensuivra en 1946[17].

Indépendance

Carte de la Syrie moderne (gouvernorats, 1976
Carte de la Syrie moderne (gouvernorats, 1976
Le président Hachem al-Atassi.
Le président Hachem al-Atassi.

Les premiers pourparlers entre la France et la Syrie en vue de la rédaction d’un traité d’indépendance avaient débuté en septembre 1936. Mohammed Ali Bey el-Abed, premier président syrien du mandat français, incarne alors dans le pays l'empreinte de la France, mais celle-ci ne continue pas la négociation du traité et maintient sa présence dans le pays jusqu’en 1946. Quand une semi-indépendance est accordée aux Syriens et aux Libanais, en 1943 sous la conduite du général Catroux, Haut-commissaire au Levant nommé par le général de Gaulle en 1941, Choukri al-Kouatli est élu président de la République.

Coup d’État de Chichakli

Le président Adib Chichakli.
Le président Adib Chichakli.

La fin du mandat français entraîne une très grande instabilité en Syrie. Après la guerre israélo-arabe de 1948, le colonel Housni al-Zaïm procède à un coup d'État en mars 1949, mettant fin au système parlementaire syrien. Antoun Saadé, le président-fondateur du Parti social nationaliste syrien (PSNS) doit fuir le Liban où il a été condamné à mort et se réfugie en Syrie où le colonel Zaïm lui promet protection. Toutefois, quelques mois plus tard Zaïm livre Saadé aux autorités libanaises et Saadé est fusillé. Après sa trahison, Zaïm est lui-même victime d'un coup d'État en août 1949 lorsque le colonel Sami al-Hinnaoui, membre du PSNS, l'arrête et le fait exécuter. La femme de Saadé reçoit une lettre d'al-Hinnaoui lui indiquant que la mort de son mari a été vengée.

En décembre 1949, Al-Hinnaoui est renversé par un troisième coup d'État, mené par Adib Chichakli. Celui-ci se proclame président de la République en 1951 et dissout le Parlement la même année [réf. souhaitée]. Les États-Unis et le Royaume-Uni portent un intérêt considérable à Chichakli ; les Britanniques espèrent même l'amener à adhérer au pacte de Bagdad. Les Américains, dans l’espoir qu’il signe un traité de paix avec Israël, lui offrent par ailleurs une aide étrangère considérable [réf. souhaitée].

Mais en contrepartie, les États-Unis voudraient que le gouvernement syrien fasse des réfugiés palestiniens des Syriens à part entière : durant les négociations entre les États-Unis et la Syrie en 1952, le gouvernement américain va jusqu'à proposer la somme de 400 millions de dollars américains pour intégrer dans le pays - dans les plaines fertiles de la Djézireh - 500 000 Palestiniens. [réf. souhaitée]

Or certains partis politiques syriens - le Parti socialiste arabe d’Akram Hourani, ou encore le parti Baas de Michel Aflak - s’en prennent violemment à cette proposition, qui représente à leurs yeux, la vente du droit au retour des Palestiniens.[réf. souhaitée]

Avec l’alliance entre le Parti socialiste d’Hourani et le parti Baas d’Aflak, le nouveau parti Baas arabe socialiste tente ainsi, en 1952, de renverser Chichakli. Devant l’agitation, Chichakli refuse l'accord avec les États-Unis [réf. souhaitée].

République arabe unie

Nasser et le président syrien, Choukri al-Kouatli.
Nasser et le président syrien, Choukri al-Kouatli.

Les civils reprennent le pouvoir en 1954, après le renversement du président Chichakli. Mais une grande instabilité politique régnait alors dans le pays, le parallélisme des politiques syrienne et égyptienne et l’appel à l’union du président égyptien Gamal Abdel Nasser à la suite de la crise du canal de Suez en 1956 a créé des conditions favorables à l’union entre l’Égypte et la Syrie.

Le , l'Égypte et la Syrie s’unissent, créant la République arabe unie, ce qui entraîne, de facto, l’interdiction des partis politiques syriens.

Mais l’union cesse rapidement d’exister. Le général Haydar al-Kouzbari fait un coup d’État le , la Syrie faisant sécession, et rétablit la République arabe syrienne.

République arabe syrienne

Les dix-huit mois suivants seront marqués par une grande instabilité politique, avec divers coups ou tentatives de coup d’État. Le , un nouveau coup d’État a lieu, installant le Conseil national de commande révolutionnaire au pouvoir, avec à sa tête Amine al-Hafez. Ce conseil est constitué d’un groupe de militaires et de civils, tous socialistes, qui ont assumé les fonctions exécutives et législatives. Le coup d’État est l’œuvre du parti Baas, et la majorité des membres de ce conseil étaient membres du Baas.

Gouvernement baassiste

Carte du Moyen-Orient moderne
Carte du Moyen-Orient moderne
Salah Jedid, instigateur du coup d’État du 23 février 1966.
Salah Jedid, instigateur du coup d’État du 23 février 1966.

À quelques mois d’intervalle, le parti Baas procéda également à un coup d’État en Irak. Le gouvernement syrien réfléchit, à nouveau, à l'éventualité d'une union entre l’Égypte, l’Irak et la Syrie. Un accord fut signé au Caire le , pour mettre en œuvre un référendum sur l’union qui devait se tenir en septembre 1963. Mais des désaccords sérieux entre les trois partis apparurent rapidement, et finalement le projet d’union fut abandonné. En mai 1964, le président Amine al-Hafez promulgue une constitution temporaire prévoyant l’établissement d’un Conseil national de la révolution (CNR), des parlementaires désignés composés de travailleurs, de paysans et de syndicalistes.

Le , un groupe de militaires, toujours issus du parti Baas, avec à leur tête Salah Jedid, réussit à renverser le gouvernement d’Amine al-Hafez. Celui-ci est emprisonné. Le nouveau gouvernement dissout le CNR, abroge la Constitution, et chasse les fondateurs historiques du parti Baas de Syrie (Michel Aflak, Salah Eddine Bitar et Akram Hourani), ce qui leur permet d’avoir une politique régionaliste et non plus panarabe comme le voulait le parti Baas. Les chefs du coup d'État parlent alors de « rectification » des principes du parti. Mais la guerre des Six Jours, perdue par les Égyptiens et les Syriens, affaiblit du même coup le gouvernement de Salah Jedid. Le , profitant de l'impasse due à l'implication de l'armée syrienne dans la crise en Jordanie entre le roi Hussein et l'OLP (Septembre noir), le ministre de la Défense Hafez el-Assad procède à un coup d’État. Déposant Salah Jedid, il devient grâce à sa « révolution corrective » le nouveau premier ministre, et l’homme fort de la Syrie.

Dynastie el-Assad

Bachar el-Assad, président de la Syrie depuis 2000.
Bachar el-Assad, président de la Syrie depuis 2000.

Hafez el-Assad, chef de l’État de 1970 à sa mort en 2000, est confirmé dans ses fonctions de chef de l’État par cinq référendums successifs où il est chaque fois l'unique candidat. Il est, après le roi Hassan II du Maroc, le chef d’État arabe qui est resté le plus longtemps au pouvoir. Cette longévité provient essentiellement du fait du verrouillage complet de la vie politique. Il était soutenu par des minorités religieuses, dont la minorité religieuse alaouite. Il est aussi soutenu par beaucoup de fermiers et par les Syriens vivant dans les milieux ruraux. L’expansion de la bureaucratie a créé une classe moyenne fidèle au gouvernement. Mais l’essentiel de sa puissance venait de l’armée syrienne et de son appareil de sécurité omniprésent. Un autre facteur de son maintien au pouvoir est le nationalisme, dont entre autres les conflits qui l’opposaient et opposent la Syrie aux États-Unis, à Israël et à l’Irak de Saddam Hussein.

Bachar el-Assad succède à son père le , après une modification de la constitution qui abaisse l'âge minimum pour la candidature à la présidentielle de 40 à 34 (âge de Bachar)[20],[21]. Seul candidat, il est élu par référendum[22]. Les Syriens évoquent alors une « république-monarchie » pour qualifier la république héréditaire[23]. Certains, et en particulier les militants pour les droits de l’homme espèrent cependant alors une certaine libéralisation du pays, de même que l'espèrent de nombreux responsables politiques étrangers ; c’est ce que l’on appelle le printemps de Damas.

Ce premier printemps ne dure pas longtemps : il se termine en février 2001, lorsque les services de sécurité gèlent l'activité des forums intellectuels, culturels et politiques, et avec la poursuite des militants pour les droits de l'homme et leur emprisonnement. Dans cette courte période de six mois, le printemps de Damas aura vu des débats politiques et sociaux intenses, d'une part, et d'autre part il a conservé un écho qui sonne dans les débats politiques, culturels et intellectuels jusqu'en 2011.

Guerre civile syrienne

Manifestation anti-Assad à Homs le 18 avril 2011.
Manifestation anti-Assad à Homs le .

Début 2011, le printemps arabe atteint la Syrie. Des manifestations en faveur de la démocratie et pacifiques ont lieu dans tout le pays contre le régime baasiste du président Bachar el-Assad[24]. Ces manifestations sont réprimées brutalement par le régime et peu à peu, le mouvement de contestation se transforme en une rébellion armée[24].

De nombreux belligérants participent au conflit. L'Armée syrienne libre, nationaliste, est le premier mouvement à mener la rébellion mais à partir de 2013, elle est supplantée par des groupes islamistes sunnites comme Ahrar al-Cham, Jaych al-Islam ou le Front al-Nosra, la branche syrienne d'al-Qaïda. Les groupes rebelles sont soutenus principalement par la Turquie, le Qatar et l'Arabie saoudite. De son côté, le régime syrien se maintient grâce à l'aide de l'Iran et de la Russie. L'Iran déploie en Syrie des forces du Corps des Gardiens de la révolution islamique dès le début du conflit, par la suite des dizaines de milices islamistes chiites parrainées par Téhéran gagnent à leur tour la Syrie ; comme les Libanais du Hezbollah, les Afghans hazaras de la Division des Fatimides ou les Irakiens de l'Organisation Badr et du Harakat Hezbollah al-Nujaba. De son côté la Russie intervient militairement en septembre 2015 et commence une campagne de frappes aériennes en soutien du régime.

Rebelles de l'Armée syrienne libre à Rastane, le 26 avril 2012.
Rebelles de l'Armée syrienne libre à Rastane, le 26 avril 2012.

Venu d'Irak, l'État islamique (EI) apparaît en Syrie en 2013, initialement allié aux groupes rebelles syriens, il entre en conflit avec ces derniers à partir de janvier 2014. Dès septembre 2014, l'EI est la cible d'une campagne de frappes aériennes effectuée par une coalition menée par les États-Unis.

De leur côté, les Kurdes du Parti de l'union démocratique (PYD) et sa branche armée, les Unités de protection du peuple (YPG), liés au PKK, combattent pour l'autodétermination du Rojava.

De mars 2011 à février 2016, le conflit a fait de 260 000 à 470 000 morts d'après les estimations de diverses ONG et de l'ONU. De nombreux massacres, crimes de guerre et crimes contre l'humanité ont été commis, principalement par le régime syrien et l'État islamique. Le camp loyaliste est responsable de la majorité des victimes civiles de la guerre, souvent par le fait de bombardements aériens. Entre 100 000 et 200 000 personnes ont disparu dans les prisons du régime, au moins 12 000 à 60 000 y ont été torturées à mort. Des armes chimiques ont également été employées. La moitié de la population syrienne a été déplacée pendant le conflit et entre cinq et six millions de Syriens ont fui le pays, soit le quart de la population.

Militaires de l'armée russe à la fin de la bataille d'Alep, le 23 décembre 2016.
Militaires de l'armée russe à la fin de la bataille d'Alep, le 23 décembre 2016.

Fin 2019, dans le but de régler la guerre civile, le Comité constitutionnel syrien est créé sous l'égide de l'ONU.

En juin 2020, le président Assad démet de ses fonctions le Premier ministre Imad Khamis pour le remplacer par Hussein Arnous[25].

Le , la Turquie lance l’Opération Source de paix sur les territoires au nord de la Syrie, qui sont en majorité des territoires kurdes, ayant pour objectif de créer une bande de 32 km pour neutraliser les bases kurdes au bords de la Turquie. L’opération se transforme en conflit entre d’un côté la Turquie et l’Armée nationale syrienne et de l’autre les Forces démocratiques syriennes et la République arabe syrienne.

Au début des années 2020, le régime contrôle les deux tiers du territoire syrien, y compris les huit villes principales du pays, ainsi que 12 millions de personnes sur une population résidente totale de 17 millions d’habitants (7 autres millions de Syriens vivant en dehors du pays en tant que réfugiés). De plus, l’armée syrienne ne contrôle que 15 % des frontières terrestres internationales du pays, le reste étant sous contrôle d’acteurs étrangers[26].

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Histoire de la Syrie

Histoire de la Syrie

L'histoire de la Syrie est marquée par sa situation exceptionnelle. C'est un territoire de transition au carrefour de plusieurs mondes : la Méditerranée, la Mésopotamie, la Perse, l'Inde, l'Asie mineure, les terres du Caucase, et l'Égypte. La Syrie de l'antiquité s'étendait sur un territoire beaucoup plus vaste que le territoire syrien actuel. La Syrie était traversée par les plus importantes voies commerciales, entre l'Europe, la Chine et l'Inde.

Bosra

Bosra

Bosra est une ville du sud de la Syrie, ancienne capitale de la région du Hauran, dans le gouvernorat de Deraa. Située dans une région très fertile, au débouché des caravanes venant d’Arabie, Bosra connut la prospérité et joua un important rôle commercial, comptant jusqu’à 50 000 habitants.

Archéologie

Archéologie

L'archéologie est une discipline scientifique dont l'objectif est d'étudier l'être humain à travers l'ensemble des vestiges matériels ayant subsisté au cours des siècles. Provenant de fouilles ou non, ces vestiges sont de nature variée : outils, ossements, poteries, armes, pièces de monnaie, bijoux, vêtements, empreintes, traces, peintures, bâtiments, infrastructures, etc. L'ensemble des artéfacts et des écofacts relevant d'une période, d'une civilisation, d'une région, ou d'un peuplement donné, s'appelle culture archéologique. Cette culture matérielle est avant tout un concept basé sur l'assemblage de vestiges retrouvés dans des espaces et dans des chronologies contingentes, sur un même site, ou dans une même région, par exemple. On peut alors parler, pour désigner un ensemble cohérent, de culture archéologique.

Civilisation

Civilisation

Le terme civilisation — dérivé indirectement du latin civis — a été utilisé de différentes manières au cours de l'Histoire.

Amorrites

Amorrites

Les Amorrites ou Amoréens sont un peuple sémite de la Syrie ancienne dont les premières traces remontent aux alentours du milieu du IIIe millénaire av. J.-C. Ils ont ensuite occupé de larges parties du sud de la Mésopotamie du XXIe jusqu'à la fin du XVIIe siècle av. J.-C. Ils y ont installé plusieurs cités-États, notamment Babylone. Ils apparaissent dans les textes sumériens sous la dénomination de mar.tu, et en akkadien sous le nom d'amurrû, ce qui est aussi le nom de leur principale déité.

Antiquité

Antiquité

L'Antiquité est une époque de l'histoire. Classiquement, elle couvre la période allant de l'invention de l'écriture vers 3300-3200 av. J.-C. jusqu'à la chute de l'Empire romain d'Occident en 476. Elle couvre l'Europe, l'Asie occidentale et le Nord de l'Afrique.

Ebla

Ebla

Ebla est une ancienne ville de la Syrie des IIIe et IIe millénaires av. J.-C., dont les ruines se trouvent à l'emplacement du site archéologique de Tell Mardikh. Il se situe à 60 km au sud d'Alep sur la route de Hama, après la bifurcation en direction de Lattaquié, où il occupe une position stratégique, à la porte d'un col commandant l'accès à la mer Méditerranée.

1975

1975

L'année 1975 est une année commune qui commence un mercredi.

Mer Rouge

Mer Rouge

La mer Rouge est une mer intercontinentale du bassin Indo-Pacifique entre l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient d'une superficie d'environ 450 000 km2. C'est une mer d'une grande importance stratégique et commerciale qui permet aux navigateurs en provenance de la mer Méditerranée et à destination de l'océan Indien de ne pas être contraints de contourner l'Afrique.

Akkadien

Akkadien

L'akkadien est une langue chamito-sémitique éteinte, de la famille des langues sémitiques, fortement influencée par le sumérien. Elle est parlée en Mésopotamie au moins du début du IIIe jusqu'au Ier millénaire av. J.-C.

Mari (Syrie)

Mari (Syrie)

Mari est une ancienne cité de Syrie, dont l'emplacement se trouve sur le site actuel de Tell Hariri, situé à l'extrême sud-est de la Syrie sur le moyen Euphrate, à 11 kilomètres d'Abou Kamal et à une dizaine de kilomètres de la frontière irakienne.

Code de Hammurabi

Code de Hammurabi

Le Code de Hammurabi est un texte juridique babylonien daté d'environ 1750 av. J.-C., à ce jour le plus complet des codes de lois connus de la Mésopotamie antique. Il a été redécouvert en 1901-1902 à Suse en Iran, gravé sur une stèle de 2,25 mètres de haut comportant la quasi-totalité du texte en écriture cunéiforme et en langue akkadienne, exposée de nos jours au musée du Louvre à Paris. Il s'agit en fait d'une longue inscription royale, comportant un prologue et un épilogue glorifiant le souverain Hammurabi, qui a régné sur Babylone d'environ 1792 à 1750 av. J.-C., dont la majeure partie est constituée de décisions de justice.

Institutions

Armée

D’après le site de statistiques Nationmaster, la Syrie se trouve au 13e rang mondial pour les effectifs militaires et au 5e rang mondial[27] pour les effectifs militaires par tête (2008).

FNP et parti Baas

L'ancienne constitution syrienne investit le parti Baas des fonctions nécessaires pour conduire l’État et la société. Celle-ci a été abrogée par la nouvelle constitution de février 2012.

Huit partis politiques ont été légalisés dans le pays, ils font en réalité tous partie du Front national progressiste, dominé par le parti Baas. En plus de celui-ci, en sont membres : le Mouvement des socialistes arabes, le Parti communiste tendance Bagdach, le parti communiste tendance Faysal, le Parti social-nationaliste syrien (Grand-syrien), l’Union socialiste arabe (nassérienne), l’Union démocratique arabe (nassérienne), Le Parti unioniste socialiste (nassérien) et le parti unioniste socialiste démocratique (nassérien).

Présidence

La constitution confère par ailleurs de larges compétences au président.

Celui-ci est officiellement élu après un référendum pour un mandat de sept ans. En plus d’exercer la charge de chef de l’État, il est le secrétaire général du parti Baas et le chef du Front national progressiste, qui regroupe toutes les organisations politiques légales.

Le président peut nommer les ministres, déclarer la guerre et l’état d'urgence. Il a aussi le pouvoir d’amnistie, il peut modifier la Constitution et nommer les fonctionnaires et le personnel militaire.[réf. nécessaire]

C’est avec le Front national progressiste que le président peut décider des questions de relations internationales, c’est aussi le FNP qui approuve la politique économique de l’État[réf. nécessaire]. Le FNP se veut aussi officiellement un « forum d’idées » dans lequel la politique économique et l’orientation du pays seraient débattues.

Gouvernement et députés

Chacune des trois branches du gouvernement est guidée par les objectifs du parti Baas, dont l’importance dans les institutions d’État est assurée par la constitution.

C’est la même chose pour le parlement, le Conseil du peuple (Majlis al-Chaab).

Les députés sont élus pour une durée de quatre ans, mais le Conseil n’a aucune autorité indépendante. Bien que les parlementaires puissent critiquer des lois et modifier des projets de loi, ils ne peuvent pas faire de proposition de loi, et les décisions finales sont prises par la branche exécutive.

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Politique en Syrie

Politique en Syrie

La politique en Syrie repose de jure sur un modèle étatique de république unitaire semi-présidentielle. Toutefois, dans les faits, la Syrie n'a plus connu d'élection démocratique depuis 1961 avec l'arrivée au pouvoir du parti Baas en 1963. Auparavant, des élections démocratiques avaient été organisées en 1943, le 15 novembre 1949, en septembre 1954, en mai 1957 et le 1er décembre 1961 avec un système de sièges réservés.

Forces armées syriennes

Forces armées syriennes

Les Forces armées syriennes sont constituées de l'armée syrienne, la marine syrienne, l'armée de l'air syrienne et la défense aérienne syrienne.

Parti Baas

Parti Baas

Le Parti Baas, Baath ou, plus fidèlement, Ba'th, de son nom complet le Parti socialiste de la résurrection arabe, est créé en 1944 en Syrie avec comme but l'unification des différents États arabes en une seule et grande nation.

Février 2012

Février 2012

Février 2012 est le 2e mois de l'année 2012.

Front national progressiste

Front national progressiste

Le Front national progressiste (FNP) est une coalition de partis politiques syriens créée en 1972. Le Front réunit des partis soutenant la politique nationaliste arabe et socialiste du gouvernement baathiste.

Constitution

Constitution

Une Constitution est une loi fondamentale qui fixe l'organisation et le fonctionnement d'un organisme, généralement d'un État ou d'un ensemble d'États.

État d'urgence

État d'urgence

L'état d'urgence est une mesure prise par un gouvernement en cas de péril imminent dans un pays. Certaines libertés fondamentales peuvent être restreintes, comme la liberté de circulation ou la liberté de la presse.

Amnistie

Amnistie

L'amnistie, dont l'origine grecque « ἀμνηστία » signifie « oubli », est une notion de droit pénal, qu'on peut définir comme « l'acte qui dispose que des fautes passées devront être oubliées, et qui interdit à quiconque de les rechercher ou de les évoquer sous peine de sanctions ».

Assemblée du peuple (Syrie)

Assemblée du peuple (Syrie)

L'Assemblée du peuple aussi nommée Conseil du peuple, est le parlement monocaméral de la Syrie. Sous le régime de Hafez puis Bachar el-Assad, le parlement n'a pratiquement aucun pouvoir en Syrie, presque toutes les décisions revenant au président.

Société et liberté publique

Revendications territoriales

Le plateau du Golan (au Sud) occupé par Israël depuis 1967 et le Hatay (au Nord) cédé à la Turquie en 1939.
Le plateau du Golan (au Sud) occupé par Israël depuis 1967 et le Hatay (au Nord) cédé à la Turquie en 1939.

En plus des territoires contrôlés par la Syrie, le pays revendique deux territoires frontaliers contrôlés par des pays étrangers voisins :

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Plateau du Golan

Plateau du Golan

Le plateau du Golan, est un territoire syrien occupé depuis le 9 juin 1967, lors de la guerre des Six Jours, annexé par le gouvernement israélien de par la Loi du plateau du Golan votée par la Knesset (parlement) le 14 décembre 1981. L'annexion n'est pas reconnue par la communauté internationale, pour qui le plateau du Golan est un territoire syrien occupé. Cette annexion est considérée par la résolution n°497 du 17 décembre 1981 du Conseil de Sécurité, comme étant « nulle et non avenue et sans effet juridique sur le plan international ». Cette loi israélienne est uniquement reconnue par les États-Unis depuis la déclaration du président Trump le 25 mars 2019.

Israël

Israël

Israël, en forme longue l'État d'Israël, est un État situé sur la côte orientale de la mer Méditerranée au Proche-Orient en Asie occidentale. Sa création est proclamée le 14 mai 1948, après le vote du plan de partage de la Palestine le 29 novembre 1947 par l'Organisation des Nations unies (ONU) qui met fin au mandat britannique et qui prévoit la création d’un État juif sur 60 % des territoires de la Palestine mandataire. Les premières bases politiques en ce sens ont été posées lors du premier congrès mondial sioniste à Bâle en 1897 sous la direction de Theodor Herzl.

Guerre des Six Jours

Guerre des Six Jours

La guerre des Six Jours s'est déroulée du lundi 5 au samedi 10 juin 1967 et a opposé Israël à l'Égypte, la Jordanie et la Syrie.

1967

1967

L'année 1967 est une année commune qui commence un dimanche.

14 décembre

14 décembre

Le 14 décembre est le 348e jour de l'année du calendrier grégorien, 349e lorsqu'elle est bissextile. Il reste 17 jours avant la fin de l'année.

Décembre 1981

Décembre 1981

1981

1981

L'année 1981 est une année commune qui commence un jeudi.

Loi du plateau du Golan

Loi du plateau du Golan

La loi du plateau du Golan est une loi israélienne qui place le Golan sous les lois, la juridiction et l'administration israélienne. Ce texte a été ratifié par la Knesset, au cours de la Xe législature, le 14 décembre 1981 par plus de la moitié des députés israéliens, et n'a été reconnu qu'en Israël et, depuis le 25 mars 2019, par les États-Unis. Les Nations unies, via la résolution 497 du 17 décembre 1981, ont déclaré à l'unanimité cette loi comme « nulle et non avenue et sans effet juridique sur le plan international ».

Gouvernorat de Qouneitra

Gouvernorat de Qouneitra

Le gouvernorat de Qouneitra est l'un des quatorze gouvernorats de Syrie. Il est composé majoritairement du plateau du Golan, occupé et annexé unilatéralement par Israël en 1981. Il a pour capitale officielle la ville de Qouneitra mais, depuis la destruction de cette dernière, l'administration a été déplacée dans la localité de Qouneitra la nouvelle, également appelée Madinat al-Baas, construite dans les années 1980 à 12 kilomètres au nord de l'ancienne Qouneitra

Qouneitra

Qouneitra

Quneitra est une ville fantôme située sur le plateau du Golan en Syrie à environ mille mètres d'altitude. Elle fut fondée sous l'Empire ottoman afin de servir de ville étape sur la route caravanière de Damas.

Hatay

Hatay

Le Hatay est une province (il) du sud de la Turquie, limitrophe de la Syrie. Son chef-lieu est Antakya.

État du Hatay

État du Hatay

L'État du Hatay était un territoire éphémère créé à partir du sandjak d'Alexandrette, détaché de la Syrie en 1938. Cette nouvelle république, créée par une résolution de la Société des Nations, devait permettre de résoudre les conflits ethniques dans cet ancien sandjak.

Subdivisions

La Syrie est divisée en quatorze gouvernorats, ou mohafazate (singulier : mohafaza), portant chacun le nom de leur chef-lieu. Les gouverneurs sont proposés par le ministère de l’Intérieur au gouvernement, lequel annonce leur nomination par décret exécutif. Dans ses fonctions, le gouverneur est assisté par un conseil provincial élu. Une partie du gouvernorat de Qouneïtra est sous occupation israélienne depuis 1967 (voir Golan). Le Golan est un des principaux sujets de discorde entre Israël et la Syrie. Ce dernier et l'ONU le considèrent comme territoire syrien occupé, alors qu'Israël le considère comme annexé.

  1. Damas
  2. Rif Dimachq
  3. Qouneitra
  4. Deraa
  5. Soueïda
  6. Homs
  7. Tartous
  8. Lattaquié
  9. Hama
  10. Idleb
  11. Alep
  12. Rakka
  13. Deir ez-Zor
  14. Hassaké
Carte de <carte>
100 km
1:7 130 000
City locator 1.svg Capitale nationale
City locator 2.svg Population > 500 000 hab.
City locator 3.svg Population > 100 000 hab.
City locator 4.svg Population > 50 000 hab.
City locator 5.svg Population hab.

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1967

1967

L'année 1967 est une année commune qui commence un dimanche.

Gouvernorat de Damas

Gouvernorat de Damas

Le gouvernorat de Damas est l'un des quatorze gouvernorats de Syrie ; il a pour capitale la ville de Damas. Il compte 1 711 000 habitants d'après une estimation de 2010.

Gouvernorat de Qouneitra

Gouvernorat de Qouneitra

Le gouvernorat de Qouneitra est l'un des quatorze gouvernorats de Syrie. Il est composé majoritairement du plateau du Golan, occupé et annexé unilatéralement par Israël en 1981. Il a pour capitale officielle la ville de Qouneitra mais, depuis la destruction de cette dernière, l'administration a été déplacée dans la localité de Qouneitra la nouvelle, également appelée Madinat al-Baas, construite dans les années 1980 à 12 kilomètres au nord de l'ancienne Qouneitra

Gouvernorat de Deraa

Gouvernorat de Deraa

Le gouvernorat de Deraa est l'un des quatorze gouvernorats de Syrie ; il a pour capitale la ville de Deraa.

Gouvernorat de Homs

Gouvernorat de Homs

Le gouvernorat de Homs est l'un des quatorze gouvernorats de Syrie ; il a pour capitale la ville de Homs.

Gouvernorat de Lattaquié

Gouvernorat de Lattaquié

Le gouvernorat de Lattaquié est l'un des quatorze gouvernorats de Syrie ; il a pour capitale la ville de Lattaquié.

Gouvernorat de Hama

Gouvernorat de Hama

Le gouvernorat de Hama est l'un des quatorze gouvernorats de Syrie ; il a pour capitale la ville de Hama.

Gouvernorat d'Idleb

Gouvernorat d'Idleb

Le gouvernorat d'Idleb, Idlib ou Edleb est l'un des quatorze gouvernorats de Syrie ; il a pour capitale la ville d'Idleb. Selon les sources, sa superficie est donnée entre 5 933 km2 et 6 097 km2. Il compte 1 300 000 habitants.

Gouvernorat d'Alep

Gouvernorat d'Alep

Le gouvernorat d'Alep est l'un des quatorze gouvernorats de Syrie ; il a pour capitale la ville d'Alep.

Gouvernorat de Raqqa

Gouvernorat de Raqqa

Le gouvernorat de Raqqa est l'un des quatorze gouvernorats de Syrie ; il a pour capitale la ville de Raqqa.

Gouvernorat de Deir ez-Zor

Gouvernorat de Deir ez-Zor

Le gouvernorat de Deir ez-Zor est l'un des quatorze gouvernorats de Syrie ; il a pour capitale la ville de Deir ez-Zor.

Gouvernorat d'Hassaké

Gouvernorat d'Hassaké

Le gouvernorat d'Hassaké : est l'un des quatorze gouvernorats de Syrie ; il a pour capitale la ville d'Hassaké. Il recoupe quasiment le territoire de l'ancienne province de Djézireh.

Géographie

L’essentiel du territoire syrien est constitué par un vaste plateau calcaire (hamada) surmonté de quelques anciens reliefs volcaniques (djebel druze), et traversé au nord-est par le fleuve Euphrate.

Hydrographie

Le pays est en dessous du niveau du seuil de pénurie puisque la ressource par habitant s’établit à 947 m3 par an (le seuil de stress hydrique est généralement fixé à 1 700 m3 par an et par habitant et le seuil de pénurie à 1 000 m3). La Syrie reçoit de plus son eau des pays voisins : 50 % des réserves proviennent de Turquie, 20 % du Liban. Autre facteur inquiétant, l’exploitation des nappes phréatiques dépasse leur capacité de renouvellement. La Syrie exploite ainsi aujourd’hui plus de 50 % des ressources renouvelables, alors que le seuil maximum communément admis est de 30 %. Le nord-est du pays (« Djézireh ») et le sud (« Haurane ») sont des zones agricoles importantes.

Climat

La Syrie est un pays majoritairement aride, en particulier à l’intérieur et dans la partie orientale. Le niveau de pluviométrie moyen est de 318 mm par an mais tombe à moins de 150 mm dans le nord-est, contre plus de 800 mm à proximité de la côte et près de 1 400 dans les montagnes.

La Syrie connaît un climat tempéré composé de quatre saisons. La température moyenne estivale atteint les 32 °C et la température moyenne hivernale est de 10 °C. Au printemps et en automne la moyenne des températures est de 22 °C.

Environnement

La Syrie est un pays situé à l'extrémité orientale de la mer Méditerranée. Outre son littoral, le pays possède une plaine côtière, des chaînes de montagnes à l'ouest, une steppe semi-aride au centre occupant la majeure partie du pays et une zone désertique à l'est. Chacune de ces zones a ses propres animaux et plantes caractéristiques.

Environ 3 100 espèces de plantes à fleurs ont été répertoriées en Syrie, ainsi que 112 gymnospermes[29]. Le pays peut être considéré comme un carrefour entre différentes zones de végétation et la flore montre des influences de trois continents : l’Europe, l’Asie et l’Afrique.

La Syrie possède une faune diverse avec 125 espèces de mammifères, 394 d'oiseaux, 127 de reptiles, 16 d'amphibiens et 157 espèces de poissons d'eau douce recensés dans le pays[29].

Villes

Les principales villes du pays incluent Damas dans le Sud-Ouest, Alep dans le Nord, et Homs. Les autres villes importantes sont situées pour la plupart sur la côte.

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Géographie de la Syrie

Géographie de la Syrie

Euphrate

Euphrate

L'Euphrate est un fleuve d'Asie de 2 780 km de long. Avec le Tigre, il forme, dans sa partie basse, la Mésopotamie, l'un des berceaux de la civilisation.

Liban

Liban

Le Liban, en forme longue la République libanaise, est un État du Proche-Orient. En grande partie montagneux, il partage ses frontières avec la Syrie au nord et à l'est sur 376 km, Israël au sud sur 79 km et Chypre à l'ouest, au large de ses 220 km de côtes dans le bassin Levantin. Beyrouth est la capitale et la plus grande ville.

Haute Mésopotamie

Haute Mésopotamie

La Haute Mésopotamie, également appelée la Djézireh ou al-Jazira, est le nom donné aux terres élevées et au grand sandur du Nord-Ouest de l'Irak, Nord-Est de la Syrie, et Sud-Est de la Turquie, en Mésopotamie.

Environnement en Syrie

Environnement en Syrie

L'environnement en Syrie est l'environnement de la Syrie, un pays situé à l'extrémité orientale de la mer Méditerranée. Outre son littoral, le pays possède une plaine côtière, des chaînes de montagnes à l'ouest, une steppe semi-aride au centre occupant la majeure partie du pays et une zone désertique à l'est. Chacune de ces zones a ses propres animaux et plantes caractéristiques.

Angiosperme

Angiosperme

Les Angiospermes sont des plantes vasculaires du groupe des Spermatophytes. Ces végétaux, qui portent des fleurs puis des fruits, sont couramment appelés plantes à fleurs. Angiosperme vient des mots grecs ἀγγεῖον, aggeîon et σπέρμα, spérma (« graine »), et signifie « graine dans un récipient » — par opposition aux gymnospermes. Elles représentent la plus grande partie des espèces végétales terrestres, avec près de 319 000 espèces répertoriées en 2015, sachant que près de 2 000 nouvelles espèces sont découvertes chaque année. Les Angiospermes comprennent les Dicotylédones et les Monocotylédones.

Gymnosperme

Gymnosperme

Les Gymnospermes sont un groupe de Spermatophytes qui comprend les conifères, les cycadales, le Ginkgo et les gnetophytes. Ce sont des plantes dont l'ovule est à nu et porté par des pièces foliaires groupées sur un rameau fertile (cône). Le terme « gymnosperme » est souvent utilisé en paléobotanique pour désigner toutes les plantes à graines non angiospermes. Dans ce cas, pour spécifier le groupe monophylétique moderne des gymnospermes, le terme Acrogymnospermae est parfois utilisé.

Damas

Damas

Damas est la capitale de la Syrie. Plus grande ville du pays en nombre d'habitants, elle comptait plus de 2 500 000 habitants en 2022, pour une agglomération qui dépasse les 5 000 000 habitants. C'est l'une des villes les plus anciennes continuellement habitées au monde.

Alep

Alep

Alep est une ville de Syrie, chef-lieu du gouvernorat d'Alep, le gouvernorat de Syrie le plus peuplé, situé dans le nord-ouest du pays. Pendant des siècles, Alep a été la ville la plus grande de la région syrienne et la troisième plus grande ville de l'Empire ottoman. Avec une population de 2 132 100 habitants en 2004, Alep était la ville la plus peuplée du pays et du Levant avant l'arrivée de la guerre civile.

Homs

Homs

Homs [ɔms] est une ville de Syrie, située sur l'Oronte à la sortie d'un lac artificiel, au centre d'une plaine vaste et fertile qui s'étend, à environ 500 mètres d'altitude, au débouché septentrional de la vallée de la Bekaa. Ce site constitue un carrefour des axes qui relient — du sud au nord — Damas à Alep et — d'est en ouest, via une trouée naturelle dans la double barrière montagneuse qui longe le littoral levantin — l'oasis de Palmyre à la mer Méditerranée. Capitale d'un gouvernorat frontalier avec l'Irak, la Jordanie et le Liban et le plus étendu du pays, Homs était en 2017 la troisième ville la plus peuplée de Syrie, avec 775 404 habitants, appelés en français les Homsiotes.

Liste de villes de Syrie

Liste de villes de Syrie

Les villes de Syrie par ordre démographique décroissant.

Gouvernorat d'Alep

Gouvernorat d'Alep

Le gouvernorat d'Alep est l'un des quatorze gouvernorats de Syrie ; il a pour capitale la ville d'Alep.

Économie

Évolution du PIB réel par habitant.
Évolution du PIB réel par habitant.

Entre 2010 et 2014, l'économie syrienne s'est rétractée de 62 %, dû à la Guerre syrienne, qui a détruit les infrastructures et des lieux de production et empêché les échanges[32]. Une contraction de 12 à 20 % de l'activité économique est attendue pour l'ensemble de 2011[33]. Le chômage a quintuplé et la devise syrienne a perdu les 5/6 de sa valeur[34],[35].

Avant le début de la guerre syrienne, l'Union européenne achetait 95 % du pétrole exporté par la Syrie, ce qui représentait entre un quart et un tiers des recettes de ce pays. En septembre 2011, pour faire pression sur le régime, l'Union européenne décrète un embargo total sur le pétrole syrien[36]. En avril 2013, la guerre s'éternisant, l’Europe lève « partiellement » son embargo sur le pétrole syrien : « les ministres européens des Affaires étrangères souhaitant ainsi aider les rebelles syriens, qui contrôlent une partie des champs pétroliers »[37].

De 2011 à 2014, la guerre a coûté 502 milliards de livres syriennes (3 milliards de dollars américains) aux secteurs du pétrole et des mines du pays. En mai 2014, alors que la Russie fournit surtout des armes, l'Iran livre plutôt du pétrole à Bachar el-Assad.

Le conflit a détruit fin 2014, environ 791 000 logements, destructions qui ont eu lieu à 58 % à Alep, à 20,5 % à Homs et à 12,92 % à Hama[38]. Au niveau agricole, la superficie cultivée est passée de 8 millions d'hectares à 3,6 millions entre 2010 et 2015[39]. Au total entre 2011 et 2016, la guerre civile aurait coûté près de 260 milliards de dollars au total[40].

Système horaire

L’horaire d’hiver prend effet du mois de novembre au mois de mars (UTC+02:00). L’horaire d’été est appliqué du mois d’avril au mois d’octobre (UTC+03:00).

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Enseignement et scolarité

L’éducation est libre et obligatoire de l’âge de 6 ans à l'âge de 15 ans, soit de la première à la neuvième classe (réforme de 2002, l'équivalent français de CP à la 3e). La scolarité se compose de six ans d’études primaires, de quatre années d'études préparatoires (équivalent du collège français)[41], puis d’une formation générale ou professionnelle de trois ans (lycée). La durée des études supérieures est variable : deux ans pour les instituts moyens (études professionnelles ou techniques), quatre ans pour une licence générale, cinq ans pour un diplôme d’ingénieur, etc. Le nombre d’inscrits dans les établissements d’études supérieures est de plus de 150 000 élèves. L’alphabétisation chez les Syriens est de 90 % chez les garçons et de 80 % chez les filles.

Les politiques d'alphabétisations ont connu une forte avancée avec l'arrivée du parti Baath au pouvoir dans les années 1960[42].

Démographie

Évolution de la démographie entre 1961 et 2013 (chiffre de la FAO). Population en milliers d’habitants.
Évolution de la démographie entre 1961 et 2013 (chiffre de la FAO). Population en milliers d’habitants.

La plupart des Syriens (22,5 millions d'habitants en 2011) vivent non loin de l’Euphrate et le long de la côte, une bande de terre fertile entre les montagnes côtières et le désert, entre Alep au nord, et Damas au sud, en passant par Hama et Homs. Ces quatre villes regroupent environ 8,5 millions d'habitants sur les 22 millions de la Syrie, soit un peu moins de 40 % de la population du pays.

La mortalité infantile serait inférieure à 23 pour 1 000 naissances[réf. nécessaire]. L'espérance de vie serait 75 ans[réf. nécessaire] et l'indice de développement humain (IDH) de 0,577 au 150e rang mondial en 2021 sur 191 pays[7].

Ethnies et religions

Le régime syrien se voulant un État laïc, aucun recensement confessionnel n'existe en Syrie. Il en est de même pour le décompte des appartenances ethniques non arabes, comme les Kurdes notamment, celui-ci s'opposant à l'idée de nationalisme arabe[43].

Musulmans

La population de la Syrie compte environ 78 % de musulmans sunnites et 12 % d'alaouites[44],[45].

Il n'y a plus de recensement confessionnel en Syrie depuis 1958, et les estimations des répartitions des différents groupes religieux reprennent, ou s'inspirent des statistiques établies au temps du mandat français, en 1936. Les estimations de répartitions des différents groupes confessionnels sont difficiles, car depuis 1936, la population syrienne à plus que triplé, passant d'environ 5 millions d'habitants en 1936, à plus de 22,5 millions en 2011.

Chrétiens

Environ 10 % de la population Syrienne est chrétienne[44],[45]. Les chrétiens sont répartis en plusieurs confessions : les syriaques (appelés syrian en arabe, ou suryoyo ou souraya en syriaque moderne) sont de loin les plus nombreux, suivis par les grecs-orthodoxes (environ 250 000, chrétiens de rite byzantin), viennent ensuite les grecs-catholiques melkites (environ 200 000, chrétiens de rite byzantin unis à Rome depuis 1724), les maronites, les syriaques, les assyriens et les chaldéens (aachouriyine et kaldane en arabe), les protestants et les catholiques-romains (rite latin).

Il existe aussi une importante communauté arménienne vivant principalement à Alep, issue de rescapés du génocide de 1915 perpétré par les ottomans lors de la 1re guerre mondiale. Les Arméniens étaient environ 250 000 en Syrie au début des années 1960, ils sont maintenant (2010) 190 000.

Juifs

La Syrie a abrité depuis l'Antiquité une importante population de juifs. De nombreux juifs sont arrivés bien plus tard à partir de la fin du XVe siècle, après l'expulsion des juifs d'Espagne. Ainsi, les juifs syriens tirent leur origine de deux groupes : des juifs qui habitaient la Syrie actuelle depuis les temps anciens (parfois classés comme juifs Mizrahim, un terme générique désignant les Juifs ayant une longue histoire en Asie occidentale ou en Afrique du Nord) ; et des Juifs séfarades qui ont fui vers la Syrie à la suite du décret de l'Alhambra en 1492. Il y avait de grandes communautés à Alep (« Juifs Halabi », Alep se dit Halab en arabe) et à Damas (« Juifs Shami ») pendant des siècles, et une plus petite communauté à Qamichli à la frontière turque près de Nusaybin. Dans la première moitié du XXe siècle, un grand pourcentage de Juifs syriens ont immigré aux États-Unis, en Amérique latine et en Palestine. Le processus s'est achevé avec la création de l'État d'Israël en 1948. La plupart des Juifs restants sont partis dans les 28 années qui ont suivi 1973, en partie du fait de l'action de Judy Feld Carr, qui affirme avoir aidé quelque 3 228 Juifs à émigrer ; l'émigration a été officiellement autorisée en 1992[46]. En 2021, il n'y avait plus de Juifs en Syrie[réf. nécessaire].

Kurdes

Les Kurdes, qui sont linguistiquement un peuple indo-iranien, représentent une minorité ethnique, avec environ 10 % de la population. La plupart des Kurdes vivent dans le nord-est de la Syrie, et beaucoup parlent la langue kurde. Quelques Kurdes vivent aussi dans les grandes villes syriennes, comme Hasakah, Qamichli ou Al-Boukamal.

Israéliens

Plus de 12 000 Israéliens (sur 28 000 habitants) sont installés dans le Golan, occupé par l’armée israélienne depuis la guerre des Six Jours (1967), puis annexé par l'État hébreu, annexion non internationalement reconnue[réf. nécessaire].

Langues

Une carte des communautés religieuses et ethniques de la Syrie et du Liban (1935).
Une carte des communautés religieuses et ethniques de la Syrie et du Liban (1935).

La langue arabe est la langue officielle du pays, la grande majorité des Syriens parlent l'arabe syrien, variante dialectale de l'arabe, également utilisée au Liban, en Autorité palestinienne, et dans une moindre mesure en Irak et en Jordanie. De nombreux Syriens instruits parlent l’anglais, le russe et le français (surtout dans la bourgeoisie et la communauté chrétienne, il y a moins de 4 500 francophones de nos jours), mais l’anglais est plus largement compris (de 650 000 à un million de locuteurs, en seconde langue).

L’arménien, le kurde, le tcherkesse et le turkmène sont aussi parlés dans le pays par les minorités nationales. L’araméen (la langue biblique, celle de Jésus-Christ) à travers le néo-araméen occidental au nord de Damas et le touroyo en particulier dans la Jaziré. Le turc est encore parlé en seconde langue, surtout pour des raisons historiques, au nord, vers la frontière turque, et à Alep : le nombre de locuteurs est inconnu, du fait de relations difficiles de la Syrie avec son voisin turc, pour des raisons politiques, et aussi en raison du passé de la Syrie au sein de l'Empire ottoman. Il y a des contentieux aussi en ce qui concerne la région du Sandjak d'Alexandrette (hui Iskandaroun), annexé par la Turquie en 1939, et qui comprend encore aujourd'hui une majorité d'arabes. La Syrie revendique toujours cette région. Autrefois parlé, et langue importante, le grec a disparu depuis les années 1950, mais reste une langue historique, la langue véhiculaire sous l'Empire byzantin, et son héritage se retrouve à travers les Chrétiens grecs orthodoxes. La langue kurde est parlé par plus de trois millions de personnes[47]. De 1932 à 1945, il y avait trois revues kurdes publiées en langue kurde à Damas, par Jaladat Badir Khan, Haouar, en 1932, Ronahi, en 1941 et la revue Stere, en 1943 (Damas)[48].

Du fait de liens importants avec la Russie, le russe est parlé en seconde langue par 15 000 à 20 000 personnes. Il existe une diaspora de Syriens en Russie (plus de 10 000 Syriens). Le russe est enseigné à l'université et dans certains lycées, tout comme le chinois, parlé cependant dans une moindre mesure. Le russe est la seconde langue enseignée dans les collèges, après l'anglais. En 2018, environ 250 000 élèves Syriens étudieraient le russe, du lycée à l'université, des effectifs toutefois moins importants que l'anglais. Le chinois est une langue de plus en plus choisie à l'université, notamment du fait d'échanges importants avec la Chine. Le persan et l'allemand sont également enseignés.

Avant le début de la guerre civile syrienne, environ 8 000 élèves étudiaient dans les établissements catholiques francophones[49].

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Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture

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L'Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture est une organisation spécialisée du système des Nations unies, créée en 1945 à Québec. Son siège est à Rome, au Palazzo FAO, depuis 1951. Depuis le 15 juin 2013, la FAO compte 197 membres, soit 194 pays membres, une Organisation membre et deux membres associés.

Démographie de la Syrie

Démographie de la Syrie

La population de la Syrie compte entre 18 402 513 et 17 185 170 habitants en 2016.

Diaspora syrienne

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La diaspora syrienne, établie dans les Amériques, en Afrique, en Australie et en Europe est estimée à 15 millions de personnes selon le ministère syrien des expatriés.

Euphrate

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L'Euphrate est un fleuve d'Asie de 2 780 km de long. Avec le Tigre, il forme, dans sa partie basse, la Mésopotamie, l'un des berceaux de la civilisation.

Mortalité infantile

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La mortalité infantile est une statistique calculée en faisant le rapport entre le nombre d'enfants morts avant l'âge d’un an sur le nombre total d’enfants nés vivants. Cette statistique est exprimée pour 1 000 naissances (‰). Elle sert essentiellement à juger de la qualité des soins obstétriques et pédiatriques d'un pays. La réduction du taux de mortalité infantile par élimination des décès évitables d’enfants d’ici à 2030 fait partie des Objectifs du millénaire pour le développement de l'Organisation des Nations unies.

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L'espérance de vie humaine est un des indicateurs statistiques les plus utilisés dans le domaine de la prospective et des projections démographiques, et pour évaluer le niveau de développement et l'indice de développement humain d'un État ou d'une région du monde.

Indice de développement humain

Indice de développement humain

L'indice de développement humain ou IDH est un indice statistique composite visant à évaluer le taux de développement humain des pays du monde. L'IDH se fondait initialement sur trois critères : le PIB par habitant, l'espérance de vie à la naissance et le niveau d'éducation des enfants de 17 ans et plus.

2021

2021

L'année 2021 est une année commune qui commence un vendredi. C'est la 2021e année de notre ère, la 21e année du IIIe millénaire et du XXIe siècle et la 2e année de la décennie 2020-2029.

Islam

Islam

L’islam est une religion abrahamique s'appuyant sur le dogme du monothéisme absolu et prenant sa source dans le Coran, considéré comme le réceptacle de la parole de Dieu révélée, au VIIe siècle en Arabie, à Mahomet, proclamé par les adhérents de l'islam comme étant le dernier prophète de Dieu.

Alaouites

Alaouites

Les alaouites ou alawites, également appelés noseïris ou nusayris, ou ansariyas, sont un groupe ethnique et religieux issu du djébel Ansariya au nord de la Syrie. Ils pratiquent une forme de chiisme duodécimain.

Christianisme en Syrie

Christianisme en Syrie

Le christianisme en Syrie regroupe différentes Églises chrétiennes qui se sont formées au cours de l'histoire du pays. L'ensemble des communautés constituait environ 15 % de la population du pays en 1905, contre 10 % des Syriens avant le début du conflit en 2011.

Christianisme

Christianisme

Le christianisme est une religion abrahamique, originaire du Proche-Orient, fondée sur l'enseignement, la personne et la vie de Jésus de Nazareth, tels qu'interprétés à partir du Nouveau Testament. Il s'agit d'une religion du salut considérant Jésus-Christ comme le Messie annoncé par les prophètes de l'Ancien Testament. La foi en la résurrection de Jésus est au cœur du christianisme car elle signifie le début d'un espoir d'éternité libéré du mal.

Culture

Les premières traces d’agriculture ou d’élevage furent trouvées en Syrie. Le premier alphabet du monde fut inventé en Syrie, à Ougarit.

Les réalisations artistiques et culturelles de la Syrie antique sont nombreuses. Les archéologues ont découvert que la culture syrienne rivalisait avec celles de la Mésopotamie et de l’Égypte, surtout autour d’Ebla. De plus, beaucoup d’artistes syriens ont contribué à la pensée et à la culture hellénistique romaine. Cicéron était un élève d’Antiochos d'Ascalon à Athènes. Et les livres de Posidonios ont beaucoup influencé Tite-Live et Plutarque.

Les Syriens ont aussi contribué à la littérature et à la musique arabe et ont une grande tradition de la poésie orale et écrite. Les intellectuels syriens émigrés en Égypte ont joué un rôle fondamental dans la nahda, la renaissance culturelle et littéraire des Arabes au XIXe siècle.

Il faut ici souligner le rôle des Syriens d'Égypte, appelés Chouam Masr en arabe, issus de l'émigration du XIXe siècle (en particulier après les massacres des chrétiens à Damas en 1860). La communauté syrienne d'Égypte, essentiellement chrétienne (grecs-catholiques en majorité mais aussi grecs-orthodoxes, maronites ou syriaques) a joué durant un siècle un rôle de premier plan dans l'essor de l'Égypte moderne. Ses membres ont été très actifs dans la haute fonction publique (Mikhaïl Kahil Pacha, Habib Sakakini Pacha), les douanes, les banques, l'ingénierie (Farid Boulad Bey), le commerce (les grands magasins de la famille Sednaoui), l'industrie (coton, savon), les transports, la presse, le théâtre (Georges Abyad), le cinéma (le réalisateur Henri Barakat). Francophone et éduquée, la communauté des Syriens d'Égypte a constitué une bourgeoisie prospère et moderne. Elle s'est considérablement réduite sous le mandat de Nasser, ayant particulièrement souffert des lois de nationalisations de 1961, et ses membres ont pour la plupart émigré au Liban, en Europe ou en Amérique du Nord. Parmi les familles syriennes chrétiennes ayant joué un rôle remarquable dans les affaires et la haute administration en Égypte on peut citer les familles Assouad, Anhouri, Ayrout, Barakat, Boulad, Kassab, Debbané, Fattal, Ghorra, Kahil, Lakah, Medaouar, Messadiyé, Michaca, Pharaon, Rathle, Sabbagh, Sakakini, Sednaoui, Toutoungi, Zananiri, Zemokhol.

Figurines du théâtre d'ombres damasquin de la fin du XIXe siècle ou du début du XXe siècle (musée du Quai Branly - Jacques-Chirac).
Figurines du théâtre d'ombres damasquin de la fin du XIXe siècle ou du début du XXe siècle (musée du Quai Branly - Jacques-Chirac).

Les auteurs syriens les plus célèbres sont Adonis, Haidar Haidar (en), Ghada al-Samman, Nizar Kabbani et Zakaria Tamer.

Les artistes syriens les plus célèbres sont Fateh Moudarres (en), Louay Kayali, Nahed Koussa, et Saad Yagan.

Les chanteurs syriens célèbres sont entre autres Georges Ouassouf, Ouadih Mrad, Majd el Kasem, Assala Nasri, Rabi Al Asmar, Elias Karam… à préciser aussi que les stars Farid El Atrache et sa sœur Asmahan ont fait leur carrière en Égypte sont d'ascendance syrienne (famille princière druze Al Atrach originaire de Jebel ed druz).

La Syrie possède une petite industrie cinématographique, dont la production est entièrement contrôlée par l’Organisation nationale du cinéma d’État, qui emploie des réalisateurs de films sous le statut de fonctionnaires. Il n’y a qu’un seul film qui peut sortir par an, il est néanmoins souvent salué par les festivals internationaux. Le feuilleton télévisé syrien de Bab El Hara, très connu dans le monde arabe, a eu un énorme succès.

La numération utilise les chiffres indiens : ٠ (0), ١ (1), ٢ (2), ٣ (3), ٤ (4), ٥ (5), ٦ (6), ٧ (7), ٨ (8) et ٩ (9).

Damas, la capitale de la Syrie, a été élue capitale culturelle du monde arabe en 2008[50].

Fêtes et jours fériés

Date Nom français Nom local Remarque
1er janvier Jour de l'an عيد رأس السنة الميلادية
(ʿīd raʾs as-sana al-mīlādiyya)
 
8 mars Révolution du 8 mars ثورة الثامن من آذار
(ṯawrat aṯ-ṯāmin min āḏār)
 
21 mars Fête des Mères عيد الأم
(ʿīd al-umm)
 
17 avril Journée d'Indépendance عيد الجلاء
(ʿīd al-jalāʾ)
Célébration de l'indépendance de la Syrie vis-à-vis de la France
variable Pâques grégorienne عيد الفصح الغريغوري
(ʿīd al-fiṣḥ al-ġrīġūrī)
Selon le calendrier grégorien
variable Pâques julienne عيد الفصح اليوليوسي
(ʿīd al-fiṣḥ al-yūliyūsī)
Selon le calendrier julien
1er mai Fête du Travail عيد العمال
(ʿīd al-ʿummāl)
 
6 mai Journée des martyrs عيد الشهداء
(ʿīd aš-šuhadāʾ)
 
25 décembre Noël عيد الميلاد المجيد
(ʿīd al-mīlād al-majīd)
 
Dates selon le calendrier musulman
Dhou al-hijja 10 Aïd al-Adha عيد الأضحى
(ʿīd al-aḍḥá)
 
Chawwal 1 Aïd el-Fitr عيد الفطر
(ʿīd al-fiṭr)
 
Rabia al awal 12 Mawlid المولد النبوي
(al-mawlid an-nabawī)
Anniversaire de Mahomet

Foires et festivals

Festival/Foire Ville Mois
Festival des fleurs Lattaquié (اللاذقية) Avril
Festival traditionnel Palmyre (تدمر) Mai
Foire internationale des fleurs Damas (دمشق) Mai
Festival de la vigne Soueïda (السويداء) Septembre
Festival du coton Alep (حلب) Septembre
Foire internationale de Damas Damas (دمشق) Septembre
Festival de l'amour Lattaquié (اللاذقية) Septembre
Festival de Bosra Bosra (بصرى) Septembre
Festival des films et du théâtre Damas (دمشق) Novembre

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Culture de la Syrie

Culture de la Syrie

La culture de la Syrie, pays de l'Ouest de l'Asie, ou simplement du Proche-Orient, avec façade méditerranéenne, désigne d'abord les pratiques culturelles observables de ses habitants.

Cinéma syrien

Cinéma syrien

Le cinéma syrien existe depuis le début du XXe siècle.

Mésopotamie

Mésopotamie

La Mésopotamie est une région historique du Moyen-Orient située entre le Tigre et l'Euphrate. Elle correspond pour sa plus grande part à l'Irak et la Syrie actuels. Elle comprend deux régions topographiques distinctes :d'une part au nord, une région de plateaux, zone de cultures pluviales ; d'autre part au sud, une région de plaines où se pratique une agriculture reposant exclusivement sur l'irrigation.

Ebla

Ebla

Ebla est une ancienne ville de la Syrie des IIIe et IIe millénaires av. J.-C., dont les ruines se trouvent à l'emplacement du site archéologique de Tell Mardikh. Il se situe à 60 km au sud d'Alep sur la route de Hama, après la bifurcation en direction de Lattaquié, où il occupe une position stratégique, à la porte d'un col commandant l'accès à la mer Méditerranée.

Cicéron

Cicéron

Cicéron, homme d'État romain et brillant orateur, est né le 3 janvier 106 av. J.-C. à Arpinum en Italie et est assassiné le 7 décembre 43 av. J.-C. à Formies. Il est à la fois avocat, philosophe, rhéteur et écrivain latin.

Antiochos d'Ascalon

Antiochos d'Ascalon

Antiochos d'Ascalon, en grec ancien Ἀντίοχος, philosophe grec d'abord académicien, puis critique de l'école de Philon de Larissa. En latin : Antiochus Ascalonius. Il est le fondateur du moyen-platonisme et de la V° Académie platonicienne, éclectique.

Athènes

Athènes

Athènes est la plus grande ville et la capitale de la Grèce. En 2011, elle compte 664 046 habitants intra-muros sur une superficie de 39 km2. Son aire urbaine, le Grand Athènes, qui comprend notamment le port du Pirée, en compte plus de 4 millions. Berceau de la civilisation occidentale et dotée d'un riche passé, la ville est aujourd'hui le cœur politique, économique et culturel de la République hellénique, dont elle accueille la plupart des institutions, comme le Parlement, la Cour de cassation et le siège du Gouvernement.

Musique arabe

Musique arabe

La musique arabe désigne un ensemble de musiques issues du monde arabe c'est-à-dire une zone géographique allant du Moyen-Orient à l'Atlantique.

Nahda

Nahda

Au XIXe siècle, la Nahda que l’on peut traduire par « essor » ou « force » est un mouvement transversal de « renaissance » culturelle arabe moderne, à la fois littéraire, politique, culturel et religieux. Initialement, cette mouvance est largement influencée par les évènements historiques en Égypte. Elle est liée à la décomposition politique de l’Empire ottoman et au moment de réinvention identitaire du monde arabe qui l’accompagne.

Farid Boulad Bey

Farid Boulad Bey

Farid Boulad est un ingénieur égyptien né en 1872 au Caire en Égypte et décédé en 1947.

Musée du Quai Branly - Jacques-Chirac

Musée du Quai Branly - Jacques-Chirac

Le musée du Quai Branly - Jacques Chirac, appelé musée des Arts et Civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques avant 2016, est situé dans le 7e arrondissement de Paris, le long du quai de la Seine qui lui donne son nom et au pied de la tour Eiffel, sur le quai Jacques-Chirac. Le projet, porté par Jacques Chirac et réalisé par Jean Nouvel, est inauguré le 20 juin 2006. La fréquentation se situe à près de 1 500 000 visiteurs en 2014 et franchit en 2016 le cap des 10 millions depuis son ouverture, ce qui le place parmi les plus fréquentés au monde dans sa catégorie.

Adonis (poète)

Adonis (poète)

Adonis, pseudonyme d'Ali Ahmed Saïd, est un poète et critique littéraire syrien d'expressions arabe et française, né le 1er janvier 1930. Son pseudonyme se réfère au dieu d'origine phénicienne, symbole du renouveau cyclique.

Sports

Le niveau sportif syrien n'est pas très élevé mais on peut tout de même citer quelques sports pratiqués. Parmi les sportifs syriens les plus titrés on trouve Ghada Chouaa championne olympique (Jeux olympiques d'été de 1996 à Atlanta) et championne du monde (1995 à Göteborg) en heptathlon.

Football

La vie sportive syrienne est rythmée par son championnat semi-professionnel de football, le Championnat de Syrie de football, ainsi que par sa coupe, la Coupe de Syrie de football et l'Équipe de Syrie de football. Cependant, le niveau syrien reste assez faible.

Basketball

C'est le deuxième sport national en Syrie. Le niveau s'est amélioré dans les années 2000 à son entrée dans le professionnalisme. La Syrie a de bonnes équipes comme Aljalaa, Alitihad, Aljaych et Alouahda.

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Ghada Shouaa

Ghada Shouaa

Ghada Shouaa, née le 10 septembre 1972 à Mhardeh, est une athlète syrienne spécialiste de l'heptathlon.

Jeux olympiques d'été de 1996

Jeux olympiques d'été de 1996

Les Jeux olympiques d'été de 1996, officiellement appelés Jeux de la XXVIe olympiade de l'ère moderne, se sont déroulés à Atlanta. Les États-Unis accueillirent les Jeux olympiques d'été pour la quatrième fois après Saint-Louis en 1904 et Los Angeles en 1932 et 1984. Ils furent également surnommés les Jeux olympiques du centenaire, cent ans après les premières olympiades modernes.

Atlanta

Atlanta

Atlanta est la capitale et la ville la plus peuplée de l'État de Géorgie, aux États-Unis. Selon les dernières estimations du Bureau du recensement des États-Unis (2019), la municipalité a une population de 506 811 habitants ; son aire urbaine est peuplée de 6 020 864 habitants, ce qui en fait la huitième métropole du pays.

Championnats du monde d'athlétisme 1995

Championnats du monde d'athlétisme 1995

Les 5es Championnats du monde d'athlétisme se sont tenus du 5 au 13 août 1995 au Stade Ullevi de Göteborg, en Suède. 1 755 athlètes issus de 190 nations ont pris part aux 44 épreuves du programme.

Göteborg

Göteborg

Göteborg, ou Gothembourg, est la cinquième ville des pays nordiques et la plus grande qui ne soit pas une capitale. Göteborg est la deuxième localité de la Suède par l'importance de son poids démographique ainsi que par son industrie et ses activités économiques. La ville est située à mi-chemin entre Oslo et Copenhague, sur le fleuve Göta älv à quelques kilomètres de son embouchure dans le Cattégat, dégagé des glaces pendant l'hiver.

Heptathlon

Heptathlon

L'heptathlon est une discipline de l'athlétisme appartenant à la catégorie des épreuves combinées. Le mot heptathlon provient de la racine grecque hepta (sept) et athlon (compétition). Cette discipline est plus souvent pratiquée par les femmes, pour lesquelles elle constitue un équivalent du décathlon, mais elle peut être pratiquée par les hommes, généralement lors des compétitions en salle.

Football

Football

Le football, ou dans le langage courant simplement foot, par apocope, ou encore soccer en français d'Amérique du Nord, est un sport collectif qui se joue avec un ballon sphérique entre deux équipes de onze joueurs. Elles s'opposent sur un terrain rectangulaire équipé d'un but à chaque extrémité. L'objectif de chaque camp est de mettre le ballon dans le but adverse plus de fois que l'autre équipe, sans que les joueurs utilisent leurs bras à l'exception des gardiens de buts.

Championnat de Syrie de football

Championnat de Syrie de football

Le Championnat de Syrie de football est une compétition placée sous l'égide de la Fédération de Syrie de football qui a été créée en 1966.

Coupe de Syrie de football

Coupe de Syrie de football

La Coupe de Syrie de football a été créée en 1959.

Équipe de Syrie de football

Équipe de Syrie de football

L'équipe de Syrie de football est une sélection des meilleurs joueurs syriens sous l'égide de la Fédération de Syrie de football.

Codes

La Syrie a pour codes :

La source: "Syrie", Wikipedia, Wikimedia Foundation, (2023, March 18th), https://fr.wikipedia.org/wiki/Syrie.

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Notes et références
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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Zakaria Taha, Syrie, Louvain-la-Neuve, De Beck, , 137 p. (ISBN 978-2-8073-0647-9).

Articles connexes

Liens externes

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